Les afformations

 cerveau (2)

Une affirmation positive trop catégorique peut provoque une rébellion du cerveau émotionnel.

 

 

Par exemple, dire « je suis en parfaite santé » quand on est vraiment malade déclenche souvent des pensées telles que « Arrête, tu vois bien que ce n’est pas vrai »; cela risque même de mettre en route des foules de questions telles que : « Est-ce que ça va s’aggraver ? ça va durer longtemps ? », « Oh la la, que va-t-il m’arriver ? ».

 

Le cerveau ne s’arrête jamais, et « mouline » continuellement des pensées, le plus souvent teintées d’angoisse.

 

Les « afformations » sont des phrases proposées à l’origine par Noah St Jones. Elles sont faites pour « donner du grain à moudre »  au cerveau, autant qu’il le veut, mais… sur un mode positif, agréable, encourageant.
Quelques exemples : « Pourquoi je me sens si bien ? Comment j’ai fait pour guérir aussi vite ? Pourquoi je suis tellement en forme ? ».

 

C’est magique, on sent immédiatement l’énergie remonter.

 

« Afformation » vient d’une contraction des mots « affirmation » et « information ». J’en utiliserai souvent vers la fin des protocoles EFT, pour qu’ils se terminent dans un grand sourire. 🙂

5 réflexions sur “Les afformations”

  1. Bonjour Claude,

    Et bien à ce jour je mouline dans le noir.
    Il y a des moments comme ça…
    Si je me dis, « j’ai le moral », que va t-il se passer ? Je sais bien que ce n’est pas vrai.

    Je préfère me dire que ça ira mieux demain et accepter mon état comme il est. Il y a des raison à cela et c’est intéressant de se poser la question du pourquoi, non ?

    Belle fin d’année 2013 et…non, le reste pour plus tard.

    Bien amicalement,

    Hélène

  2. Salut Hélène
    Je suis désolée que « tu moulines dans le noir » …
    Se poser la question du pourquoi, oui, bien sûr : si on peut s’y répondre de façon efficace (en trouvant des solutions et en les mettant en oeuvre); te connaissant un peu, ça ne m’étonnerait pas que tu t’y répondes vite, en tout cas je te le souhaite de tout coeur.

    Mais dans ce commentaire, je parle aussi à ceux qui liront ce blog.
    J’ai cherché des « pourquoi » à beaucoup de choses, pendant des années, sans que ça m’aide beaucoup à changer : parce que les « pourquoi » ne s’adressaient qu’à mon cerveau rationnel, et pas à mon cerveau émotionnel. J’analysais sans fin des situations, « il s’est passé ceci PARCE QUE Untel m’a fait cela, A CAUSE DE telles circonstances extérieures ». Et là, je tournais en rond.
    On tourne en rond quand on analyse trop les situations extérieures; or, tout vient de l’intérieur, et ce n’est que sur nos croyances et nos émotions qu’on a vraiment prise (y compris pour trouver les solutions aux problèmes extérieurs : il faut d’abord ÊTRE convaincu qu’on PEUT les trouver; sinon, on ferme d’une main la porte qu’on essaie d’ouvrir avec l’autre main.).

    Les « pourquoi » des afformations ne cherchent aucune réponse logique : l’inconscient mouline tout seul, sur d’autres bases que d’habitude, ce qui l’amène à créer davantage de « synapses roses », c’est le but.

    Mais les afformations ne sont qu’un outil, souvent très efficace, mais peut-être pas quand on est « dans le trente-sixième dessous ». Quand il ne vient que des idées noires, et que toute autre pensée est encore plus douloureuse, il me paraît indispensable de faire les gestes d’EFT, au moins ceux des mains : l’imagerie cérébrale a prouvé que la stimulation des points d’EFT génère des ondes delta et / ou gamma et permet ainsi de déprogrammer les phrases négatives qu’on énonce (voir les travaux de Dawson Church).
    Alors soyez négatif tant que vous voulez, « moulinez dans du noir très noir », mais, SVP, tapotez-vous en même temps… ça aide vraiment à remonter la pente. 🙂

  3. Coucou Claude,

    Je reviendrai par ici pou répondre plus en détail.
    Merci d’avoir pris de mes nouvelles, ta sensibilité m’a touchée.
    Le moulinage dans le noir était une réalité d’un moment vite maitrisé, j’ai voulu donné une photographie d’un instantané d’un moment sans artifice…C’est aussi cela la vie.

    Amicalement,

    Hélène

  4. bonjour Claude et merci pour cet article

    donc il faut être optimiste c’est ça veut dire afformation il faut accepter la maladie

    et dire des phrases positives pour notre cerveau les acceptent donc avoir la sagesse

    mais dans des cas c’est difficile de contrôler et de se concentrer pour proposer ces phrases positives

    merci et bonne soirée

    1. Bonsoir Karim.

      Être optimiste, c’est évidemment souhaitable : mais on ne l’est pas tout le temps, parce qu’on a plein de « programmations » qui nous tirent vers le bas.

      Mais être optimiste, ce n’est pas se forcer à trouver bien et agréable des choses qu’on ne trouve ni bien ni agréables. C’est les retourner en positif, pas se faire croire qu’elles n’existent pas.

      « Accepter la maladie » ?

      – Oui, au sens : ne pas râler que ce n’est pas juste, qu’on est le plus malheureux, parce que ça nous enfonce dans le problème.

      – mais : Non,au sens de se résigner. La maladie nous donne des informations sur notre psychisme (voir : la plupart de mes articles sur la santé, en particulier ceux sur le rhume, et les allergies). Si la maladie subsiste, c’est qu’on a encore des informations à en tirer, mais il est certain que le but, c’est guérir ! Guérir physiquement ET émotionnellement.

      Se contrôler pour se forcer à être optimiste ? Là encore, oui et non.

      – Il est important d’OBSERVER nos habitudes mentales, de prendre conscience des problèmes qu’elles nous posent.

      – mais si on SE FORCE à être positif consciemment, notre inconscient va « hurler » 100 fois plus de négatif : lje l’explique dans mes articles sur « La pensée PRESQUE positive » (commence par : « La pensée positive, ça marche vraiment ? » https://www.jaime-left.com/2013/05/24/i-la-pensee-positive-ca-marche-vraiment/

      Dans le début des protocoles EFT, on est loin de dire des phrases positives, c’est clair. On dit du négatif POUR le déprogrammer (à l’aide des tapotements), PUIS on remonte très progressivement vers du plus positif, en passant souvent par le stade « Et si je voyais les choses autrement ? ».

      Ce n’est qu’après tout cela que le cerveau émotionnel commence à admettre de voir la situation de façon positive.

      Et les afformations sont encore une étape AVANT qu’on ne soit réellement devenu optimiste sur le problème qu’on travaille. Les QUESTIONS posées dans les afformations sont essentielles : tout en douceur, elles retournent progressivement notre façon de penser, en remplaçant nos habituels : « Pourquoi ça va mal ? »en « Pourquoi ça va bien ? ». Devant des questions qui sortent de ses habitudes, il se place nécessairement dans un point de vue différent.

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