Ce que j’ai appris en écrivant ces deux articles (tappings pour aimer l’informatique).

3.1. ordi, avec Yess !

Tout d’abord, ce protocole (cf article 1 et 2) a vraiment bien fonctionné; après l’avoir écrit, j’ai repris le tutoriel sur lequel j’avais « coincé », je l’ai terminé sans problème, et je me suis même demandé comment j’avais pu le trouver difficile.

 

Comment ais-je eu de telles difficultés avec un tutoriel aussi simple ? La réponse est évidente : parce que mon Cerveau émotionnel s’était fabriqué un mur infranchissable, à travers cette image d’informaticien fou, auquel je n’ai évidemment pas envie de ressembler.

 

Je ne m’attendais sincèrement pas à ce qu’une image aussi saugrenue des informaticiens puisse avoir un tel poids. J’ai connu depuis de nombreuses personnes excellentes en informatique, y compris des informaticiens professionnels : ils ne ressemblent en rien aux savants fous et dangereux dont je parlais plus haut…. Pourtant, ils devenaient invisibles,  face à  mes vieux cauchemars.

 

 

Les images « fossiles »

Malgré tout, cette image vieille de 40 ans était restée intacte, comme un véritable mur qui bloquait ma compréhension en informatique. Pourquoi ? Probablement parce que je ne RESSENTAIS pas la peur que m’inspiraient ces apprentis sorciers.

 

–          Analyser les dangers de l’informatique relève du cerveau rationnel. Un peu aussi du cerveau émotionnel, parce qu’on se SENT plutôt intelligent quand on fait ce genre d’analyse.

 

–          Critiquer ces informaticiens relève en partie du cerveau émotionnel (parce que quand on critique quelqu’un, quand on se moque de lui, une partie de nous se croit supérieure à lui, donc RESSENT une joie malsaine, ce qui nous rassure un peu, provisoirement) ; mais elle relève aussi du cerveau rationnel, qui traite les perceptions qu’il a de sa victime, de façon à en tirer des raisons de la dévaloriser.

 

–          RESSENTIR la peur…  comme tout ce qui est « ressenti », ce phénomène relève du cerveau émotionnel ; j’explorerai quelques pistes à ce propos, ci-dessous.

 

 

Ressentir la peur… ou pas.

La peur saine est un signal d’alarme, avertissant qu’il y a un danger quelque part, et qu’il faut trouver une solution immédiatement.
Elle se veut donc, comme toute émotion, un préalable à l’action (« é-motion » vient de « ex movere » : agir, à partir de quelque chose). Un préalable à l’action, d’accord : mais à laquelle ?
Quand on se sent complètement dépassé par le problème …  la peur subsiste.

 

 

Le refoulement

Autre problème, très différent : que FAIRE de cette peur ?

 

On ne sait pas comment la faire disparaître, et il faut bien continuer à vivre, alors qu’en faire ? à cette interrogation, le psychisme a une réponse :  c’est le refoulement.

 

Si elle n’est pas très intense, ou encore qu’elle se présente souvent à cause de circonstances extérieures, cette peur sera stockée à un endroit d’accès plutôt facile, dans le subconscient, on dira … au premier ou deuxième sous-sol.

 

Si on n’a aucun espoir de trouver l’action qui permettra d’en guérir, elle sera stockée bien plus profondément, peut-être au 50e sous-sol ; c’était sans doute là que sévissaient mes « informaticiens fous ».
Notre psychisme sait ce qu’il fait : ces différentes formes de refoulement ont réellement des avantages… mais pas seulement, on s’en doute bien.
Avantages :

1. Cette peur n’occupe plus notre conscient, on peut donc passer à autre chose, ce n’est pas une peur obsessionnelle.

2. Sauf en cas de réactivation de cette peur, elle ne nous fait plus fabriquer de synapses noires, elle reste en sommeil, et ne consomme plus notre énergie. Ces deux avantages sont fondamentaux, sans eux, on ne pourrait tout simplement pas continuer à vivre.

 

Inconvénients :

1. Cette peur est toujours là. Elle n’a diminué en rien. Elle forme une sorte de « kyste émotionnel », un ECHO (Energy Consciousness HOlogram). Elle a le fonctionnement psychique de l’âge où elle s’est créée.

2. Elle se réactive en fonction des circonstances extérieures : puisqu’elle est stockée  physiquement dans l’amygdale, cette peur sur-stimule cet organe, et bloque ainsi la réflexion et la mémoire. D’autre part, cette peur se renforce tant qu’elle est plus ou moins consciente. J’imagine que chaque fois que je paniquais devant un nouvel apprentissage en informatique, mon inconscient fabriquait quelques millions de synapses noires, renforçant ainsi le « kyste émotionnel » qu’on pourrait appeler « danger, informatique à l’horizon ! »

3. Ce genre de peur peut sortir « comme un diable de sa boîte », aux moments les plus inattendus : je ne parle pas ici de mes cauchemars avec l’informatique, ceux-là, ils ne sont pas nouveaux. J’ai failli comparer cette peur à une éruption volcanique, mais l’idée du « diable dans la boîte » est encore plus précise : le « diable » est collé sur un ressort comprimé, dans la boîte fermée. Dès que des circonstances « extérieures » entrouvrent le couvercle, il sort brutalement, provoquant des effets imprévisibles.

 

 

Les stratégies

Les peurs sont refoulées dans les « sous-sols » de l’inconscient PARCE QUE : on ne sait pas quelle ACTION faire pour qu’elles n’aient plus de raison d’être.

 

Refouler une émotion, c’est comme enfouir au fond d’une cave  un signal d’alarme qui hurle : on ne sait pas faire l’action qui fera en sorte qu’on puisse le débrancher sans inquiétude ; mais le bruit qu’il fait est intolérable. Pour pouvoir continuer à vivre, on est donc obligé de l’éloigner.

 

Pourtant, à certains moments, la porte de la cave est entrouverte, et ce signal se fait encore entendre. On ne sait toujours pas comment en tenir compte, alors, on cherche simplement à refermer la porte.

 

Pour cela, les interminables analyses « très intelligentes », les critiques de l’autre, les moqueries sont des stratégies assez efficaces : elles permettent toutes de nous recréer quelques synapses roses, au moins à un niveau conscient. C’est rassurant de se sentir « très intelligent », « supérieur » à celui qui est vécu comme un agresseur : cela suffit à refermer la porte de la cave, de façon à ne plus entendre les hurlements du signal d’alarme…. Provisoirement.

 

Remarque importante : je viens d’écrire que nos analyses des conséquences sociales de l’informatique POUVAIENT être une façon de fuir des peurs refoulées. Je n’ai bien sûr pas dit qu’elles ne servaient qu’à cela.

Tant qu’on réfléchit sincèrement, en utilisant harmonieusement les différentes composantes de notre cerveau, DANS LE SEUL BUT de prévoir les conséquences de nos choix de société, de manière à ce qu’ils soient bons pour nous tous, il n’y a aucun problème, évidemment. Mais nos stratégies de fuite devant nos angoisses peuvent, malgré tout, avoir des résultats intéressants. L’essentiel est de reconnaître le plus souvent possible, dans nos actions, quels sont nos buts, conscients et inconscients.

 

 

En résumé : difficultés d’apprentissage, et ECHOs.

Quand un apprentissage paraît très difficile et désagréable, c’est parce que, au cours de cet apprentissage, la conscience se heurte à un ECHO (ou à plusieurs).

 

Cet ECHO provient d’émotions qui ont été refoulées, parce qu’on ne savait pas quelle issue (action) leur trouver.

 

Ces émotions refoulées sont douloureuses. On cherche donc à les fuir à travers différentes stratégies : elles ont toutes pour but de nous rassurer, en fabriquant quelques synapses roses, en nous faisant momentanément vivre un certain bien-être.

 

L’ECHO peut être en totale contradiction avec nos connaissances actuelles, et / ou avec nos valeurs : peu importe. Ce qui permet de le repérer, ce n’est pas la logique. C’est notre ressenti, émotionnel et physique : si « ça bouge intérieurement », il se passe quelque chose, on l’observe, on l’écoute, en s’efforçant de ne pas tirer de conclusions trop vite : ce serait encore des rationalisations.

 

 

Résultat, pour moi, de l’écriture de ces 3 articles

Comme je vous l’ai dit, au cours de l’écriture de Protocole EFT pour aimer l’informatique  (2) : EFT pour un personnage du passé, j’ai pu effectuer sans problème le petit travail de rien du tout dont je me faisais une montagne.

 

Je ne me suis pas découverte une vocation d’informaticienne ; ce que j’adore faire, c’est d’écrire ce blog et des e-books, et d’être thérapeute. L’informatique reste pour moi un outil, qui me permet de réaliser tout cela. De plus, il me reste certainement d’autres aspects à traiter.

 

Mais l’informatique me paraît moins lourde, c’est comme si un poids était tombé de mes épaules. Avant, devant une difficulté à ce sujet (et TOUT en était une), ma question plus ou moins consciente était : « QUI pourra me débarrasser de cette corvée ? » ; maintenant, je me sens plus capable de chercher vraiment.

 

Ce texte fait partie de la suite de 3 articles :

1.  Protocoles EFT pour aimer l’informatique (1) : drôles d’informaticiens !

2.  Protocoles EFT pour aimer l’informatique (2) : EFT pour une personne du passé

3.  Ce que j’ai appris en écrivant ces deux articles (Protocoles EFT pour aimer l’informatique) .

 

 

 

4 réflexions sur “Ce que j’ai appris en écrivant ces deux articles (tappings pour aimer l’informatique).”

  1. Merci Claude pour cet article qui explique bien notre fonctionnement face aux peurs du passé. L’EFT nous donne un bon moyen de les dépasser ! Hé mais au fait, j’ai un truc qui me fait pas mal peur en ce moment (pour mon travail)… allez hop, je m’y mets !

    Christophe

  2. Je viens de lire ta page d’accueil, après ton « petit cours d’informatique », je me suis mise à explorer le plan du blog en utilisant « Ctrl F ». Et quand j’ai vu que tu parlais de tes « aventures » fatigantes avec l’informatique, j’ai commencé par ces articles !
    Incroyable, tous les blocages inattendus qui nous empêchent d’apprendre…
    Au fait, il me semble que tu as parlé quelque part d’ateliers EFT sur les apprentissages. Tu vas en faire bientôt ?

    1. Ah, l’informatique et moi, ça n’a pas toujours été une histoire d’amour. Mais ça permet de faire tellement de choses…

      Les ateliers sur les apprentissages, c’est un projet qui me tient vraiment à coeur, et que je réaliserai certainement en 2016.

      Mais je ne sais pas encore quand : pour le moment, « EFT Abondance » m’intéresse de plus en plus, les émotions et croyances en dessous les problèmes d’argent posent des tas de questions, et j’ai toujours envie de mieux comprendre tout ça… ce qui donne encore des nouveaux ateliers là-dessus.

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