Punition et auto- punition : si on arrêtait ?

Notre problème n°1 en tant qu’humains, c’est de nous dévaloriser, d’oublier que nous sommes tous des Dieux, en d’autres termes des êtres faits d’énergie pure, et créateurs de leur vie à travers leurs pensées. Nous nous croyons donc, nous-mêmes et les autres humains, méchants, stupides, etc.

 

Et notre problème n°2 (chronologiquement), c’est d’être persuadés que les êtres “méchants, stupides, etc” doivent être punis, et qu’ils le seront, par la société, par la Vie (en étant malheureux), ou même par “le bon Dieu”.

 

L’inconscient collectif est terriblement imprégné de cette croyance. 

 

 

Execution Death Penalty Capital Punishment Modern Methods
Quelques conséquences de cette croyance (entre autres !)

 

Pour éviter de ressentir la terreur qu’elle engendre, nous avons deux sortes de stratégies :

 

 1. nous punir tout seul, pensant qu’ainsi la punition (fantasmée) sera moins forte,et qui sait, peut-être pourrons-nous même l’éviter. Conséquence logique : nous passons notre vie à nous “saboter” dans nos projets, à les repousser toujours plus tard, à nous “contenter” de peu.

 

2. punir les autres, espérant que ça nous évitera un châtiment, non moins fantasmé :

c’est une logique du genre “C’est pas moi, c’est lui”. Résultat : nous passons tous notre temps, au niveau de la société, à chercher qui est le “méchant”, histoire de lui faire payer nos propres angoisses.

 

Ces “preuves d’allégeance” s’adressent, dans notre inconscient, à un “Papa fantasmé“,dont nous espérons l’indulgence, sans trop y croire. Le “Bon” Dieu qui passe son temps à nous menacer de l’enfer en est une image facile à décoder. Et les dictateurs en sont des symboles “grandeur nature”.

 

 

Pourquoi ces croyances sur l’utilité de la punition ?

Dans les milieux chrétiens, ou simplement “de conditionnement chrétien“, on aura plutôt tendance à se punir tout seul : “attention, Dieu te regarde, il faut lui montrer que tu es gentil et que tu as conscience de tes nombreux péchés”.

Même quand on est athée, ou sans étiquette religieuse, notre cerveau émotionnel peut être imprégné de ces croyances : une interprétation terrifiante du christianisme a profondément marqué de nombreux pays.

 

Dans les milieux plus imprégnés par la politique que par la religion, on aura plutôt tendance à faire porter le chapeau aux autres. En politique, c’est simple : dans les milieux de droite, les méchants sont à gauche, et réciproquement.

Mais comme toute société est influencée à la fois par son histoire religieuse et par ses choix politique, nos cerveaux émotionnels à tous sont imprégnés de ces deux sortes de croyances. C’est seulement les proportions qui différent.

 

Beaucoup d’autres influences liées à notre histoire personnelle génèrent aussi de la culpabilité : les souvenirs des punitions, reproches, vécus ou imaginés. Et cette culpabilité va être “gérée” des deux manières ci-dessus :

  • auto-punition
  • ou : punition des autres

Ou un mélange des deux.

 

Ooooh…. C’est si grave que ça ???  Probablement.

Mais heureusement, il y a des solutions; et à mon point de vue, l’EFT est un outil particulièrement efficace pour “déprogrammer” le cerveau émotionnel.

 

 

Mais … tout ça veut dire qu’on doit laisser les gens faire n’importe quoi ?

 

J’ai déjà répondu ici, dans un article dont le titre reprend presque textuellement cette question.

 

D’autre part, vous pouvez voir ici aussi des alternatives au concept de punition, autrement plus humaines et efficaces, dans l’article : “Allez-vous mettre votre voiture en prison ? (2)”.

 

punition / voiture en prison

 

Un avant-goût ici, à travers ces quelques exemples :

  • Dr Len, qui a guéri des gens extrêmement dangereux, en faisant de la méditation et de l’Ho’oponopono. Il commence à être connu parmi les gens qui s’intéressent au développement personnel.
  • Douglas Grant, qui a accompagné des criminels endurcis et soit-disant débiles mentaux, jusqu’à … des diplômes de haut niveau de psychologie et de sociologie, où ils analysaient leurs propres expériences de vie, dans un but de prévention, évidemment. Lui, très peu de gens le connaissent. Et lisez l’article pour savoir qui a interrompu cette superbe expérience…

 

ça fait (au moins) la troisième fois que j’en parle dans ce blog : c’est tellement important !

S’il vous plaît :  transmettez ces informations !  … dans l’intérêt de tous.

 


 

 

2 réflexions sur “Punition et auto- punition : si on arrêtait ?”

    1. Complètement d’accord, Annie, et merci pour ton commentaire. J’aime surtout la philosophie qui le sous-tend : tout ce que nous percevons est un reflet d’une partie de nous. On doit donc en prendre la responsabilité comme l’a fait Dr Len. (Un rappel pour ceux qui liraient ce commentaire en confondant “responsabilité” et “culpabilité” : https://www.jaime-left.com/2015/03/07/responsable-mais-non-coupable/).

      J’aime aussi beaucoup la phrase de Rumi, qui exprime la même idée : “Nous ne sommes pas seulement une goutte d’eau dans l’océan, mais aussi l’océan dans une goutte d’eau”.

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