Je parle à beaucoup de gens de l’EFT, je « démontre par a+b » que :
– des milliers de gens affirment avoir guéri plein de choses grâce à l’EFT sans que ce témoignage ne leur rapporte ni argent ni gloire personnelle,
– on peut avoir une masse d’infos gratuites sur Internet, sans qu’on vous demande d’adhérer à quoi que ce soit,
– et encore plus fort, que la « recette de base » peut être apprise par n’importe qui en quelques minutes, et qu’elle suffit à résoudre seul une grande partie de nos problèmes…
Et malgré ça, certains répondent poliment : « non merci, ça ne m’intéresse pas ».
Si j’essaie de demander pourquoi, une réponse fréquente est « je me méfie de ces trucs-là ». Et si j’ai le malheur d’insister encore plus, la réponse peut être un refus sec et catégorique ( » Je ne veux plus que tu me parles de tout ça ! »), ou même une accusation de ne pas respecter la liberté des gens.
Est-ce vraiment logique ???
Je peux évidemment comprendre que des gens à qui tout réussit, ceux qui savent consciemment ou inconsciemment attirer à eux tout ce dont ils rêvent, n’aient pas besoin de l’EFT pour eux-mêmes.
Je comprends aussi que ceux qui pratiquent avec succès d’autres méthodes de développement personnel se disent : « oh, une méthode de plus, elles se recoupent toutes, de toute façon; et puis j’en connais déjà pas mal qui marchent bien ».
C’est ce qui a failli m’arriver le jour où j’ai vu pour la première fois une démonstration d’EFT sur You Tube : l’argument qui m’a convaincue de la regarder était que la vidéo durait 5 minutes, et qu’ils allaient présenter la recette de base au complet. Il était donc rapide de faire l’expérience, c’est bien pour cela que je l’ai faite… heureusement !
Mais, quand des gens qui viennent de perdre leur travail, et / ou sont malades, et / ou ont des gros problèmes familiaux, disent « NON !!! » quand je propose d’apprendre tout de suite, gratuitement, (avec moi, ou en cherchant «EFT» sur Internet), une méthode très simple, très efficace, et où ils peuvent être vraiment autonomes… là, pendant longtemps, je n’ai su me dire qu’une seule chose :
Pourquoi ????
Pourquoi ?
En parlant avec d’autres thérapeutes, j’ai entendu quelques hypothèses, qui ne m’ont pas vraiment convaincue :
– « ils ne sont pas prêts » (mon questionnement est alors : « mais de quoi ont-ils besoin pour être prêts ? que la vie les malmène encore davantage ? pourquoi pas des solutions plus simples, et surtout plus agréables ? »)
– « ils ont d’autres priorités, il faut respecter leurs choix » (le « choix » d’être malheureux, malade, solitaire, le choix d’être anxieux pour ses fins de mois et de se priver de ce qui serait épanouissant pour vous ? … j’ai peine à croire que ce soit un véritable choix.)
Je pense qu’il s’agit plutôt de formes particulières de blocages, ni plus ni moins « bêtes et méchants » que les autres blocages sur lesquels ‘il est plus habituel de travailler (manque de confiance en soi, dépression, maladies physiques, etc).
Ces blocages empêchent tout simplement … de faire du développement personnel ! (et donc de se donner d’importantes possibilités de résoudre d’autres problèmes).
En quoi consistent ces blocages ?
2. Il est aussi fréquent, pour tant de « raisons » différentes, de s’interdire le bonheur… alors, si on s’intéresse au développement personnel, on risquerait d’être heureux ? Dangereux, tout ça !
3. A cela s’ajoutent diverses croyances, énoncées souvent de façon ironique et/ou agressive :
– Le développement personnel, c’est pour les autres : ça marche pour eux, mais pas pour moi; je suis trop ceci, pas assez cela ….
– Travailler sur soi, c’est … du travail ! ras-le-bol, du travail ! j’ai envie de m’amuser, moi, pas de me poser des tas de questions !
– Le développement personnel, c’est pour ceux qui n’ont rien à f… ! J’ai pas que ça à faire, moi ! j’ai un métier, moi ! (Désolée pour les « gros mots » : le cerveau émotionnel n’a pas toujours un vocabulaire très élaboré)
Ces croyances sont en nous des réflexes élaborés par tout ce qu’on a entendu dans notre vie. Elles ont aussi un rôle de rationalisation : pour couvrir la peur des émotions sous-jacentes. Pourtant,’EFT est un moyen efficace de les déprogrammer. Un moyen efficace, et agréable, et doux, et d’une simplicité EnFanTine.
– Mais quelle idée bizarre, un protocole EFT sur un sujet pareil ? Quelqu’un qui a un blocage contre le développement personnel ne va jamais lire ce blog ?
– pas de lui-même, c’est logique; ce n’est pourtant pas impossible qu’il tente cette expérience sur la demande d’un proche.
Mais même les plus concernés par le développement personnel peuvent avoir peur de regarder de près certaines émotions. Et ils sont aussi partiellement atteints par les croyances qui circulent dans la société : ça peut suffire à aggraver des blocages.
D’où l’utilité de l’EFT dans ces situations : protocoles EFT : apprivoiser nos émotions.
Et vous, vous comprenez pourquoi tant de gens préfèrent souffrir plutôt que d’expérimenter des techniques simples (l’EFT ou d’autres) qui pourraient tellement les aider ? Avez-vous vécu de tels refus, puis changé d’avis par la suite ?
Ça aiderait sans doute beaucoup de gens, si vous partagez cela dans les commentaires…
Merci :).
Pour aller plus loin
L’EFT est un outil tellement autonomisant qu’on peut résoudre 80% de ses difficultés en l’utilisant soi-même.
Ce qui veut dire aussi qu’il en reste 20%, tellement « collées sur notre nez » qu’il est très difficile, voire impossible, d’y accéder sans une aide extérieure.
Je vous propose donc d’explorer avec vous ces zones d’ombre au cours d’une ou plusieurs séances individuelles, et de vous aider à les guérir, bien sûr.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Bjr Claude
Un petit coucou en forme de réponse à cette question.
Et ma réponse est une question. Lol !
Pourquoi veux tu que les gens te suivent dans cette démarche? Pourquoi veux tu changer les autres « à tout prix » ?
Chacun est libre de choisir sa vie, avec ou sans ses blocages.
Quand tu « veux » convaincre tu crées une énergie plutôt agressive et donc les personnes « ciblées » créent un bouclier à cette agression. Même si l’agression énergétique part, à priori, d’un bon sentiment.
Faire son chemin via la technique de son choix, avancer grâce à celle ci, changer l’approche de son monde, être libre soi même et laisser les autres libres de leur choix…
Il serait intéressant pour toi de te poser les questions ci dessus avec la plus grande honnêteté et aller voir en conscience à quoi correspond cette volonté chez toi, pour toi .
Pour cela regarde comment toi tu réagis lorsque l’on t’oblige à faire quelque chose que tu ne ressens pas de faire.
C’est une piste…! 😉
Avec toute mon amitié
Je t’embrasse
Bonjour Claire
Merci d’être venue faire un tour sur mon blog.
Est-ce que je veux « changer les autres à tout prix » ? J’ai certainement voulu le faire il y a longtemps, je pense m’être beaucoup « calmée » depuis. Mais chez la plupart d’entre nous (humains), il reste des « parties de nous » qui veulent changer les autres. C’est dû comme tout le reste à des peurs et des croyances plus ou moins inconscientes. Je regarderai cela de plus près en écrivant un protocole d’EFT là-dessus, mais pas tout de suite (vraiment pas le temps, je ne cherche pas à « me défiler » 😉 ).
Mais je viens de lire et relire cet article (« Qui a peur du dp ? »), j’ai refait le protocole d’EFT qui va avec (« apprivoiser nos émotions »), et là au moins, sincèrement, je ne pense pas essayer de vouloir faire changer qui que ce soit.
Je me pose seulement une question précise : Pourquoi des personnes qui souffrent, qui peuvent passer des heures de leurs journées à souffrir (de maladies, d’un travail ou de relations douloureuses pour elles), et d’autres heures à dire et redire à quel point elles sont malheureuses, pourquoi ces personnes « n’ont pas le temps » d’expérimenter des solutions nouvelles, gratuites (recherches Internet) et très faciles à apprendre ? Peu m’importe ici qu’elles fassent de l’EFT ou autre chose, qu’elles cherchent leurs solutions auprès de moi ou de quelqu’un d’autre; ma question est :
pourquoi elles pataugent dans leur souffrance, sans chercher de solution ?
Je crois n’avoir aucun jugement de valeur sur cette attitude, on a tous la même dans certains domaines de notre vie.
En ce qui concerne le développement personnel, je propose des éléments de réponse, dans le paragraphe : « En quoi consistent ces blocages ? ». Certains, je les ai entendu dire, d’autres, je les ai recherchés à travers mes propres émotions (en vérifiant que c’était suffisamment général); de même dans le protocole « apprivoiser nos émotions ».
Je t’embrasse, à bientôt.