Pourquoi les héritages font-ils souvent exploser les familles ?

enjeux affectifs des héritages

Qui n’a pas connu de famille brisée au moment d’un héritage ? Des familles où chacun a l’impression qu’il est la pauvre victime de pilleurs de tombes… avec qui il a pourtant joué quand ils étaient petits. 

Comme si le chagrin du deuil ne suffisait pas, les problèmes liés aux héritages ajoutent souvent bien d’autres déchirements. 

Voici quelques clés pour comprendre ce qui se joue sous ces drames, pour comprendre les enjeux affectifs des héritages. 

 

Une clé principale : l’argent symbolise souvent l’amour.

Cela, peut surprendre à priori.
Pourtant… C’est une clé de décodage tellement importante pour comprendre ce qui se joue vraiment dans les conflits d’héritage, les contrats, en fait dans toutes sortes de partage. Et beaucoup d’autres éléments de compréhension découlent de cette clé étrange : 

L’argent symbolise souvent l’amour.



 

Bagarres au pied d’un cercueil

Pourquoi dans les héritages, des gens qui ne sont pas dans le besoin sont tellement sourcilleux sur la manière dont se fait le partage, et se sentent si souvent lésés. Pourquoi tant de familles éclatent, dans ce contexte, où il serait si souhaitable d’être solidaires ?

Une piste de compréhension très importante : l’argent et les biens matériels d’un héritage représentent très souvent l’amour des parents, c’est pour cela qu’ils deviennent tout d’un coup un sujet ultra-sensible.

Toutes les vieilles rancœurs remontent à la surface : même si les héritiers adultes s’entendent d’habitude plutôt bien, à l’intérieur d’eux, se disputent des milliers de petits gosses frustrés : « Tu m’as piqué mes bonbons quand j’avais 5 ans, alors, tu ne vas pas, en plus, recevoir autant d’argent, ça serait pas juste ! »

Si les « petits gosses » hurlent trop fort… la famille explose. Ah, s’ils savaient à quel point nous sommes tous multiples, et s’ils connaissaient l’EFT et la CNV !

On parle couramment d’avoir « sa part du gâteau ». C’est exactement l’image que les héritages évoquent : un goûter où chacun est persuadé d’avoir un peu moins que son frère ou sa sœur, ce dont il conclut que Maman « favorise toujours les autres ! »

 

 

Se battre pour des petites cuillères : pourquoi tel objet plutôt que tel autre ? 

Certains vont tenir particulièrement à un objet, d’autres à autre chose. Cet objet leur rappelle sans doute un souvenir important. Si le souvenir est conscient, et l’objet de peu de valeur, il est probable que les autres voudront bien entendre. 

Mais s’il n’y a aucune association d’idées consciente… Il faut chercher dans la symbolique des objets eux-mêmes : si le fils aîné tient à ce point à la voiture de Papa, on peut (peut-être !) voir cela comme un transfert de puissance, d’autorité, une reconnaissance d’un « droit d’aînesse » fantasmé depuis des siècles par l’inconscient collectif. 

Souhaiter prendre le dessus de lit de la chambre des parents peut signifier un désir d’être encore sous leur protection, enveloppé de leur tendresse, qu’on l’ait vraiment vécue, ou seulement souhaitée désespérément… là enfin on peut l’avoir, et on y tient ! Mais comme on ne veut pas se l’avouer… on tient à ce dessus de lit, et on se battra pour l’avoir, un point c’est tout !

Mais aucun de ces décodages n’est systématique, il ne s’agit que de pistes, c’est évident ! Juste une façon de rappeler qu’il faut chercher bien au-delà de la logique. 

 

Les étages des héritages

C’est utile de comparer l’inconscient à un ensemble de sous-sols, cela donne un guide de réflexion simple et efficace. En ce qui concerne les enjeux affectifs des héritages, on peut prendre l’exemple suivant , concernant trois frères et soeur, attelés à la tâche difficile de vider la maison de leurs parents décédés : Jean, Pierre, Sophie. 

 

  • Niveau conscient (rez-de chaussée) . Pierre aimerait avoir une bibliothèque qu’il a toujours trouvée belle, et qui justement, s’harmoniserait très bien avec son salon. Il joindrait ainsi le côté pratique avec un souvenir attendri : ce meuble ne sera pas « un meuble comme les autres », mais il restera un objet, fonctionnel, pas une relique intouchable. 

  • Deuxième sous-sol : Jean est l’aîné, il a très mal vécu la naissance de son frère. Comme dans beaucoup de familles, sa peur de ne plus être aimé, son sentiment d’abandon, n’ont pas été suffisamment prises en compte à ce moment. Il en est resté un véritable traumatisme. dont personne n’est réellement conscient, même pas par lui : « Pas grave, je ne m’entends pas très bien avec mon frère,  mais c’est comme ça, on ne peut pas s’entendre avec tout le monde. ».
    Ses parents, qui ne savaient tout simplement pas faire face à cette situation :parce que l’immense majorité des gens ne mesure pas l’importance d’avoir des connaissances sur le psychisme.
    Alors, chaque fois que Jean peut contrarier Pierre, il y va de bon coeur ! A plus forte raison quand il s’agit de lui « piquer ses jouets », ce qui lui donne l’impression de reprendre enfin son dû : l’amour de Papa et Maman.

    A l’âge adulte, les « jouets » sont des meubles, des maisons, des voitures, divers objets, et de l’argentMais ni Pierre ni Jean n’ont conscience de ce qui se joue, sous cette histoire de bibliothèque. D’où le fait que je parle ici de « deuxième sous-sol. »

  • Premier sous-sol : Sophie est triste de voir ses frères se quereller encore une fois (chez elle aussi, ça laisse quelques traces), et elle a un petit pincement au coeur en pensant à cette bibliothèque. Pas assez fort pour qu’elle se mêle à leur dispute, heureusement ! Mais si elle écoutait son ressenti du moment,  il lui apporterait des souvenirs attendris : tous les soirs, son Papa et elle choisissaient ensemble un livre dans cette bibliothèque, et il lui lisait une histoire … « Premier sous-sol », parce que la cause de l’émotion n’est pas difficile à retrouver. 

 

Et dans les nombreux autres sous-sols se cachent, bien plus profondément :

  • les charges magnétiques des objets, (c’est normal qu’ils agissent : nous sommes tous des champs magnétiques)
  • des souvenirs inconscients mais bien présents, et qui influent sur nos actes comme un marionnettiste sur les personnages qu’il agite : souvenirs d’autres vies, souvenirs transgénérationnels, souvenirs du stade foetal… 

 

 

Des outils pour « nettoyer ces sous-sols »

1. Des ebooks accompagnés de nombreux protocoles EFT en mp3 : voir la catégorie « Abondance sereine et équitable« 

 

2. Des ateliers LIVE sur Internet, gratuits ou à prix très bas. 

J’y créerai des protocoles EFT en direct, à la demande des participants. Et que vous en proposiez ou non, vous profiterez de toute façon des bénéfices partagés. 

Pour en savoir plus, et voir à quelles dates ils ont lieu: 

enjeux affectifs des héritages

 

3. Mieux encore : des séances individuelles, où nous chercherons ensemble dans quels « tiroirs cachés » de votre inconscient se trouvent l’argent, où plutôt les blocages émotionnels qui vous empêchent d’y accéder. 

 

Cela demande souvent une véritable enquête, en cherchant des éléments dans votre enfance,  dans les croyances de votre entourage, et encore plus souvent dans l’inconscient collectif de votre famille.

Ce sera sans doute un excellent investissement ! 

Pour en savoir plus, et, si vous le souhaitez,  prendre rendez-vous avec moi, cliquez sur la bannière ci-dessous : 

 

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