“Travail”, “emploi” ? ou Métier idéal, Projet de Vie…

prisonnier

Quels blocages émotionnels, quels conditionnements font que la plupart des gens se sentent prisonniers d’ “emplois” qu’ils détestent, s’interdisant ce qui les fait profondément vibrer ?

Et quels blocages et conditionnements plombent encore les gens qui ont un grand Rêve ? Pour beaucoup, même s’ils savent où ils veulent aller, même s’ils le veulent de tout leur Coeur, leur parcours est parsemé d’embûches. Certains diraient : “les pauvres, ils n’ont pas de chance”, ou “c’est difficile parce que c’est la crise”.

Mais eux savent très bien que ces obstacles sont les reflets de leurs blessures intérieures : la Loi d’Attraction, encore et toujours.

Les ateliers de la série “EFTAbondance” et “EFTMétier idéal” ont exactement pour but de lever ces obstacles.

Mais avant de choisir le nom de l’atelier “EFTMétier idéal“, j’ai cherché quels mots étaient les plus justes : métier, job, activité, travail, emploi ?

 

 

Surtout pas : “travail”

Le mot “travail” vient de tripalium,   Instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles ou ferrer de force les chevaux rétifs. Sympa, non ?

Une autre origine possible serait “tribulare” (d’où : “tribulation”) : « presser avec la herse, écraser (le blé) », au figuré en latin chrétien « tourmenter ; torturer l’âme pour éprouver sa foi ».

Toujours d’après Wikipédia, au Moyen Âge, les chrétiens considéraient le travail comme une façon d’expier le “péché originel”. (si vous voulez une interprétation plus sereine du “péché originel”, le “raté” à l’ORIGINE de tous les autres, cliquez )

On voit quel égrégore terrible est associé à ce mot. Comme un nuage de pollution, il nous imprègne encore tous à un certain degré, à un niveau inconscient : dépollution urgente et nécessaire !

Malgré tout, le mot “travail” reste celui qui est le plus utilisé dans le langage courant, y compris par moi, dans ce blog. Il couvre tellement d’activités, rémunérées ou non : le “travail scolaire”, le “travail” à faire dans telle ou telle activité, même bénévole, même agréable…

Et si cela signifiait que des parties nous (pas nous en entier) vivaient douloureusement bien plus de situations que nous n’en avons conscience ? Mémoires transgénérationnelles, probablement… Mais bon, ça se guérit, petit à petit.

 

 

Pas “emploi” non plus.

“Demandeur d’emploi”, quelle horrible expression… pourquoi pas “quémandeur d’emploi”, tant qu’on y est ?

“Emploi, employé” : par qui, et pourquoi faire ? “Employé” signifie “utilisé”. Utilisé comme un pion, comme un objet…

Et en plus on “demande” ça : on tend le fouet pour se faire battre.

– mais il faut bien gagner sa vie, tu ne te rends pas compte !

–  “On n’a pas besoin de “gagner” sa vie, on l’a déjà”, rappelle Boris Vian. Et puis surtout, “gagner sa vie”, en d’autres termes “entretenir son corps physique”, c’est bien, mais pas au prix d’y “perdre son Âme”.

 

 

L’Âme ?

– “Qu’est-ce que l’Âme vient faire là-dedans ? Il n’est pas question d’Âme, il est question d’avoir de quoi vivre : si tu ne travailles pas, tu n’as plus de quoi vivre, voilà. Alors quand on a la chance de trouver un travail, un emploi, on ne va pas en plus faire le difficile”.

Ça, c’est la croyance collective qui fait que des milliards de gens vont au travail comme on irait au bagne, attendant impatiemment le weekend, les vacances, la retraite.

plage chaises longues vides

Ils avaient des Rêves pourtant, quand ils étaient enfants, ou ados. Mais ils y ont renoncé depuis longtemps, et retransmettent la maladie :

– tu verras quand tu auras mon âge…

– moi aussi, quand j’étais jeune, je voulais changer le monde. Maintenant, j’ai ma p’tite maison, ma p’tite famille, mon p’tit boulot, et tout va bien.

Beau programme… 🙁   .

Quel gâchis.

 

 

Des Projets de Vie

Je suis convaincue (avec plein d’arguments à l’appui, quand même; ce n’est pas une croyance de plus) qu’on s’incarne avec des Projets de Vie. Pour cela, on se choisit un corps physique, une famille, un cadre de vie, et on planifie quelques étapes de la vie à venir. Exactement comme un ado dirait : après mon bac, je vais faire médecine, si c’est possible je ferai telle spécialité sinon telle autre, je ferai de l’humanitaire pendant quelques années, puis j’ouvrirai un cabinet dans telle région.

Notre Âme, comme cet adolescent, se construit un projet, qui donne une direction à sa vie, et il se réalise plus ou moins bien… ou presque pas.

Mais la plupart du temps, notre conscience oublie tous ses projets en quelques années. Elle est vite accablée par la chape de plomb des conditionnements de la famille, de la société, tout cela imposé comme une Certitude Absolue, avec la meilleure volonté du monde.

à mon avis, aucune Âme ne s’incarne dans le but de passer “40 ans de bons et loyaux services” à faire toujours la même chose, dans un “emploi” sans signification ou carrément toxique.

Pas très drôle tout ça.

Faut-il vraiment vous résigner à passer toute cette incarnation à faire n’importe quoi ? Tout, sauf votre Projet de Vie ? Tout, sauf ce qui vous fait vraiment vibrer ? ou seulement quelques heures par semaine, par mois, par an…

Réalisez : 7 h de travail par jour en moyenne, + le temps contraint (transport, repas de midi), donc environ 9 ou 10 h par jour à faire un travail que vous n’aimez pas. 52 semaines moins 5 dans le meilleur des cas : 47 semaines par an à faire un travail que vous n’aimez pas

Tout cela pour UNE croyance principale, qui sous-tend toutes les autres. C’est “on n’a pas le choix, on ne peut pas faire autrement”.

D’où vient cette croyance ? Dans quelle mesure elle plombe la société dans son ensemble, la vie des individus, et peut-être la vôtre en particulier.

On en parlera dans l’article suivant : “LA croyance qui condamne à faire un métier qu’on déteste“.

Mais auparavant, en recherchant les différents synonymes du mot “travail”, ou “métier”, je suis tombée sur des distinctions tout à fait intéressante. Les voici :

 

 

Labor (travail) et Opus (Oeuvre).

Je cite Wikipédia, pour expliquer l’évolution du mot travail, depuis “tripallium” jusqu’à son sens moderne :

  • Le monachisme et le christianisme, très influents au haut Moyen Âge, auraient grandement participé à diffuser une représentation du travail actif, vu cependant comme une conséquence du péché originel. Ainsi les règles édictées par saint Benoît destinées à régler la vie des moines bénédictins. Elles reposent sur trois activités – piliers, dont une activité manuelle effectuée en commun.
  • Cette activité – dénommée travail – est destinée à la fois à œuvrer pour permettre la subsistance de la communauté, pour développer le bien commun (par exemple : réaliser des défrichages), mais aussi pour expier le péché originel. L’expression « un travail de bénédictin » passée dans le vocabulaire commun avec la signification d’un « Produit résultant d’un labeur considérable » confirme l’idée que cette innovation monastique a pu contribuer à forger et diffuser un sens nouveau au mot travail.

À partir du xve siècle, xvie siècle, selon Georges LEFRANC4 :

  • Le mot commence à prendre l’acception que nous lui connaissons aujourd’hui (sens d’une activité productive).
  • Les représentations marquent davantage la distinction entre « le Labor » (travail châtiment, peine au travail, conséquence du péché) et « l’Opus » (travail création, activité naturelle).
    • Ainsi, « Au porche nord de la cathédrale de Chartres, six jeunes femmes, le visage voilé, loin du monde, prient, lisent ou méditent ; elles figurent la vie contemplative.
      De l’autre côté, six autres jeunes femmes, représentant la vie active, travaillent la laine ; leur visage découvert sourit et traduit la joie. Chez elles, le travail semble avoir perdu tout caractère de peine. »
  • Puis, le terme « Travail » refoule progressivement les deux termes usités au Moyen Âge : Labeur et Ouvrage.

La citation de Wikipédia est écrite en italique; les mots soulignés l’ont été par moi.
On voit que le mot “travail”, provenant de “tripallium” qui signifie “torture”, a été teinté de culpabilité tout au long de l’histoire. Même si il a évolué (en près de vingt siècles) vers le sens plus neutre d’ “activité productive”, on voit qu’il revient de loin. J’imagine qu’il est imprégné énergétiquement de beaucoup de souvenirs douloureux, dévalorisants, issus de la mémoire collective de l’humanité. Un peu comme le mot “mort” est imprégné de mémoires terrifiantes : ce qu’illustre l’étrange légende de la Fée d’Argouges.

Le terme d’Opus, souvent associé à “Opus dei”, éveille de sinistres associations d’idées chez les lecteurs du Da Vinci Code, ou ceux qui ont suivi les tentatives du Pape François pour assainir les finances du Vatican. Pourtant, paradoxalement, le “terme d’Opus dei” signifie littéralement “Oeuvre de Dieu”, donc, création faite à partir de notre Dieu intérieur, en quelque sorte : “Projet de Vie”.

Eh oui, le sens des mots change souvent : le mot “péripatéticienne” désignait à l’origine une disciple d’Aristote, parce que les élèves du philosophe aimaient “se promener en discutant”.

Alors… 😉

“Opus” désigne aussi une oeuvre, on peut voir ici (wikipédia) les innombrables contextes qui entourent ce mot; en particulier “Opus magnum” désigne le Grand Oeuvre Alchimique, c’est à dire la transmutation de notre plomb (intérieur) en Or (intérieur aussi, bien sûr).

 

 

Pourquoi tant de réflexions sur de “simples” mots ?

Parce que, comme on l’a dit ci-dessus à propos du mot “travail” et du mot “mort”, tous les mots véhiculent une énergie. Ils créent (probablement) un champ magnétique issu des mémoires de l’humanité, de son histoire; et ce champ interfère avec le nôtre : celui de notre cerveau, de notre coeur, et de l’ensemble de nos cellules. Je n’affirme cela qu’en fonction de mon ressenti et de ce qui me semble logique : certains mots font remonter notre énergie, d’autres la font baisser; à la fois en fonction de l’inconscient collectif. et de notre propre inconscient.

Pour le vérifier, c’est assez simple : vous pensez à des mots comme “travail”, “job”, “Oeuvre”, “chef d’Oeuvre” (comme ceux des Compagnons Bâtisseurs), “métier”, “emploi”, “Projet de Vie”.

Et pour chacun, prenez le temps d’observer :

  • quelles images, quels sons, quelles sensations corporelles, quelles émotions ces mots éveillent-ils en vous ?
  • comment est votre attitude en y pensant ? L’ensemble de votre corps s’abaisse-t-il, ou se redresse ? Est-ce que vos épaules se voûtent ? (c’est l’effet que me fait le mot “emploi”). Comment sont votre plexus solaire, votre ventre, votre respiration ? Vous sentez-vous plus tonique, ou “dégonflé” ?

C’est là le seul véritable critère : votre ressenti. Normal, pour votre inconscient, votre histoire prime sur l’histoire collective. Mais ces deux influences sont extrêmement importantes.

 

 

Pourquoi le mot “métier” ?

Il est plus neutre, tout en étant valorisant. Il m’évoque la compétence (“avoir du métier”), l’enthousiasme. Moins peut-être que le mot Oeuvre, associé à : oeuvre d’art, chef d’oeuvre (compagnonnique ou non), Grand Oeuvre. Mais il fallait un mot compréhensible et actuel.

L’image que m’évoque en ce moment le mot “métier”, c’est celle d’artisans du Moyen Âge : concentrés au maximum sur leur tâche, extrêmement précis et attentifs; je me les représente comme utiles à leur communauté, bienveillants, et porteurs d’un Projet qui les dépasse.

J’hésitais (et j’hésite encore) entre le titre “Métier idéal”, et un titre contenant “Projet de Vie”, plus général, et qui correspond peut-être encore plus au contenu de ces ateliers.

En conclusion, je pense à la fable des casseurs de pierres, attribuée à Charles Péguy.

Sur un chantier, un ouvrier casse des pierres rageusement. Il se plaint de sa fatigue, et affirme n’avoir trouvé que ce travail stupide pour survivre.

Un autre semble un peu plus épanoui : “Grâce à ce travail, je peux nourrir ma famille; c’est un travail dur, mais il y a bien pire.”

Le troisième est rayonnant. Quand on lui demande ce qu’il fait, il répond, avec des étoiles dans les yeux : “Je construis une cathédrale”.

cathédrale de Chartres

 

 

Pour avancer vers votre “Métier idéal”, voici deux possibilités :

 

1. Le livre électronique “EFT Métier idéal”, accompagné de 13 protocoles EFT, pour vous aider à avancer avec enthousiasme vers le métier de vos Rêves

 

Comme ceux qui “rament” professionnellement roulent rarement sur l’or, ce livre et ces nombreux protocoles sont à un prix très bas, comme les autres éléments de la série EFT Abondance (ebooks + tappings).

Pour en savoir plus, cliquez ICI ou sur l’image ci-dessous :

 

 

“EFT Métier idéal” vous aidera à effacer en douceur les croyances et blocages émotionnels qui vous empêchaient pratiquer le métier de vos Rêves, ou d’en vivre agréablement.
D’autant plus que, certainement, votre Métier Idéal apporterait tellement au monde… 

Les thèmes abordés :

  1. Pour partir sur des bonnes bases, guérir des blessures émotionnelles liées  aux métiers passés
  2. Retrouver ce que vous aimez VRAIMENT faire,  votre Projet de Vie
  3. Dépasser des obstacles liés à votre métier idéal
  4. Exercer votre métier idéal de façon Zen, en vous libérant des croyances qui vous compliquent la vie

2. Un suivi individualisé, pour clarifier votre projet et dépasser vos blocages

 

 

4 réflexions sur ““Travail”, “emploi” ? ou Métier idéal, Projet de Vie…”

  1. Bonjour,

    j’ai trouvé cet article intéressant et dont le contenu est si réel pour de nombreuses personnes.
    Prisonnier d’un travail qui au départ est sensé vous conduire à réaliser des rêves, les nôtres la plupart du temps. Au départ, c’est super, on acquiert du bonheur, du bien être, on se construit et l’on en oublie ses rêves car absorbé par le quotidien.
    Pour moi, c’est mon père qui m’a chargé de poursuivre le métier de la famille, lui et son père, voir l’un de ses oncles l’étaient, alors il fût normal et logique qu’il me refile la …patate.

    A mon tour de poursuivre la lignée, même si celle-ci ne les avait pas enrichi, il devait certainement se dire que c’était un investissement familial qui devait perdurer dans le temps et qu’il était logique que ses fils devaient en poursuivre l’oeuvre.

    Seul, je poursuivrai celle-ci, mais au bout d’un moment, à la moitié de ma vie, un déclic s’enclenche et je ferai face; Ma vie ce n’est pas ça…..

    17 ans que je tente de m’extraire de cette……. oeuvre familiale et les fils sont en acier pour n’y avoir pas encore réussi à en briser les brins.

    L’ennui c’est que l’homme n’est pas préparé à “comment briser ses chaînes pour se libérer et vivre ses rêves à lui”.

    Travail + boulot + taf + métier sont des mots horribles qui peuvent parfois rappeler un enfermement et sa prison. Job me fait penser à de l’imprécis, peu sûr, limité dans le temps.

    Par contre, projet de vie donne envie de respirer un grand coup et de déployer ses rêves en grand. Une grande porte s’ouvre où le tout est possible s’affiche…..

    Merci pour ce sujet très intéressant qui me concerne au premier plan.

  2. Bonjour, et merci à vous pour ces réflexions.

    Dans votre commentaire à L’argent vous fuit, j’ai parlé de cet article : https://www.jaime-left.com/2015/10/14/et-si-vous-aimiez-les-lundis-et-tous-les-jours-de-la-semaine-1/ et de celui qui le suit. Je l’ai écrit en pensant avant tout aux gens qui voulaient trouver le métier de leurs Rêves, mais il peut tout à fait se généraliser à retrouver son Projet de Vie.

    En tout cas, je vous souhaite donc de vivre le vôtre ????, et peut-être même que là, l’argent ne vous fuira plus, ou de moins en moins.

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