Votre enfant passe son bac…  aïe !

votre enfant passe le bac

En écrivant ces deux articles : 

1. “Votre enfant passe son bac, aïe”et le suivant :
2. Votre enfant passe son bac … et tout va bien !  (Protocole EFT) ,

j’ai réalisé qu’ ils pouvaient concerner tout le monde, parce qu’ils mettent en lumière différents aspects de la relation parents / enfants. Et tous, qu’ils soient ou non parents d’adolescents, sont des « ex-enfants ».

 

Après le « joli mois de mai », …  juin n’est  pas toujours si “joli” quand il y a des examens en perspective.

 

 

J’ai commencé cet article il y a quelques jours, quand ma fille passait son permis de conduire (elle l’a eu, yesss !!!).

 

Je revois ce grand moment de ma   notre   sa  notre vie : après l’avoir déposée à l’auto-école,  je tourne en rond, je commence tout et je ne finis rien, bref, je suis aussi stressée qu’elle, sinon plus;  elle avait échoué la première fois, et j’avais très peur qu’elle ne soit vraiment découragée si ça se passait mal cette fois-ci..

 

Je n’ai vu qu’une solution : tapoter là-dessus, de toute façon, je n’étais pas en état de faire quoi que ce soit d’autre.

 

Et en pensant aux parents qui sont à peu près dans le même état, parce que leur petit(e) chéri(e) passe le bac, le CAP, le BEP, etc. etc., je décide d’écrire ce protocole EFT. (je l’ai transposé un peu ; j’utilise à la fois mon propre ressenti, et celui d’autres parents dans des situations comparables.)

 

 

Auparavant, j’expérimente une nouvelle façon de faire.

J’ai d’abord listé pêle-mêle les croyances et émotions qui me venaient.

Puis, j’ai inséré progressivement d’autres points de vue, plus constructifs, afin de réussir à voir enfin les choses autrement.

Puis, quand je me suis sentie plus calme, j’ai ajouté à cette liste des croyances et émotions que j’avais observées chez d’autres personnes,  et j’ai complété de même avec des « antidotes ».

 

L’idée, c’est que : tant que notre conscience se débat dans les cauchemars de nos programmations, on est incapable de penser intelligemment, le fonctionnement de l’amygdale inhibe celui du cortex, donc de la pensée rationnelle et de l’intuition.

 

 

Voici  cette liste :

En noir, les idées noires : les émotions et croyances douloureuses.
Et d’une autre couleur, les contre-poisons : « et si je voyais les choses autrement ? »

 

Colère : si elle rate, je vais être très en colère contre elle ! elle aurait dû réviser davantage, ne pas sortir, travailler jour et nuit, etc ; elle est trop ceci, pas assez cela…

OK, stop. J’ai mis la colère en premier, parce qu’elle n’est jamais que le masque qui cache d’autres émotions, qu’on pressent comme douloureuses. Donc, on arrête de radoter, et on va voir ce qui se cache sous ce masque ! 

 

Colère : Ah, si mon conjoint (ma conjointe) m’avait mieux soutenu(e) ! Si mes parents / ses parents / les voisins ne nous avaient pas embêtés avec leurs « bons conseils » ! Et puis c’est la faute à la société, aux profs, au système scolaire, à la télé, aux jeux vidéo, les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient, etc. etc.

Voir ci-dessus, évidemment. Quel que soit le bouc émissaire choisi, il n’est pas LE problème, c’est tout. 

 

Culpabilité :
– si j’étais quelqu’un de plus serein, si je lui avais donné un meilleur exemple, … Si elle est stressée, c’est de ma faute !

– si j’avais moi-même mieux réussi à l’école, ou professionnellement, ou ceci, ou cela…  si elle rate, c’est de ma faute !

– ah, si j’avais fait de l’EFT plus tôt sur ma propre angoisse ! Je ne voulais pas voir l’état où tout ça me mettait !

Après avoir accusé le monde entier, on s’accuse soi-même, « normal ».

Eh bien voilà : si j’étais autrement, certaines choses se seraient passées autrement, pas forcément mieux, d’ailleurs.    ;).   Et alors ???…   Ce qui est fait est fait. Cela n’attirera des problèmes que si on est persuadé que ça va en attirer (encore et toujours la Loi d’Attraction !)

La vraie question, c’est : comment me sentir mieux maintenant, dans mon intérêt et dans le sien. (si en plus de son stress à elle, je lui envoie plein de mauvaises ondes… je ne l’aide pas, c’est clair !)

 

Angoisse : elle est malheureuse, elle est stressée, et si elle rate, je n’ai pas bien protégé mon « bébé », je suis une mauvaise mère / un mauvais père.
Je ne veux pas qu’elle soit malheureuse, je serais tellement malheureuse  si elle échoue.

Pourquoi mettre l’énergie sur l’idée qu’elle rate ?

Et même si elle rate, maintenant, ce qui est vraiment important c’est qu’elle retrouve confiance en elle.

 

Croyance : Les parents, ça doit protéger leur enfant tout le temps, ça doit se faire passer bien après eux, si leurs enfants sont malheureux, c’est qu’ils sont de mauvais parents, pas assez attentifs, pas assez vigilants, peut-être pas assez intelligents non plus.

Porter son enfant adulte ou presque adulte, ce n’est pas le meilleur moyen qu’il se sente autonome et puissant.  En conséquence, si on le surprotège, on l’empêche de se faire confiance.

Nos enfants sont responsables de leurs émotions, même si le rôle des parents, c’est de donner toutes les clés qu’ils connaissent.

Et ils sont même capables de se protéger de notre surprotection !  … heureusement pour eux. 😉

 

Pessimisme : si elle rate, après, tout est foutu ! Elle va partir battue quand elle va recommencer, puis pour tous ses autres examens, puis pour tout ce qu’elle va essayer dans l’avenir, etc. etc., tout va être terrible, sa vie va s’écrouler, et la mienne avec, et celle de ses futurs enfants, petits-enfants…  Aaaahhh ! au secours !

T’en as pas marre, d’inventer des drames ?! tout ça, c’est des schémas à toi, et c’est le moment de les guérir.

 

Culpabilité :

– Ah, si j’avais su la motiver !   … j’aurais dû insister plus pour qu’elle travaille ! … ou encore, j’aurais dû insister moins, je l’ai dégoûtée ! … Je ne sais pas comment j’aurais dû insister, plus ou moins, ou autrement, mais j’aurais dû !
– Tu aurais dû quoi ?
– j’en sais rien…

Je n’ai (peut-être) pas su la motiver… et encore, qu’est-ce que j’en sais ?

Sa motivation essentielle maintenant est peut-être d’être bien intégrée dans son groupe d’amis. C’est aussi très important pour son développement.

Ce que je lui ai dit, c’est des graines qui germeront un jour (… ou pas). Mais est-il si important que ce soit mes graines ?

 

Je savais bien qu’en dessous de nos soucis pour nos enfants, il y a nos angoisses à nous, mais à ce point… ! Quand on les regarde de près, on en trouve.   … Je comprends  qu’on n’ait toujours envie de les regarder en face.

 

 

La colère, plus exactement le « C’est de sa faute ! » :

La colère, intellectuellement au moins, on sait quoi en faire (ce qui ne veut pas dire qu’on s’en souvienne toujours au bon moment) : si je dis de quelqu’un « C’est de sa faute, ILAKA être autrement, faire autrement, penser autrement ; je me sentirais tellement mieux si il était différent », je suis dans une impasse, et je perds mon temps.

Le « C’est d’sa faute » n’est qu’un masque, qui cache MES émotions douloureuses.

Mais quand nous réussissons à enlever ces émotions douloureuses, à les guérir, il y a libération d’énergie : davantage de joie de vivre, de confiance en soi et dans la vie ; et dans le cas présent, davantage de confiance en nos enfants, et encore plus de joie dans notre relation avec eux !

Donc : sous les masques effrayants et la gadoue, LE TRESOR ! Yesss !!!

Alors, on y va, on creuse.

 

Les autres émotions en-dessous :

Ce qui ressort de ce tableau, c’est principalement :

–          « Si seulement j’avais été un meilleur parent ! » Toutes les émotions qui découlent de cette phrase reposent sur l’idée que la personnalité de nos enfants ne dépend que de nous : Faux, Archifaux, bien sûr.

 

–          « Si seulement j’avais été une meilleure personne  ! ». Ce qui revient à dire que notre valeur personnelle est en rapport direct avec la réussite de nos enfants : tout aussi faux, non ?

 

–          « Si il rate, c’est une catastrophe terrible, totale, et irréparable ! » cela est simplement en rapport avec notre pessimisme personnel, ça aussi, « ça se soigne » !

Et la Sagesse Intérieure, dans tout cela ? La nôtre, celle de nos enfants, celle de l’Univers ?

 

Pour Lui laisser enfin la place d’harmoniser la situation, je ne connais rien de mieux qu’un protocole EFT.

 

Voir l’article suivant :   Mon enfant passe le bac : tout va bien !  (Protocole EFT)

 

 

Ces deux articles, on peut les relire en pensant à de nombreuses situations différentes :
– peut-être que votre enfant n’en est pas encore au bac, qu’il va bientôt entrer en maternelle ou en CP, et que ça vous stresse déjà, trois mois avant la rentrée.
– ou peut-être qu’il a 40 ans et postule pour un poste de PDG
– ou qu’il vient enfin de décrocher un entretien d’embauche.

Vous n’avez que quelques mots à changer dans ces articles (surtout dans le protocole EFT) pour qu’ils s’appliquent à eux.

Et encore un autre point de vue : imaginez que vos parents font ce protocole en pensant à vous… ça devrait contribuer à guérir bien des vieilles blessures.

 

 

 

 

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