Une première chose : on n’a pas TOUJOURS peur de dire non. Et quand on a peur de dire non, ça ne veut pas dire qu’on est méchant, stupide, « lâche », et qu’on devrait avoir honte. Surtout pas.
La peur de dire non, c’est fréquent. On peut s’obliger à dire oui en se faisant croire que c’est par gentillesse, ou qu’on est courageux, fort, de faire ce qu’on nous demande. Ou encore, que ce n’est pas si grave que ça, si nous disons oui une fois de plus, les conséquences ne seront pas horribles.
Joli, tout ça. Ça nous évite de voir qu’en fait, « à l’étage en-dessous de notre inconscient », on est terrorisé.
– Terrorisé ? tu y vas un peu fort, quand même… Il en faut plus que ça pour me faire peur, à moi.
– La voisine qui nous demande de garder son enfant alors qu’on avait prévu de se reposer, celui qui veut nous vendre un produit « fantastique », la belle-famille qui insiste pour nous inviter, ce n’est ni la Gestapo ni un bandit de grand chemin. Ils insistent trop, mais nous n’avons pas le pistolet sur la tempe.
– Ben oui, alors, il n’y a pas de quoi avoir peur.
Rationnellement, non. Dans l’inconscient, si, et beaucoup, même. En effet, si nous nous sentons aussi mal dans cette situation, c’est qu’elle réactive des peurs très profondes :
- Des mémoires de nos vies antérieures, des mémoires cellulaires de l’humanité, où nous avons été réellement menacés et tués par des bandits de grand chemin, des tueurs en tout genre.
- Des mémoires cellulaires de la planète, où nous avons été dévorés des millions de fois par des bêtes plus grosses que nous.
- Des mémoires d’enfant, elles-mêmes réactivations de ces anciennes mémoires : où Maman devient une sorcière et Papa un ogre quand ils nous obligent à faire quelque chose.
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Une bonne nouvelle
Une bonne nouvelle, donc. Se sentir tétanisé à la perspective de dire « un petit non de rien du tout » à « une petite dame de rien du tout », ce n’est pas le signe d’une lâcheté viscérale, fondamentale, redoutable, qui va nous attirer le mépris de toute la planète.
Se sentir tétanisé dans des circonstances aussi « simples » en apparence, c’est être momentanément absorbé par un « trou noir » des peurs de l’humanité. Ça arrive à tout le monde, bien plus souvent qu’on en a conscience.
Ce qui nous fait croire que c’est exceptionnel, c’est que :
- On a beaucoup de mal à s’avouer qu’on a peur: on se qualifie de lâche, d’anormal, quand ça nous arrive. Pour ne pas ressentir cette peur inexplicable, on va mettre de la « belle peinture » sur le mur qui se fissure, en se trouvant des « bonnes raisons » : « Je dis oui par gentillesse, je ne fais pas des drames pour si peu ».
- On est conditionné à n’avoir que deux types de réactions : être agressif, ou soumis. A toute allure, notre inconscient essaie l’une de ces solutions, puis l’autre, puis la première, en constatant chaque fois que c’est inefficace et dangereux. Pourtant, quand on sort un peu la tête de nos réflexes conditionnés, on peut trouver plus efficace.
- La plupart des gens n’ont pas conscience de cette « aspiration par un trou noir ». Parce que face au stimulus qui leur ferait ressentir cela, on a immédiatement une réaction programmée : agression ou soumission, le tout accompagné de « belles » justifications de leur attitude.
Qu’allez-vous faire, alors ?
Dire à la voisine que vous allez faire une thérapie complète pour vous délivrer de vos peurs inconscientes, avant de lui dire oui ou non pour le babysitting qu’elle vous demande ? Et même que vous allez d’abord guérir le trou noir de l’humanité, que vous reviendrez vers elle quand vous aurez sauvé le monde ?
Finalement, ça serait une façon plutôt créative de lui dire non, ça peut marcher… mais vous risquez (réellement, cette fois) qu’on vous regarde bizarrement dans votre quartier.
Il doit y avoir plus simple.
Votre problème n’est pas de sauver le monde tout de suite et à vous tout seul. Il est de pouvoir dire non à votre voisine, tranquillement, sans idées terrifiantes vis-à-vis d’elle ou de vous-même. En d’autres termes, que cette « gentille madame » ne soit plus pour vous un déclencheur de terreurs souterraines incontrôlées.
Et cette situation peut même faire grandir en vous un réflexe : « situation stressante => je pense à me détendre et à confier la situation à ma Sagesse Intérieure ; et j’imagine même qu’il existe une solution, bonne pour nous tous. ».
Puis, si vous disposez d’un peu de temps avant de répondre oui ou non, ce protocole EFT vous aidera à vous sentir mieux pour prendre une décision qui soit vraiment la vôtre.
Pour aller plus loin
L’EFT est un outil très simple, EnFanTin; il vous permettra de résoudre vous-même (éventuellement avec l’aide d’un protocole comme celui-ci; ou tout seul) une grande partie de vos difficultés, sur le moment même où elles se présentent, et tout cela, en quelques minutes. Magique !
Mais quelquefois des problèmes résistent. Ceux-là risquent de vous faire perdre un temps précieux …et souvent de l’argent ! Parce que la peur de dire non peut vous faire acheter des choses inutiles, elle vous amène à accepter de prêter de l’argent alors que vous sentez très bien que vous n’en reverrez jamais la couleur.
C’est dans ces moments qu’il est urgent de vous faire aider, il vaut mieux le voir comme un investissement (pour votre temps, votre argent, et surtout votre joie de vivre !). C’est pourquoi je propose des séances individuelles, ainsi que des ateliers sur de nombreux sujets différents.