L’inconscient familial constitue comme un océan dans lequel nous nageons tant bien que mal. Il nous porte quelquefois vers nos Rêves (on pense à des familles de musiciens, d’écrivains, d’acteurs…), mais peut aussi nous fracasser sur des écueils.
Pour donner une idée de la force qu’il représente, voici un résumé d’une histoire racontée par Aldo Naouri, pédiatre ayant une formation psychanalytique, dans le livre : “Des filles et leurs mères”. Je la raconte de mémoire.
Attention, histoire déconseillée aux âmes sensibles… Heureusement, vous êtes assis 😉 .
Puissance de l’inconscient familial
Ce médecin est appelé en urgence au chevet d’un bébé de 3 mois, pris de douleurs abdominales inexpliquées. Près du berceau se tiennent la grand-mère, la mère, toutes deux sont coiffées d’un même chignon, elles ont des attitudes très proches. Le père se tient légèrement à l’écart.
Aldo Naouri examine l’enfant, ne trouve rien de particulier, prescrit un décontractant léger. Au moment où il s’apprête à partir, la grand-mère lui dit avec un grand sourire : «Ce n’est rien, c’est leur premier enfant». Jusque là, quoi de plus normal ? Les jeunes parents s’affolent facilement pour leur bébé, la grand-mère reste calme parce qu’ «elle en a vu d’autres», tout va bien. Tout va bien ? À quelques «détails» près.
Les douleurs du bébé persistent. Il est hospitalisé, avec un check-up complet : on ne décèle toujours pas le moindre symptôme physique. Aldo Naouri est appelé 5 fois en tout, sur une quinzaine de jours. Chaque fois, il assiste exactement à la même scène : même positionnement de la famille, même phrase, même grand sourire de la grand-mère. Saisi d’une intuition, le pédiatre demande : «Madame, pourquoi dites-vous cela ?» Et là, accrochez-vous.
J’ai raconté des dizaines de fois cette histoire, elle me bouleverse toujours autant. Elle a dit : “Ce n’est rien, c’est leur premier enfant, c’est un garçon, il a 3 mois, il va mourir”. |
L’explication
La grand-mère explique qu’elle a perdu son premier enfant, un garçon, quand il avait trois mois. Et son frère, aîné de la famille, est mort au même âge. Et ainsi de suite au cours des générations précédentes, pour autant qu’elle s’en souvienne : l’oncle, le grand-oncle…
Électrochoc émotionnel et énergétique. On peut espérer qu’il a produit la guérison du bébé, Aldo Naouri ne le dit pas explicitement. Mais beaucoup de «malédictions» similaires s’apaisent par la prise de conscience, puis par le pardon. Cela donne une idée de l’intensité de ce champ énergétique qu’est l’inconscient familial, de cet immense océan d’émotions et de souvenirs plus ou moins inconscients. On ne pense pas toujours à le prendre en compte quand on bute sur une difficulté récurrente.
Ça vous donne envie d’aller regarder de plus près VOTRE inconscient familial ? L’EFT peut aider : Protocole EFT : Apaiser l’inconscient familial, pardonner aux ancêtres. Et comme toujours, vos commentaires sont les bienvenus…. |
Une histoire édifiante où l’on perçoit la force de la pensée et de la parole, deux énergies puissantes qui peuvent assassiner un être, son âme, ou son corps. Merci Claude.
Merci de ton commentaire, Martine. à bientôt.