Cerveau émotionnel, amygdale

 

CE, amygdaleVoir : Les 3 cerveaux et l’Intuition

 

 

L’amydale n’a rien à voir avec les amygdales, qui sont des glandes situées dans la gorge.

L’amygdale est une partie du cerveau émotionnel, qui nous avertit d’un danger, d’une façon bien plus rapide que ne le fait le cerveau rationnel.

 

Elle stocke les souvenirs de situations dangereuses : c’est très pratique dans la jungle pour éviter les tigres (on s’est enfui bien avant de s’être dit “oooh, voilà un tigre, il veut peut-être me manger !”); très pratique aussi dans la “jungle urbaine” pour ne pas se faire écraser par une voiture : on est remonté sur le trottoir avant d’avoir eu conscience du danger.

 

 

Mais la programmation de l’amygdale déclenche souvent des attitudes inadaptées.

 

Par exemple, devant une autorité quelconque, vous pouvez vous sentir sur la défensive, simplement parce votre amygdale a étiqueté comme “dangereuses” certaines situations … comme celles qui vous rappellent la Tata qui vous grondait tout le temps, quand vous aviez quatre ans.

 

On parlera très souvent ici du Cerveau Emotionnel (CE), de ses contradictions, et de ses fréquentes “divergences de point de vue” avec le Cerveau Rationnel.

 

Vous pouvez voir ici une vidéo extraite d’un DVD de Jean-Louis Servan-Schreiber (film de Youki Vattier avec David Servan-Schreiber, d’après son best-seller « Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse »).

Le début de cette vidéo explique très clairement le fonctionnement du CE et de l’amygdale. :

 

 

Amygdale: D’autres articles sur le cerveau ?

– Les « 3 cerveaux » et l’intuition
– Cerveau émotionnel, amygdale
Intuition
Cerveau reptilien
– « synapses roses, synapses noires »

 

12 réflexions sur “Cerveau émotionnel, amygdale”

  1. Ping : Neuroéducation - battementdesyl | Pearltrees

  2. Je viens de recevoir le commentaire correspondant au “ping” ci-dessus : “Neuroéducation”; le voici : “Cet enjeu nous passionne, évidemment membre de l’INI, nous nous sommes rendues à Collioure au dernier symposium du 16 et 17 mai 2014 qui a largement tenu ses promesses”.

    Il m’a permis de découvrir l’INI (Institut de Neurodidactique International) : https://www.neuroeducation-ini.fr/ : très intéressant.

    Il semble tellement logique d’utiliser nos connaissances toutes récentes sur le cerveau, dans un maximum de domaines, et en particulier dans les apprentissages. Une chose me paraît déterminante : quand le cerveau émotionnel est en panique, le cerveau rationnel ne comprend plus rien !

    Application directe à l’enseignement à l’école, aux cours de maths en particulier … J’y reviendrai certainement sur ce blog dans les mois à venir.

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  6. Ping : Cerveau | Pearltrees

    1. L’EFT sert exactement à ça ! 😉 De même que toutes les méthodes de développement personnel qui se développent de jour en jour.

      Plus vous faites de protocoles EFT, sur ce qui bloque vos projets, sur vos souvenirs douloureux, sur tout ce qui coince dans votre vie, plus vous nettoyez les programmations du cerveau émotionnel, celles de l’amygdale entre autres.

  7. Quel serait l’impact neurologique sur les amygdales de l’irritation du nerf d’Arnold suite à un trauma au niveau des disques intervertébrale: (C3, C4/ C4, C5/ C5, C6/C6, C7). Puisque s’en suivie une brachialgie plus symptômes: Douleurs musculaires et tandons chroniques, Fatigue excessive, dépression, reflux gastrique, trouble sommeil.

    1. Bonjour Denis

      Je ne suis pas médecin !

      Une approche émotionnelle comme celle de l’EFT est différente, mais à mon avis très complémentaire de la médecine (dans l’article “EFT et médecine”, j’explique en détail mon point de vue là-dessus : https://www.jaime-left.com/2015/03/17/eft-et-medecine/ )

      L’approche de l’EFT consiste à s’efforcer de comprendre le sens des symptômes, et à apaiser les émotions qui provoquent ces symptômes : le corps physique est un tableau de bord des émotions; il les reflète de façon extrêmement précise.

      Des questions à se poser :

      – dans quelles circonstances s’est produit ce trauma ? Quelles émotions ressentait la personne à ce moment, ou peu avant ? Que se passait-il dans sa vie ?

      – puis partir du symptôme le plus significatif pour elle, celui où elle fait le plus facilement des associations d’idées, en d’autres termes, celui qu’elle décode le plus facilement. Un exemple : une douleur au bras évoque en règle générale la question : quelle action je n’ai pas envie de faire ? Mais ce n’est qu’une suggestion. Le livre de Jacques Martel : “Le grand dictionnaire des malaises et des maladies” donne des explications très précises sur de nombreux symptômes, en particulier ceux qui concernent les vertèbres.

      Pour en revenir à l’impact sur les amygdales : L’amygdale (ou les amygdales, c’est vrai que c’est un organe double), est le signal d’alarme de l’organisme. Elle perçoit la douleur comme un danger, et va déclencher des vieilles mémoires dictant la “stratégie” à adopter face à ce danger : forte inquiétude et amplification de la douleur si pendant l’enfance, les parents dramatisaient chaque petite maladie; habitude de “serrer les dents” et de refouler son ressenti si les manifestations de souffrance étaient interdites ou ignorées… et tant d’autres variantes, l’histoire de chacun est unique.

  8. Bonjour voilà moi ça fait deux ans que je fais des crises d angoisse.. panique.. déréalisation… essentiellement peur de rester seul..ou encore de conduire seul…j anticipé et directement il me vient les différents symptômes..c est super désagréable et ça fait peur même..on m a expliqué que c est du a mon amygdale qui envoi une alerte ..alors qui ne y a aucun risque et danger que faire !?

    1. Bonjour Jamel
      L’amygdale est le signal d’alarme de l’organisme; effectivement, dès qu’on a peur, elle se met en action et envoie les signaux nécessaires pour agir. Le problème, c’est qu’elle réagit très souvent à des événements qui rappellent des traumas passés… qu’il faut absolument guérir, pour que les crises d’angoisse s’arrêtent. Vous trouverez un exemple dans cet article : “Aspects, et phobie de l’avion” :
      https://www.jaime-left.com/2013/10/07/les-aspects/.

      Pour limiter les dégâts, utilisez les techniques décrites ici : Secourisme émotionnel : Mini-protocole EFT, et quelques techniques très rapides et discrètes pour se calmer (https://www.jaime-left.com/2015/07/24/mini-protocole-eft-315-secourisme-emotionnel/). Mais elles ne suffisent pas à aller au fond du problème.

      Vous dites que vous avez ces crises d’angoisse depuis 2 ans : demandez-vous ce qui s’est passé à ce moment, qu’avez-vous vécu, ressenti ? C’est une clé : vous avez pris alors inconsciemment une décision telle que : “si je me retrouve dans une situation qui ressemble à ça, tout va de nouveau se passer très mal”. Et vous réagissez par une crise de panique à tout ce qui ressemble à ces situations. Bon courage. 🙂

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