Psychogénéalogie : la puissance des ancêtres

psychogénéalogieNous faisons partie d’un égrégore puissant, créé par ensemble des émotions vécues par notre famille, jusqu’à des ancêtres lointains.

En d’autres termes, certaines de nos croyances peuvent résulter de fidélités inconscientes à de lointains aïeux que nous n’avons même pas connus.

Vous avez peut-être passé des années à « décortiquer » la relation à vos parents, les moindres détails de votre enfance, sans enlever pour autant le poids qui pèse sur vous. Et s’il était en rapport avec vos ancêtres ? 

Oui, mais comment recueillir les informations nécessaires ? Je ne vais pas me lancer dans un tel travail d’historien : éplucher les registres d’état civil pendant des années, et pour trouver quoi ? Les infidélités des uns et des autres, les larmes des femmes battues, les jumeaux éphémères, les fausses couches et avortements et la façon dont ils sont vécus, les secrets familiaux en tout genre, en fait … tout cela ne figure pas dans les registres !

– Bien sûr. Mais vous verrez dans la suite de l’article qu’il existe des façons de faire bien plus simples, et surtout plus efficaces. 

Psychogénéalogie : quelques exemples de la force de l’inconscient familial.

Quelques exemples, très brièvement :

– Un délinquant peut l’être par « fidélité » inconsciente à un ancêtre emprisonné, considéré comme la « honte de la famille ». (voir : « Sauver Grand-grand-Papy »)

– Il y a des  « familles de femmes » : les maris y sont nettement mis au second plan, les garçons moins aimés que les filles, et c’est vraiment lourd pour eux. Le problème originel est par exemple une arrière-grand mère morte en couches.  Il a résulté de ce choc une « solidarité des femmes », qui ont développé une méfiance vis-à-vis des hommes.

– Quand je faisais des ateliers « EFT Abondance », plusieurs clientes antillaises m’ont parlé de leurs difficultés avec l’argent, et avec le « droit » d’être heureuses : comme si rien de tout cela ne pouvait être simple, fluide.Dès qu’on creusait un peu, à peine, on retrouvait des mémoires d’esclavage : « toi, tu n’as pas droit à tout cela; tais-toi et va bosser. » Mémoires familiales, et même mémoires de tout un peuple…

– Une culpabilité inconsciente peut se transmettre pour des « méfaits » n’ayant plus rien à voir avec nos valeurs contemporaines : imaginez le drame que représentait une fille-mère ou un homosexuel dans une famille du XIXe siècle… Quand on y pense maintenant, on se dit : « où est le problème ?! ». Et pourtant, la culpabilité demeure, tant qu’elle n’a pas été évacuée, évidemment.

Plus généralement, on assiste à une transmission d’émotions et de valeurs, conscientes ou inconscientes, à travers plusieurs générations : elles ne sont pas toujours négatives, heureusement (familles de musiciens, de voyageurs, …), mais elles peuvent l’être, et terriblement : répétitions d’accidents, de maladies graves, de procès, de meurtres. (voir : Menace sur les bébés)

Mais ce n’est pas une fatalité !

Il est essentiel d’englober la psychogénéalogie dans toute forme de travail sur soi.

Un exemple très émouvant de secret familial brillamment dépassé : l’écrivain Alexandre Jardin, maintenant engagé à fond dans l’action associative, parle de son grand-père, secrétaire de Laval et probablement responsable de la rafle du Vel’ d’hiv’ (voir son livre : « Des gens très bien ».)

J’ai été tellement bouleversée en écoutant cette interview que j’en ai encore froid, au moment où j’écris : alors, une suggestion, tapotez en même temps ! Ce sera aussi un travail de psychogénéalogie.

 

Extrait de l’interview:

Suite à la question : « Vos anciens lecteurs, ceux de vos romans, vont-ils vous suivre sur vos livres actuels ? « , Alexandre Jardin répond :

« Le seul truc qui me foute la trouille sur terre, c’est de mourir avant ma mort; or j’ai 46 ans, c’est l’âge qu’avait Papa lorsqu’il est mort. Et j’ai voulu régler cette affaire avant de franchir cet âge-là. Parce que Papa est mort, de cette cécité [se cacher le passé familial] ! Parce que toutes les familles qui ont un énorme merdier comme ça, et qui se taisent, sont des familles qui meurent! … Le rapport qu’on entretient avec le vrai, c’est la vitalité ».

 

La clé : pardonner tout de même

« Le rapport qu’on entretient avec le vrai, c’est la vitalité », c’est certain. Cacher / se cacher des pans entiers de sa propre histoire, et de son histoire familiale, demande une énergie psychique considérable, usant les personnes jusqu’à les faire mourir.
Comme le dit Alexandre Jardin, « on peut mourir de cette cécité », individuellement et collectivement.

Mais, de mon point de vue, ce n’est qu’une première étape. La seconde est le pardon : non-jugement, et détachement émotionnel de tout ce passé.

  • Non-jugement : notre réflexe de juger et de vouloir punir  à tout crin  est à la base des guerres, et de tant d’horreurs. « Nous on est les bons, ça nous donne le droit de faire n’importe quoi aux méchants, ceux d’en face, parce qu’ils le méritent (ou ça nous donne au moins le droit de les détester, de les critiquer sans fin : ce n’est pas beaucoup mieux, c’est une agression aussi, sur le plan énergétique) »….C’est bien logique, tout ça ? D’autant plus que les « méchants » pensent exactement la même chose de « nous les bons », avec la même sincérité et la même conviction… on voit quelles seront tôt ou tard les conséquences de cette logique dangereuse. »Tous les êtres cherchent le bonheur, et cherchent à éviter le malheur, tous; mais certains passent par des moyens qui nous paraissent  étranges, incompréhensibles », dit en substance le Dalaï-lama. Je préfère de beaucoup ce point de vue.
    Mais quand je dis cela, on me répond souvent  : « Mais on ne va quand même pas laisser les gens faire n’importe quoi ! ».  Alors, je réponds tout de suite à cette réflexion par cet article.
  • Détachement émotionnel : « Ce à quoi on résiste persiste », dit Jung. Et, d’après la Loi d’Attraction, ce à quoi on résiste attire encore plus des mêmes ennuis (puisque résister émotionnellement à quelque chose revient à se polariser dessus, donc à l’énergétiser, donc à attirer encore plus de la même chose).
    Etre détaché émotionnellement d’un événement ne consiste ni à devenir amnésique, ni à le refouler. Cela consiste à s’en souvenir quand on en a besoin, mais sans émotions particulières : ni tristesse, ni colère. Pouvoir en parler sereinement quand c’est nécessaire, sans plus.

Pour aller plus loin

Avez-vous, vous aussi, des ancêtres « compliqués », à qui il vous semble presque impossible de pardonner ?

Ou tournez-vous en rond dans des « pourquoi » et « comment » concernant votre vie actuelle ? la solution est peut-être en amont…

Ou encore une partie de vous se sent enfermée dans des traditions familiales et souhaiterait s’en échapper ?

Si vous avez envie d’y voir plus clair dans les complications de vos ancêtres, je vous propose de vous accompagner à travers des  séances individuelles, où vous pourrez  :

  • mieux comprendre l’origine de vos difficultés, dans le cadre d’une écoute bienveillante.
  • commencer à les effacer en utilisant avec moi des outils très efficaces : d’abord l’EFT,  de plus en plus souvent combinée à quelques autres (sophrologie, Rêve Eveillé, magnétisme, et d’autres…)

2 réflexions sur “Psychogénéalogie : la puissance des ancêtres”

  1. j’ai entendu parler de l’eft il y a dix ans mais ne pratique que depuis trois mois. Je pratique tous les jours, car je ressens un soulagement immédiat quelque soit le sujet à travailler. je le conseille autour de moi et même les sceptiques reconnaissent l’efficacité de cette méthode. merci pour votre site et vos partages

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