Celui qui ne parlait pas (Protocole EFT)

silence, muetCertaines personnes parlent très peu, n’expriment pas de façon claire ce qu’elles ressentent, ce qu’elles veulent; il est probable qu’elles ne le savent pas très bien elles-mêmes.
D’autres se cachent derrière une avalanche de paroles, le résultat est le même.

 

Ce n’est pas toujours aussi visible, mais nous avons tous en nous des paroles « censurées », que nous n’osons pas exprimer, et en général, même pas penser.

 

 

Pourquoi cette auto-censure ?

Il y a de nombreuses causes possibles :

  • un secret familial, qui fait qu’on a tellement pris l’habitude des secrets qu’on se censure systématiquement.
  • la honte de quelque chose : qu’on a fait, qu’on n’a pas fait, ou une honte transmise de génération en génération.
  • un réel danger extérieur, actuel ou passé : dans des situations de guerre ou de dictature absolue, il ne fait pas bon dire tout ce qui nous passe par la tête… alors, on prend l’habitude de se censurer pour tout.
  • l’interdit d’exprimer telle ou telle émotion, dans ce protocole, il s’agira de tristesse, qualifiée de geignardise. C’est souvent pour cela que les hommes ont si souvent du mal à exprimer leur ressenti. Ils ont tellement entendu : « Un homme, ça ne pleure pas ! Un homme, ça n’a peur de rien ! ». La seule émotion qu’ils ont le droit d’exprimer, c’est la colère, confondue avec la force… pas étonnant qu’il y ait des guerres.

 

A force de se censurer dans certains domaines précis, on finit par le faire sur à peu près tout. Et on attire évidemment des gens qui refusent ce qu’on dit, pour qu’on se censure encore plus.
Ce sera le début de ce tapping, où le « taiseux » renonce à partager ses connaissances sur la Loi d’Attraction.

 

Ce protocole EFT a pour but de donner la parole, en douceur, à certaines parties de nous, bâillonnées pendant si longtemps…

On démarre sur « même si j’ai ce problème », mais peu importe lequel (vous adaptez !) : on va très vite se centrer sur le dialogue entre celui qui parle trop, et celui qui ne parlait pas. Puis, sur son retour progressif à la parole, aidé d’un troisième «personnage», beaucoup plus bienveillant.

 

 

Protocole EFT : Celui qui ne parlait pas.

 

Même si j’ai ce problème, je m’aime et je m’accepte totalement, complètement.

 

pensif, expressions, sentiments (11)Celui qui parle trop :

  • – non ! Tu ne devrais pas avoir ce problème ! Tu es nul(le) !
  • Tout le monde sait résoudre ce genre de problème,
  • tout le monde, sauf toi !
  • Il y a des gens qui ont bien plus de problèmes que toi
  • Et qui ne font pas tant d’histoires !
  • – exact. Ils ont attiré cette situation, pas moi.
  • – ouais ! Attends un peu que ça t’arrive, tu feras moins la fière.
  • Tu n’as pas honte !
  • Tu as peur, hein, que ça t’arrive, et toi, tu ne saurais pas t’en sortir
  • Tu ferais moins ta maligne, hein, avec tes histoires de Loi d’Attraction.
  • Mais eux, est-ce qu’ils se plaignent, eux, est-ce qu’ils font autant d’histoires ?
  • Même pas ! Eux ils agissent, eux, ils ne passent pas leur temps à se plaindre !

 

Plus de justification, c’est inutile, tu n’entends rien.

  • – Tu passes ton temps à te moquer de ce que je dis sur la Loi d’Attraction
  • Et une partie de moi te croit, et se culpabilise,
  • comme si c’était de l’égoïsme et de la prétention
  • de savoir que tout ça existe…
  • C’est pourtant une loi naturelle, peu connue, mais vraie.
  • Mais je ne veux plus passer mon temps à la démontrer :
  • Tu ne veux rien savoir, et :
  • « il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »

 

Celui qui ne parlait pas :

J’ai fait des cycles et des cycles d’EFT sur les paroles de « celui qui parle trop », avec peu de résultat :  comme si « moi », j’étais la pauvre Victime qui se fait pourrir par lui. Or je suis, nous sommes, ces deux personnages (et bien davantage); et les deux ont quelque chose à dire. C’est d’écouter aussi « celui qui ne parlait pas » qui peut débloquer la situation.
Ça a bien marché dans l’article :  « Perdu vos clés ?… »

  • Ce qui m’intéresse, c’est mon ressenti à propos de tout ça,
  • mon ressenti à moi, « Celui-qui-ne-parlait-pas »…
  • et qui va se mettre à parler.
  • J’ai beaucoup de mal à parler..
  • Je me censure à chaque début de parole :
  • On va me dire que j’ai tort,
  • on va me dire de me taire,
  • forcément.
  • On va m’ordonner de me taire
  • On va m’intimer l’ordre de me taire.
  • Je ne sais plus parler…
  • Alors, je n’ose pas parler.
  • Je ne sais que me taire.
  • Me taire, en terre, enterré que je suis.
  • Bouche de terre,
  • bouche par terre,
  • me taire…
  • C’est tout ce que je sais faire.
  • Muet comme une tombe,
  • en terre.
  • Me taire.
  • Enterré vivant.
  • Se taire
  • Il se  « terre »
  • Je me terre
  • Je m’enterre.
  • Je suis terr..ifié.

 

Je ne VEUX plus parler…

  • Je ne parlerai plus
  • Plus jamais.
  • C’est plus simple.
  • Plus simple que de se faire enterrer
  • par les autres.
  • Se faire enterrer
  • Se faire en taire..er.
  • Sous terre…
  • Se taire.

 

Ils ne m’intéressent plus…

  • Je suis un « taiseux ».
  • Moi, je n’ai pas droit à la parole.
  • Moi, je me tais.
  • Je regarde vaguement les autres faire leur cinéma
  • Ils ne m’intéressent plus.
  • Je boude.
  • Je ne les intéresse plus,
  • si je ne dis plus rien,
  • ça sera au moins pour quelque chose :
  • Je saurai pourquoi je ne les intéresse pas,
  • c’est parce que je ne dis rien.
  • On ne pourra rien me reprocher d’autre.
  • OK ? C’est bien parce que je ne dis rien que je ne les intéresse pas ?
  • Au moins, comme ça, c’est simple…

 

Ils me définissent…

  • Je les regarde vaguement faire leur cinéma
  • Ils ne m’intéressent pas, je ne les intéresse pas.
  • Ils me définissent : ils en savent plus sur moi que moi-même…
  • Enfin, c’est ce qu’ils croient.
  • Ils en savent plus sur moi que moi-même…
  • C’est ce qu’ils croient…
  • Les pauvres, si ils savaient….
  • Ça ne vaut même pas la peine de leur expliquer,
  • Ils ne comprennent rien.
  • Ils croient savoir…
  • Les pauvres…

 

L’amer plaisir du mépris…

  • ils me définissent.
  • Ils parlent savamment de moi,
  • ils croient avoir tout compris.
  • Ils me jugent, ils ne comprennent rien.
  • Cet amer plaisir de regarder sans participer
  • Cet amer plaisir d’être spectateur de sa propre vie
  • Et de la vie absurde des autres.

 

Voir les choses autrement ? Ha ha ha….

  • – et si tu voyais les choses autrement ?
  • – les voir autrement ? Tu parles !
  • Après tout ce qu’ils m’ont fait…
  • – tu parlais de la Loi d’Attraction, tout à l’heure…
  • – Ha, la Loi d’Attraction ?
  • Ils n’y croient pas, alors je n’y crois pas…
  • Ils la méprisent, alors je la méprise…
  • À quoi ça va servir,
  • d’essayer de convaincre des gens « qui savent tout »…
  • Enfin, qui croient tout savoir…
  • – Il n’est pas question de les convaincre.
  • Il est question que tu utilises ce que tu connais
  • La loi d’Attraction, tu connais
  • C’est donc utile de l’appliquer.

 

Ne plus ressentir ce mépris…

  • – Quand je pense à la Loi d’Attraction,
  • je pense à tout le mépris qu’ils ont pour moi.
  • Alors, je n’ai pas envie d’y penser.
  • Elle existe, elle n’existe pas, je m’en fous.
  • Je n’ai juste plus envie de ressentir ce mépris.
  • Je me coupe de tout, pour ne plus ressentir ce mépris
  • Je me coupe de tout, même de ce qui était essentiel pour moi

 

  • Ne plus ressentir ce mépris
  • Ne plus ressentir ce mépris
  • Ce mépris, cette indifférence, ce manque de respect.
  • Ne plus le ressentir, à n’importe quel prix
  • Au prix de mes désirs
  • Au prix de mes rêves
  • Au prix de ma survie
  • Au prix de mon bonheur.
  • Ne plus ressentir ce mépris…
  • Plus jamais, plus jamais.
  • Je m’en fous de la vie, si c’est une vie avec ce mépris…
  • – Pourquoi ce mépris ?
  • Est-ce que tout ton être est un souvenir de mépris ?
  • Est-ce que tu n’es rien d’autre que cette cicatrice de mépris ?
  • Plutôt, cette blessure ouverte, créée par le mépris ?
  • Tu es sûr(e), tu n’es rien d’autre que ça…
  • Tu es sûr(e)…?

 

Tu es seulement ça, vraiment ???

  • Tu n’es rien d’autre que du mépris
  • Tu es une cicatrice de mépris sur pattes
  • Tu n’es rien d’autre que cette blessure de mépris…
  • Tu es sûre ????
  •  – ouais… j’sais plus…. J’m’en fous….
  • – tu t’en fous tant que ça ????….
  • – pfff…. J’m’en fous…. Pourquoi ?
  • Je ne suis pas que ça ????

 

Ça fait tant de bien, de geindre !

  • Ooooh … ça fait tellement de bien, de geindre…
  • Et qu’on m’écoute geindre…
  • Sans me faire la morale, sans me censurer…
  • Waou… Je ne croyais pas que ça puisse un jour m’arriver.
  • Tu veux bien continuer à m’écouter geindre ????!!!!

 

On est souvent habitué à refouler toute envie de se plaindre, sauf dans des circonstances exceptionnelles (grave souffrance physique, deuil … là, c’est admis, un peu.).

Effectivement :

  • quelqu’un qui se plaint perturbe les autres, qui lui font ressentir (involontairement) qu’il ne faut pas que ça dure trop longtemps.
  • Et aussi : se plaindre n’est pas constructif; toute pensée négative génère encore d’autres pensées négatives, ce qui attire des problèmes supplémentaires : on connaît la Loi d’Attraction.

Donc, on a tendance à mettre un couvercle sur la partie de nous qui a tellement besoin de se plaindre; mais le fait de maintenir ce couvercle nous demande beaucoup d’énergie….

Ici, on va laisser s’exprimer librement cette partie de nous, mais en tapotant, donc en déprogrammant ce besoin de pleurer sur son sort.

  • – Tu es d’accord, alors, pour m’écouter geindre ???
  • Tu dis oui ? Oh, merci…
  • Ça fait tellement de bien…
  • De pouvoir gémir sans qu’on me dise : »
  • « s’coue toi ! Fais un p’tit effort !
  • Bouge ! Arrête de t’écouter !
  • Ce que tu es mou / molle …
  • Enfin, j’aimerais tellement que tu sois quelqu’un d’actif !
  • Qu’est-ce qui m’a fichu un enfant pareil !
  • Oui, ils m’ont dit tout ça…
  • C’est tellement injuste….

 

  • J’ai tellement envie de geindre, et qu’on m’écoute !
  • Qu’on ne me juge pas, qu’on me laisse parler tant que j’en ai envie…
  • Qu’on me laisse le temps de décomprimer tout ça,
  • De décompresser tout ce que j’étouffais en moi
  • Faute d’avoir le droit de le dire …
  • Ça fait tellement de bien de dire n’importe quoi
  • De totalement absurde et d’illogique
  • Sans qu’on vous censure,
  • Sans qu’on vous dise que ce n’est pas bien….

 

  • Une partie de moi avait envie de geindre
  • Et elle n’a jamais pu le faire….
  • Alors, elle a tenté de le faire toute sa vie.
  • Elle a tenté de décompresser cette partie de son psychisme,
  • qui était comprimée comme un pied de chinoise.
  • Complètement étouffée, écrasée, bousillée.
  • Alors, elle se débattait à l’intérieur de son étroite prison
  • Et toute son énergie passait à ça.
  • Après, on disait qu’elle était molle
  • Et qu’elle mettait de la mauvaise volonté.
  • Alors qu’elle mettait une énergie folle à survivre quand même….
  • Bravo à elle….

 

Voilà. Comme beaucoup de protocoles EFT d’ordre général, il peut être utile de les refaire de temps en temps, quand on sent que la communication avec quelqu’un n’est pas fluide, ou qu’on ne voit pas clair dans nos désirs. S’ennuyer, par exemple, revient à souhaiter faire des activités que d’autres parties de nous  nous interdisent. (on sait toujours quelles activités on souhaite faire, à un certain niveau de nous); même chose pour ceux qui pensent ne pas savoir quels sont les métiers de leurs Rêves, et qui se cantonnent à des « emplois » tristes et mal payés.

 

Je vous souhaite de mieux entendre la voix de vos Rêves…

Namasté.

 

Et vous ? Avez-vous fait des découvertes intéressantes, en écoutant des parties de vous « qui ne parlaient pas » jusqu’à présent ?

C’est le moment de leur donner encore la parole  … dans les commentaires. Merci 🙂

 

 


 

 

 

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