Quand nos « explosions de cerveau reptilien » se produisent-elles ?
On peut voir dans cet article (Cerveau reptilien) les modalités de son fonctionnement.
Ici, on se demandera quand et pourquoi se déclenche-t-il, et dans quelle mesure les techniques de développement personnel peuvent-elles :
- limiter les dégâts « après explosion »,
- et même, en amont, éviter ses réactions en chaîne.
Après « l’explosion » :
- Des techniques comme l’EFT permettent de ne pas mettre la colère sous le tapis : on exprime les « bêtises » qui viennent, aussi absurdes, contradictoires et « méchantes » qu’elles veulent ; en fait, on relâche la vapeur de la cocotte-minute, et on évite d’entretenir des synapses noires par la suite.
- Ensuite, des respirations profondes, où on insiste sur l’expir, permettent si nécessaire d’évacuer le reste des tensions. Puisque l’expir neutralise les restes d’adrénaline et de cortisol (hormones du stress), et secrète de l’acétylcholine (calmant).De mon point de vue, on a aucune envie de les faire avant, tant que le cerveau reptilien se croit encore en danger. Il n’est « pas fou » ! il ne va pas poser les armes (l’adrénaline), quand « l’ennemi » est encore menaçant.
En amont :
En fait, les « explosions de cerveau reptilien » se produisent chaque fois qu’une situation déclenche une bombe à l’intérieur de notre inconscient. Des bombes, on en a tous en nous : entre notre incarnation actuelle, nos incarnations passées, notre inconscient familial, et l’inconscient collectif de l’humanité, notre inconscient est un véritable champ de mines.
Ces mines cachées, contrairement aux « vraies », ne s’expriment pas toujours sous forme d’explosion.
Elles peuvent utiliser les deux autres modes d’expression du cerveau reptilien : la fuite, et le figement. C’est là où devant certains déclencheurs, on va trouver toutes sortes de tactiques d’évitement : mais ce n’est pas le sujet de cet article.
Le travail sur soi va donc consister à faire du déminage : chercher consciemment, dans notre champ de mines personnel, quelles bombes sont les plus susceptibles d’exploser.
Comment faire ce travail de déminage ?
- Avoir travaillé à fond sur des colères ou des stress passés, c’est déjà un travail de déminage : si une colère ET l’intensité de la blessure sous-jacente sont tombées de 10 à 0, la situation ne se représentera pas, ou on ne la vivra plus douloureusement. On sera plus apte à la résoudre efficacement, la logique et l’intuition n’étant plus bloquées en nous par des émotions douloureuses… sur ce point précis.
- Quand vous vivez une petite émotion répétitive, désagréable à 3 sur 10 par exemple : c’est le signal qu’une bombe n’est pas loin. Avec un peu d’EFT, vous comprendrez mieux le message de cette émotion, et verrez s’il s’agit juste d’une petite séquelle d’un problème passé, ou de quelque chose de plus grave.
- Certains « non-événements » peuvent, de même, être des indicateurs de problèmes profonds, ou de petites séquelles faciles à effacer (il s’agit quand même de nous libérer de blocages énergétiques, donc ça compte vraiment).
Quelques exemples :– Pleurer souvent devant des films révèle nécessairement une blessure. C’est important de repérer dans quelles circonstances on pleure : ça ne peut pas être par hasard. En ce qui me concerne, j’ai calmé ces larmes en faisant simplement les points des doigts pendant 3 mois chaque fois que je regardais un film (j’en parle en détail dans le cadeau d’inscription à ma Newsletter). Cependant, pour une cliente, ces larmes étaient révélatrices d’un ancien deuil pas fait : il a fallu quelques séances pour l’apaiser enfin.
– Quelqu’un me racontait qu’elle faisait systématiquement un même lapsus, qu’on aurait pu qualifier de tendance à la dyslexie : elle commençait par écrire « faim » chaque fois qu’elle voulait écrire « famille ». Ce lapsus s’est arrêté quand sa relation avec ses proches est devenue plus chaleureuse, plus « nourrissante » affectivement.
– Dans l’article « méchants pluriels », vous verrez ce qui peut se cacher derrière une inoffensive faute d’orthographe, quand elle est très répétitive.
L’Astrologie, pour repérer les « zones de turbulence »
Il peut être intéressant de repérer quelques jours à l’avance les aspects que forment entre elles les planètes les plus « explosives ». Cela nous aidera à nous imprégner le plus possible de solutions pacifiques (CNV, respirations profondes, EFT préventive, etc.). Et de réfléchir à la façon dont on peut les vivre positivement.
Quelles planètes ?
De façon (très) schématique, on peut faire attention aux suivantes :
- Uranus : liée justement aux explosions, à tout ce qui éclate brusquement. En positif, c’est la créativité, l’innovation.
- Mars : connue évidemment pour symboliser la guerre, elle représente aussi l’énergie vitale, l’énergie qu’on peut mettre dans un projet.
- Jupiter : donne de l’ampleur aux situations, pour le meilleur ou pour le pire.
La conjonction Uranus-Mars en Taureau (signe particulièrement lié à la Terre et à Vénus) au moment où j’écris ces lignes, peut effectivement faire remonter à la surface quelques « bombes » de notre champ de mine personnel (voir plus haut). Elle peut suffire à nous mettre à vif, au point qu’un petit déclencheur extérieur les fasse exploser.
Elle pourrait aussi être vue comme : « Nous choisissons d’unir notre énergie et notre créativité pour agir dans l’intérêt de la Nature. Tout cela dans le sens de la solidarité et de l’Amour Universel ». Si seulement c’était le plus souvent l’option qu’on choisit…