Noël, c’est toujours « joyeux » ?

Noël joyeux, ou Noël triste ? Il est essentiel de prendre en compte le ressenti et le vécu de chacun, pour que les “fêtes” soient des moments vraiment heureux.

Quand j’ai écrit cet article, c’était le premier Noël où nos enfants, jeunes adultes, n’étaient pas tous les deux près de nous. Petite pointe de tristesse à cette idée, même en sachant qu’ils vont très bien.

 

Dans de telles situations, et dans des pires, comment retrouver le sourire, et décider de passer malgré tout un Noël vraiment heureux ?

Pour cela, il est nécessaire de ne pas s’arrêter aux images stéréotypées de Noël, mais de retrouver  le sens profond de cette fête. (voir mon article de l’année dernière sur la symbolique de Noël)

 

 

Noël quand tout va bien.

Quand on a des enfants petits, Noël, c’est avant tout une occasion de leur faire plaisir ; la joie des parents, c’est de les voir s’émerveiller devant le sapin, les décorations, l’atmosphère festive, les cadeaux (pas forcément démesurés !).

C’est aussi les retrouvailles avec la famille, si elle est chaleureuse, si le plaisir de la revoir est vraiment sincère.

 

déco table Noël

Et encore, la créativité dont on fait preuve en décorant la maison et en cuisinant … quand on aime faire tout cela .

Mais « la joie de Noël », c’est quelquefois plus compliqué…

 

Noël quand ça va moins bien, Noël triste…

J’ai cherché sur Internet « Noël triste », et lu quelques articles. J’y ai noté plusieurs griefs contre « les fêtes » :

  • Le ras-le-bol devant la folie commerciale que sont devenus Noël et le Jour de l’An.
  • Le stress créé par « l’obligation de faire la fête » : une montagne de choses à faire, à une période de l’année où on est souvent fatigué;  et une autre montagne : celle des dépenses, dont on se passerait bien…   Comme le dit une amie : «  Cette année, pas de grande cuisine, et pas de dinde… parce que j’ai réalisé qu’à Noël, d’habitude, la dinde, c’était moi ! »
  • Les réunions de famille « obligatoires » : on aimerait  bien, quelquefois, ne pas traverser le pays dans un sens pour passer Noël chez ses parents, puis dans l’autre sens, pour le Nouvel An chez les parents du conjoint… Pourquoi Noël n’est-il pas en été, ça serait moins dur ! 😉
  • J’y ajoute un autre aspect,  plus profond, celui des réunions de famille : sous les sourires de surface, se cache une foule d’émotions plus ou moins réprimées. Il suffit de s’intéresser à la psychogénéalogie, mieux, de participer à des Constellations Familiales, pour en être amplement convaincu.
  • Encore pire : une accentuation du sentiment de solitude, une réactivation des deuils, des séparations, de la nostalgie du passé. Et le plus douloureux, c’est que pendant « les fêtes », la tristesse est un sujet tabou : réjouissances obligatoires, de gré ou de force ! Ou alors “Taisez-vous, ne gâchez pas l’ambiance…”.

 

Surmonter cette tristesse.

Ce n’est pas les solutions qui manquent, pour sortir de la déprime : passer Noël avec des amis qui sont aussi seuls ce jour-là, aider d’encore plus démunis en participant à des œuvres solidaires (Secours populaire, Croix Rouge, etc), ou même regarder avec plaisir un film qu’on aime, lire un bon livre…

Pourtant… certains restent seuls, à ruminer  leurs idées noires. Leur entourage en remet quelquefois  une couche : « Fais un effort, bouge, fais quelque chose ! ». Ils répondent sans enthousiasme : « oui, je vais essayer, je vais peut-être contacter Untel »… mais en fait : rien, c’est trop dur. Ou encore leur réponse est plus claire : « Arrête de m’embêter avec ça ! ».

Pourquoi ?

Parce qu’entre eux et leur désir d’être bien, se tient  une grande barrière : celle de leurs émotions douloureuses. Les mots « Noël, fêtes », et même dans ces circonstances, le mot « bonheur », appuient cruellement sur leurs blessures émotionnelles, ce qui les empêche de chercher des solutions.

 

La barrière du Cerveau émotionnel

Quand un stimulus produit une émotion douloureuse, l’amygdale le considère comme un danger, donc recherche des solutions pour le fuir, d’où le repli sur soi. Alors, recontacter des amis, faire du bénévolat ?  « Pas envie. On verra l’année prochaine »  (Tu parles ! J’y  croirais presque … lol).

 

Et pourtant… la solution est toujours la même : si une barrière nous sépare du bonheur, il faut  l’ouvrir,  en déprogrammant les blocages émotionnels / énergétiques qui constituent cette barrière.

Je ne dis pas qu’un protocole EFT soit la seule solution à un Noël triste, mais c’en est une. Vous en trouverez un dans l’article suivant : Protocole EFT : Pour un Noël VRAIMENT joyeux

 

Un autre point de vue

Après avoir déverrouillé la barrière du cerveau émotionnel, on cherchera à adopter un point de vue plus serein sur Noël : Noël, c’est avant tout la fête du solstice d’hiver, la Lumière qui renaît au milieu des ténèbres.

– Oui, et alors ? … qu’est-ce que ça me change, à moi, à part le fait que les journées rallongent ?

– Depuis des millénaires (bien avant le christianisme), le solstice d’hiver est l’occasion  de fêtes qui aident à s’imprégner de l’idée de renaissance : quelle que soit l’obscurité qui nous environne, en d’autres termes, quelles que soient les circonstances qui nous font broyer du noir, quelle que soit la perception que nous avons de notre vie , il y a en nous une Lumière toujours présente, notre Sagesse Intérieure, la Source d’un bonheur toujours possible… s’appuyer sur Elle nous aide à remonter la pente, à changer notre vision du Monde.

 

Cette idée sera développée dans : Noël, fête de la Lumière… en nous.

Le prochain article, Protocole EFT : Pour un Noël VRAIMENT joyeux, a pour but de s’imprégner davantage de ce point de vue.

 

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2 réflexions sur “Noël, c’est toujours « joyeux » ?”

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