Astuces pour lire plus vite … beaucoup plus vite !


 

Savez-vous qu’il VOUS est possible de lire plus vite que vous ne le faites actuellement ? Vraiment beaucoup, beaucoup plus vite ?

 

Ce que je vais dire s’applique à des livres où on veut APPRENDRE quelque chose. Des livres, ou des articles sur Internet, ou dans des journaux : chaque fois qu’on veut apprendre. De façon très efficace et agréable.

 

Ces idées ne concernent ni les romans, ni les poèmes, ni les BD. Continuez à les savourer les doigts de pieds en éventail, dans la nature ou dans votre lit : super, profitez bien.

 

 

Sauf s’il ne s’agit pas que de lecture-plaisir : si vous devez lire 20 romans dans l’année pour vos études, ces astuces pour lire plus vite vous aideront simplifieront bien la tâche.

 

 

Avant de commencer

Cela vous prendra quelques minutes, ou même quelques secondes, avec l’habitude.
Vous allez d’abord :

  • Définir clairement votre OBJECTIF global : ce que vous cherchez à faire à travers cette lecture, qui vous fasse vraiment vibrer. Ça met en marche notre le système réticulé activateur, qui est la « tête chercheuse » de notre cerveau.
  • et comment vous allez le faire maintenant: par exemple, travailler avec une concentration maximale pendant 30 minutes.
  • Donc, vous organiser rapidement pour le faire, c’est expliqué ci-dessous.

 

 

Concentration

  • Couper le portable, Facebook, la boîte mail, tout ce qui vous ferait sursauter avec ses « bips » intempestifs.
    Parce que :

    • Après une interruption, il faut généralement 10 minutes pour retrouver sa concentration initiale.
    • Vous êtes plus concentré quand vous êtes sûr de ne pas être dérangé.

 

  • Prévoir le temps que vous vous fixez pour accomplir votre tâche, ou une partie de celle-ci. Ajouter quelques minutes pour être plus tranquille, puis mettez le minuteur de votre téléphone (ça marche aussi quand il est en mode avion).

 

  • Pendant la tâche, il est vraiment important de se tenir droit, sans croiser les jambes, pour que l’énergie puisse mieux circuler. (Conseil de ma prof de yoga : pour se tenir droit, il faut rapprocher les omoplates l’une de l’autre, au milieu du dos… magique).Se tenir droit, détendu (dos, visage, etc.), en veillant à avoir le plus possible une respiration abdominale.

 

  • Et de temps en temps, vous visualisez … une mandarine! à 20 cm au-dessus et à l’arrière de votre tête.  Si si, et ça marche vraiment.
Dessin extrait de la formation Prestolecture

Pourquoi une mandarine ? Et pourquoi à cet endroit ? A cause de sa forme sphérique et de sa couleur, entre autres. J’indique plus bas où vous pourrez avoir des explications supplémentaires.

 

 

En résumé :

 

 

Ces conseils sont efficaces pour beaucoup de projets : je viens de les utiliser à la lettre, et ça marche ! Je suis plus concentrée, plus détendue que d’habitude, super.

Maintenant, des conseils « spécial lecture de livres », évidemment adaptables à d’autres supports.

 

 

Astuces pour lire plus vite

Nous entrons maintenant dans le vif du sujet : des astuces pour lire plus vite, beaucoup plus vite.(et mieux ! en mémorisant mieux qu’avant).

 

Je tire ces conseils de la méthode Prestolecture, d’Anne-Aël Gombert.

Ils comportent plusieurs étapes :

    1. Mise en condition. Vous venez d’en voir un résumé (très) rapide et incomplet.

 

    1. Ensuite, arrive une idée incroyable, dont je n’avais jamais entendu parler avant de rencontrer Anne-Aël : feuilleter tout le livre, à raison d’une double page toutes les deux secondes. Pourquoi ? Comme les autres techniques surprenantes proposées dans la méthode Prestolecture (la mandarine, entre autres !), celle-ci est basée sur des études approfondies : en feuilletant un livre ainsi, on fait travailler l’inconscient. En effet, à chaque seconde, il reçoit 11 millions de bits d’information. Millions, vous avez bien lu. Et le conscient en garde quoi ? 70 seulement… Donc, tout cela se stocke dans l’inconscient, et facilitera la lecture consciente qui suivra.
      Ce procédé s’appelle la photolecture.

 

    1. Pré-exploration: commencez par lire la table des matières du livre, pour avoir une idée de la structure du livre.

 

    1. Si vous faites cela avant de dormir, le sommeil facilitera encore l’intégration de ce que vous venez de faire (encore l’inconscient ! On sait bien que « la nuit porte conseil »). C’est la phase d’imprégnation.

 

  1. Vient enfin la phase consciente, l’activation: en prenant des notes, non pas « scolairement » comme on y est habitué, mais en fonction de nous-même : de ce qu’on connaît déjà sur le sujet, et de notre objectif.

Les mindmaps sont des outils très efficaces pour prendre des notes ; en voici un exemple qui résume la méthode Prestolecture.

 

 

Voilà. C’était une toute petite partie des astuces pour lire plus vite, que propose cette formation.

 

Encore deux idées importantes :

  • On peut appliquer la méthode sur plusieurs livres en même temps, à condition qu’ils portent sur un même sujet.
  • Il est très, très utile de faire des pauses fréquentes: pour laisser l’inconscient travailler tranquillement ! On retrouve une fois de plus à quel point son activité est importante.J’avais vraiment du mal à faire des pauses, j’aurais plutôt tendance à travailler jusqu’à ce que je n’en puisse plus : très mauvaise idée, paraît-il. Décider de travailler 30 minutes de suite et de mettre le minuteur, ça m’a vraiment aidée.

 

 

Des astuces plus classiques de lecture rapide

J’ai déjà fait des stages de lecture rapide, avec Nicolas Lisiak : très intéressants, ils m’ont permis de lire nettement plus vite, depuis cette période.

Je vous partage quelques astuces, tirées de cette expérience et de la façon dont je l’ai entretenue :

  • Il est plus facile de lire un texte sur un support plutôt étroit, en le regardant vers le milieu: vos yeux ont ainsi beaucoup moins de trajet à parcourir. C’est à peu près la largeur des pages d’un livre de poche. Sur un ordinateur, il vous suffit de réduire la largeur de votre texte en ouvrant une fenêtre de la bonne largeur.
  • Sur votre ordi, vous pouvez diminuer la taille des caractères: cela évitera les manipulations d’ascenseur, c’est quelques microsecondes de gagnées… et elles s’accumulent 😊. De plus, chaque manipulation déconcentre, même un tout petit peu ; ça aussi, ça s’accumule. ☹

 

  • Les sous-titres et les caractères gras (pas trop non plus), ainsi que les tirets, sont une aide précieuse pour survoler un texte, et aller rapidement à ce qu’on cherche (rappelez vous ce qu’on a dit au début : avoir toujours un objectif de lecture). Vous remarquerez que je les utilise beaucoup dans le blog : profitez-en.

 

Lisez-vous comme vous parlez ?

En d’autres termes, est-ce que quand vous lisez, vous entendez votre voix dans votre tête lire votre texte syllabe par syllabe ? Si oui, vous y perdez un temps fou, vous n’avez pas idée.

Le cerveau traite les informations vues infiniment plus vite que les organes de la phonation n’articulent les mots, même mentalement.

 

Pourquoi la syllabation chez des adultes ?

On a beaucoup critiqué la « méthode globale » pour l’apprentissage de la lecture : pourtant, elle avait pour objectif d’éviter de passer systématiquement par la syllabation, et donc de gagner du temps, comme en lecture rapide.

 

Cependant : des inconditionnels de cette méthode ont considéré le syllabique comme une pratique d’un autre âge. Ce qui fait que pendant quelques années, des enfants ont lu « il joue au ballon » au lieu de « il joue à la balle ».  En continuant comme ça, l’analphabétisme n’était pas loin… et il s’est produit souvent.

 

Alors qu’il faut les deux, absolument, suivant les besoins. La question « Faut-il utiliser le global ou le syllabique ? » revient à se demander s’il faut marcher avec la jambe gauche ou avec la droite…

 

Si vous lisez les mots « l’empereur Go-Horikawa » :

  • vous allez lire en « global» le mot empereur,
  • mais, à moins d’être un spécialiste du XIIIe siècle japonais , vous déchiffrerez son nom, syllabe par syllabe.

 

Le syllabique, c’est l’échafaudage, indispensable pour s’approprier des mots nouveaux. Or quand on apprend à lire, tous les mots sont nouveaux !

 

Alors, chez les adultes qui lisent trop lentement à leur goût … il reste certainement quelques échafaudages. Ce qui les fait lire trop souvent syllabe par syllabe. Mais heureusement, cela ne résiste  pas à une formation de lecture rapide.

 

Rendez vous compte du temps perdu : en lisant syllabe par syllabe (même un peu, même pas pour tous les mots),

  • on lit beaucoup plus lentement
  • et on est loin de la concentration nécessaire pour bien comprendre et bien mémoriser : chaque micro rupture de concentration complique énormément la tâche entreprise.

 

Juste un hors sujet de quelques lignes, parce que je ne veux pas priver les apprentis lecteurs d’un tel « tuyau ». Il existe une méthode de lecture incroyable : c’est la Planète des Alphas.

En regardant un dessin animé d’un quart d’heure, vos enfants apprendront 15 lettres en s’amusant, et comprendront le principe de la formation de syllabes. Un dessin animé vraiment sympa, et très encourageant. Heureusement, c’est de plus en plus employé dans les écoles. Mais pas toujours…

C’est un moyen génial, vraiment, de « construire l’échafaudage », d’apprendre à déchiffrer rapidement et avec plaisir. Mais cela n’aide en rien à lire plus vite par la suite : parce que la lecture rapide repose sur le traitement d’informations visuelles. Et aussi, ce qui est encore peu connu, elle repose sur le traitement d’informations par l’inconscient. . 

 

Les méthodes de lecture rapide sont-elles à peu près les mêmes ?

Pas du tout. Anne-Aël  précise que la PrestoLecture et la lecture rapide ont une méthodologie différente.

La lecture rapide est un entraînement cérébral. Il demande de s’entraîner souvent : je l’ai fait; c’est effectivement un travail intéressant et efficace, je vous l’ai raconté plus haut.

Mais elle ne fait intervenir que le conscient.

 

En PrestoLecture, il y a un changement de paradigme : on ne cherche pas à faire « plus vite », mais « différemment », parce qu’on fait intervenir l’inconscient, et des états quasi-méditatifs… entre autres. 

Vous comprenez que je suis fan de cette idée !

 

 

J’avoue tout… 😉

J’ai écouté des conférences d’Anne-Aël, nous avons parlé plusieurs fois de sa méthode dans des réunions de bloggeurs, et je suis convaincue de sa sincérité et de ses compétences (Je dirais même plus : épatée par ses compétences).

Malgré cela,  je n’ai pas encore suivi la formation Prestolecture. Parce que j’écris beaucoup plus que je ne lis : j’apprends énormément  à travers ma pratique de thérapeute, mon travail sur moi, l’écriture du blog, et les stages que je suis … mais les journées n’ont que 24 heures !
Je suivrai cette formation un jour, sûr… c’est juste une question de temps.

 

Pour tout vous dire, dans cet article, j’ai un lien d’affilié, c’est-à-dire que je toucherai un certain pourcentage sur la vente de sa méthode … seulement si vous l’achetez après avoir cliqué sur l’un des liens de cet article, ou de mes mails. Donc, cliquez ici , merci 😉

 

Encore une précision sur les liens d’affiliation que vous trouverez sur ce blog : ils ne concernent QUE des formations dont je suis convaincue qu’elles peuvent vous être bénéfiques, le genre de formation que je conseille à mes enfants ou mes amis.

Normal : faire de l’EFT, ça consiste surtout à désamorcer les gros mensonges que raconte l’inconscient avec la meilleure volonté du monde. C’est déjà assez complexe comme ça :alors je ne vais quand même pas, en plus, vous mentir consciemment !

 


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