La signification de la Damnation de Faust ne m’avait jamais semblé évidente. Don Juan fait un pacte avec le Diable, qui réclame son dû à la fin de la pièce; la statue du Commandeur s’écroule, et emporte le riche séducteur en enfer, sans son argent ni ses conquêtes.
Pourquoi tout cela ? Simple menace chrétienne, pour entretenir les gens dans la peur du démon et le refus de toute forme de plaisir ?
Certainement oui. Mais les débuts du Parrain ont, à mes yeux, « changé le casting » de cette pièce.
Le pacte avec le Diable
Dès la première image, « Don Juan », pourtant pas séducteur pour deux sous, réclame vengeance à Vito Corleone, pour une terrible agression qu’a subi sa fille. Toujours prêt à aider son prochain, cet étrange assistant social promet de faire châtier les deux coupables, en échange, à l’occasion, de quelque menu service.
Mais « ce ne sera peut-être pas nécessaire », susurre-t-il d’un ton paternel…
Vous avez vu ? Qui est le Diable, et la Statue du Commandeur ?
Brrr…
Bon, c’est tout pour aujourd’hui. 😉
Mais bien sûr, j’attends (et j’espère) vos commentaires !
Merci 🙂
Cet article fait partie de la série :
1. Le Parrain (the Godfather) : Présentation des 3 films, et de la série d’articles.
2. Le Parrain : la logique interdite.
3. Le Parrain : la Tradition Familiale.
4. Le Parrain et la Damnation de Faust
5. Le Parrain : psychogénéalogie.