Qu’il s’agisse du désir de maigrir, ou de préparer un jeûne, on se trouve très vite confronté aux aspects émotionnels qui se cachent derrière le désir de manger, la peur d’avoir faim, entre autres. Je vais donner ci-dessous quelques exemples, il y en a des centaines d’autres.
Tant d’émotions sont liées à la nourriture…
- dans l’inconscient, la nourriture est très liée à la mère.
- Une partie de nous peut donc l’impression de la trahir quand on ne mange pas « assez », surtout si c’était particulièrement important pour elle.
- Peur aussi de la mettre en colère, de lui faire de la peine, d’essuyer des reproches
- Renoncer à la nourriture, même très provisoirement, est une façon d’accepter de « couper le cordon »… pas toujours simple pour certaines parties de nous (pas nous en entier !)
- dans les croyances millénaires de l’espèce, elle est évidemment liée à la vie et à la survie :
- peur de manquer, d’où tendance à stocker au moindre risque (il y a souvent des similitudes entre notre attitude vis-à-vis de la nourriture et celle que nous avons concernant l’argent), et en relation directe : peur de mourir et / ou de souffrir.
- les kilos en trop peuvent avoir une fonction protectrice :
- se remplir, pour remplir un vide : vide existentiel (pas de sens à notre vie), absence d’un être cher…
- s’enlaidir, s’entourer d’une épaisse « paroi protectrice » : c’est souvent le cas des personnes ayant été victimes de viol ou d’attouchements.
- cacher sa vulnérabilité, en devenant une « personne forte », avec toute l’ambiguité de cette expression.
- L’aspect convivial de la nourriture :
- les bons souvenirs de repas partagés avec des gens qu’on aime
- le plaisir des sens : gustatif et olfactif bien sûr, mais les autres sens aussi.
Et tant d’autres causes, qui créent un profond attachement à la nourriture… un attachement « viscéral », comme par hasard.
La peur d’avoir faim est la conséquence d’un bon nombre de ces émotions; elle est aussi présente quand on cherche à maigrir que si on souhaite recharger son organisme à travers un jeûne.
D’où l’utilité d’accompagner ces processus par ce protocole EFT.
Protocole EFT : Peur d’avoir faim
(résumé de transcription)
Pour comprendre les allusions à l’hypothalamus et aux respiriens, il peut être utile d’avoir lu l’article précédent.
Même si à la simple idée de sauter un repas, des parties de moi sont complètement affolées et ont peur de mourir de faim, je me rappelle que les respiriens se nourrissent uniquement de l’énergie de l’Univers.
Même si mon hypothalamus à peur de manquer de nourriture et commence à stocker des graisses et à diminuer mes muscles, je le remercie de ses bonnes intentions, et je lui rappelle que les respiriens savent se nourrir uniquement de Prâna.
- On m’a toujours répété que si on ne mange pas assez on meurt de faim.
- Et puis pour ceux qui meurent de faim tous les jours, tu dis que c’est une bonne chose ?
- C’est un manque de respect total.
- Et si les respiriens avaient raison ?
- Ce qu’ils font a été prouvé par des médecins.
- – Oui mais des mauvais médecins alors,
- les vrais médecins savent très bien que ce n’est pas possible.
- Il y a encore des contradictions quelque part,
- si les gens qui meurent de faim savaient qu’on pouvait devenir respiriens,
- ils ne mourraient pas de faim, et ça les arrangerait pas mal.
- – Ils ne voudront jamais croire ça, ce serait leur manquer de respect.
- – Ce serait leur manquer de respect que de leur dire que des solutions à leurs problèmes existent?
- – Bah oui parce que c’est pas la solution dominante,
- alors c’est faux.
- Donc tu as une peur bleue de sortir de la pensée dominante,
- parce qu’on t’a proféré des centaines de milliards de menaces si tu sortais de la pensée dominante.
- Ils ne meurent pas de faim,
- mais de la croyance qu’on ne peut pas vivre sans manger.
- Et moi je me retrouve à devoir sauter quelques repas
- parce que je veux jeûner, ou simplement manger moins que d’habitude
- parce que j’ai conscience que trop manger n’est pas bon pour ma santé justement…
- Et mon hypothalamus se sent en danger, et il risque de stocker de la graisse,
- et la graisse attaque les muscles et la santé en général.
- Merci à mon hypothalamus de vouloir me sauver la vie,
- merci à mon cerveau reptilien de vouloir maintenir la croyance qu’il faut à tout prix manger pour vivre,
- et même manger beaucoup.
- Oh que de contradictions…
- Entre ceux qui disent qu’il faut beaucoup manger,
- ceux qui disent qu’il ne faut pas beaucoup manger,
- les respiriens qui ne mangent pas du tout,
- ceux qui nous mettent des hamburgers sous le nez
- en nous disant que la vie va être merveilleuse grâce à eux,
- et ceux qui font des régimes très sains.
- C’est trop compliqué tout ça,
- et … j’ai toujours peur de ne pas manger.
- Et si j’étais malheureuse sans manger ? Jeûner c’est dur…
- Peut-être que je ne vais pas mourir si je mange un peu moins.
- Peut-être que je ne vais pas mourir si je jeûne de temps en temps.
- Parce qu’il parait que c’est très bon pour la santé.
- Et si j’envisageais que des journées de jeûne ou des repas plus légers
- soient réellement excellents pour moi,
- et du même coup,
- bons pour moi et pour tous les êtres.
Cet article fait partie de la série :
1. 5 jours de jeûne… et même pas faim ! 😉
2. « Peur d’avoir faim » (tapping + audio).