Nous nous sommes souvent habitués à croire que ce que nous avons de positif (nous-mêmes, ou les autres), c’est de l’illusion ou de l’hypocrisie. C’est comme si nous imaginions que les nuages sont plus durables que le soleil, ou que nous choisissions de nous appuyer délibérément sur des planches pourries, en croyant systématiquement que celles qui ont l’air solides sont des pièges.
C’est quelquefois vrai, bien sûr :
On peut se faire des illusions, vouloir en toute sincérité emmener les autres dans nos miroirs aux alouettes, parce qu’on croit que c’est bon pour eux et bon pour nous. Bien sûr, il est dangereux d’être trop naïf, de se mentir, de ne pas vouloir voir les choses en face.
On peut croiser des gens hypocrites, délibérément menteurs : réellement « trop polis pour être honnête », frimeurs, mythomanes; ils donnent une image positive en apparence, mais fausse.
Bien sûr, tout cela existe. Et bien sûr, la méfiance est utile. Quand elle sert réellement à discerner le vrai du faux.
MAIS :
On en arrive souvent à développer un véritable réflexe de « jeter le bébé avec l’eau du bain ». Par simple habitude de pensée, on va se méfier systématiquement de tout ce qui semble beau et agréable, y compris en nous-même : « bof, c’est trop beau pour être vrai ». Et donc, faire plus confiance aux planches pourries qu’à celles qui ont l’air solides.
On en arrive donc à oublier qu’il existe des planches solides : alors on boit la tasse tellement souvent qu’on renforce la croyance : « tout est pourri dans ce monde, même ce qui a l’air bien au départ ». Voilà, la boucle est bouclée.
Conséquences :
- On passe à côté des solutions qu’on cherche
- On attire les mauvaises solutions (Loi d’Attraction)
- On entretient le négatif chez les autres et nous-mêmes.
- Le comble : on se méfie même (et surtout !) de notre Sagesse Intérieure.
1. On passe à côté des solutions qu’on cherche.
Des gens se plaignent de la crise économique, tremblent de perdre leur emploi ou l’ont déjà perdu, et : quand on leur parle des solutions qui se développent sur Internet et des informations gratuites qu’ils peuvent trouver très rapidement, ils n’essaient pas, ne se renseignent pas du tout, persuadés que « c’est trop beau pour être vrai, c’est sûrement de l’escroquerie ». Même chose quand des gens parlent pendant des heures de leurs maladies, et que je suggère l’EFT et d’autres techniques. Je leur propose de leur faire essayer gratuitement, ou au moins de se documenter sur Internet.
Réponse : – oh, tous ces trucs-là, si ça marchait, ça se saurait.
– ça marche : essaie ! Tu ne peux pas avoir d’opinion sans avoir essayé…
– oh non, ça ne m’intéresse pas ces trucs-là, je n’ai pas le temps, j’ai autre chose à penser, moi.
2. On attire les mauvaises solutions
À force de se dire qu’il n’existe que celles-là, on finit par les attirer, c’est une conséquence de la Loi d’Attraction.
On tombe alors dans des pièges bien plus gros que ceux, réels ou imaginaires, qu’on aura dénoncés. Et par dessus le marché, on ne s’en rend même pas compte… on va dans les mêmes impasses que tout le monde, donc on ne s’en aperçoit pas. On accepte l’idée que « dans le contexte économique actuel, on ne peut pas s’en sortir », et on finit dans la misère. On accepte la perspective qu’on « a une maladie incurable » et on ne cherche pas d’alternative.
Je suis tellement triste de voir toutes ces souffrances soigneusement cultivées…
3. On entretient le négatif chez les autres et chez nous-mêmes.
Toujours en conséquence de la Loi d’Attraction, la première chose qu’attire une pensée, c’est …. ? Une pensée analogue, c’est logique. En conséquence : quand on commence à ruminer des « c’est trop beau pour être vrai, c’est sûrement nul », notre inconscient va nous donner de quoi continuer dans le même style; nous allons mettre trouver des arguments, renforcer cette pensée jusqu’à la rendre encore plus prégnante.
Savez-vous qu’en une heure de ruminations sur un même thème, on double le nombre de synapses qui le concernent ?
Donc, imaginons que vous avez 1000 synapses noires au sujet de « C’est la crise, il n’y a pas de solution, tous ceux qui en cherchent sont des escrocs ou des naïfs ». Vous en parlez pendant une heure, ça vous fait 2000 synapses noires, pas mieux pour vos interlocuteurs; vous ruminez ensuite une autre heure, ça vous en fait 4000, et ainsi de suite : 8000, 16000, etc. Toujours envie de continuer ainsi ???
4. Le comble : on se méfie même (et surtout !) de notre Sagesse Intérieure.
Logique !
- Elle est bienveillante,
- et elle a des solutions qui « risqueraient » de nous rendre heureux.
Elle remplit donc tous les critères qui déclenchent un branle-bas de combat dans notre cerveau émotionnel.
« Donc » : il se méfie ! Et il se méfie tellement vite qu’on n’a même pas le temps d’entendre le message de notre Sagesse Intérieure, ou si peu. Si, quelquefois, une fois la « bêtise » faite, nous nous disons : « oh, j’avais bien senti qu’il ne fallait pas faire ça… ». Mais on l’a fait quand même.
J’aime mieux dire : « nous empêchent de réfléchir », parce qu’il n’y a pas le sous-entendu que je perçois dans le mot « dispenser » : « espèce d’idiot, tu ne veux pas réfléchir ! ».
Quand on doute de tout, ou qu’on croit n’importe quoi, la cause profonde est une mémoire, un conditionnement à se rebeller ou à se soumettre. Il nous fait alors tourner en rond dans notre cerveau émotionnel : ce qui bloque la logique et l’intuition.
Des suggestions
Je n’ai pas osé dire « des solutions » pour ne pas mettre vos « enfants intérieurs » en panique… 😁😂
Alors, une suggestion : un peu d’EFT, tout(e) seul(e) ?
- « Même si une partie de moi a peur d’être déçu(e) chaque fois quand on me dit qu’il y a des solutions à mon problème, je m’ouvre à l’idée que peut-être, peut-être, c’est un peu vrai; et j’envisage de réfléchir à ces solutions, maintenant. »
- Ou encore : « Même si je me sens très fort(e) quand je refuse tout ce qu’on me propose, je peux envisager de me sentir fort(e) et heureux(se) autrement, en m’appuyant davantage sur ma Sagesse Intérieure, par exemple ».
Et une deuxième suggestion : de l’EFT, avec mon aide
Pour en savoir plus : cliquez ICI.
En attendant, voyez-vous des moments dans votre vie où vous avez « préféré des planches pourries » ? Ou d’autres moments, où vous avez failli le faire, mais où vous avez redressé la barre à temps ?
Si vous voulez bien en faire part dans les commentaires… Merci 🙂