Être à l’aise pour comprendre et parler anglais (1) : s’exprimer avec plaisir.

Important : cet article et ces vidéos prennent l’exemple de l’anglais, mais elles peuvent s’appliquer à toute autre langue.

Il y est question des blocages à la pratique d’une langue, quelle qu’elle soit. Il vous sera donc très facile de transposer ces protocoles EFT à celle que vous souhaitez parler avec plaisir.

 

« Je n’ose pas m’exprimer en anglais »

Une cause très fréquente de ce genre de blocage, c’est des mauvais souvenirs d’apprentissage : mauvaises notes à l’école, critiques de vos erreurs dans tous les domaines (famille, école, autres). Tout cela crée des murs invisibles qui empêchent d’accéder à ces apprentissages précis (pas à d’autres, heureusement. 

Cependant l’EFT est hyper efficace pour « faire fondre » ces murs invisibles en quelques minutes : c’est ce qu’on va faire ci-dessous, en travaillant particulièrement sur ces « blessures d’apprentissage ». Il peut bien sûr il y avoir d’autres aspects dans un tel blocage, mais ils sont plus spécifiques. En voici quelques exemples :

  • réactivation d’une blessure d’injustice : « tellement de gens sont bilingues, pourquoi pas moi ? ».
  • « Je n’y arriverai jamais ! la « preuve », je n’y suis pas arrivée jusqu’à présent. »
  • « Je n’ose pas m’exprimer, ni en anglais, ni même en français. Quand je parle, ça se passe mal (on ne m’écoute pas, on me fait taire, etc.) »
  • Une histoire de vie particulière avec la Grande-Bretagne : il est arrivé que des enfants d’un couple franco-britannique oublient la langue anglaise du jour au lendemain, parce que le parent anglophone avait abandonné sa famille française

 

Il en existe encore beaucoup d’autres : chaque blocage a une ou plusieurs raisons d’être, dont aucune n’est mauvaise ni stupide. Une suggestion : faites déjà ce protocole, et vous verrez bien ce qui reste…

 

 

Protocole EFT : « Je n’ose pas m’exprimer en anglais »

Deux parties de vous vont intervenir dans ce tapping :

  • la partie blessée, qui est très mal à l’aise chaque fois qu’elle doit prendre la parole en anglais. A combien sur 10 est ce malaise ? (10 : hors de question que je m’exprime en anglais à l’oral. 0 : So what ? Où est le problème ?).  Vous vous reposerez la question après ce protocole. Et si ce chiffrage vous rappelle les notes à l’école, ne vous faites pas de mal : votre stress est-il grand comme l’Himalaya, ou comme une petite taupinière ?
  • une partie bienveillante de vous.

 

Même si je suis furieuse à l’idée de parler aussi mal anglais, je peux envisager les choses sous un autre angle…
Même si  je n’ose pas prendre la parole en anglais tellement je m’exprime mal, j’ai conscience que c’est un super cercle vicieux : moins je parle, moins je progresse; et moins je progresse, moins je parle. « Super…  »

  • ils vont tous se moquer de moi
  • ils vont me trouver nulle, ridicule.
  • Je vais dire des bêtises, et ils vont tous rigoler.

Je vais créer des quiproquos terribles…

  • Pire : je vais créer des quiproquos dramatiques :
  • dire le contraire de ce que je veux dire, ou carrément autre chose.
  • Et en plus, ne même pas m’en rendre compte.
  • ça va briser des longues amitiés, ça.
  • – Ah oui ? tu as des vieilles amitiés avec des anglophones qui ne parlent pas français, 
  • alors que toi tu ne parles pas anglais ? 
  • C’est super logique, ça. 
  • Franchement, pas de risque de ce côté-là. 
  • c’est une situation qui ne pourra se produire que quand tu parleras assez bien anglais, 
  • et là, vous pourrez désembrouiller le problème rapidement. 
  • Bon, ça fait un souci de moins.

 

Ils vont se moquer de moi.

  • ils vont se moquer de moi, méchamment, impitoyablement.
  • Je serai la risée du groupe.
  • Et ils se raconteront pendant 10 ans la bêtise que j’aurai dite.
  • ils la mettront sur Facebook, en me filmant à mon insu
  • ça va faire des milliards de vues,
  • je serai la risée du monde entier.
  • tout le monde dira que je suis nulle, définitivement nulle,
  • je serai connue pour ça partout,
  • je ne trouverai jamais de travail,
  • je finirai dans la rue, dans la misère totale,
  • et même comme mendiante, ça ne marchera pas,
  • parce que les gens me reconnaîtront et ne voudront pas me donner d’argent.
  • Je serai marquée au fer rouge, parce que j’ai fait des erreurs en parlant anglais…
  • C’est dramatiiiique….
  • – Mais oui, bien sûr… Mais., tu ne crois pas que tu exagères un petit peu ? 
  • tu vas peut-être te détendre un peu là-dessus, tout à l’heure, en douceur…
  • On y va.

 

Même si des parties de moi croient que l’humanité entière va me haïr parce que je fais quelques erreurs en parlant anglais, que le fantôme de Shakespeare va me hanter toutes les nuits pour me punir d’un tel crime, que ma vie entière risque de devenir un drame total, donc qu’il vaut mieux que je m’abstienne totalement de parler anglais, même si tout ça, j’ai conscience que ces parties de moi sont juste des séquelles de blessures d’apprentissage, et qu’elles ont seulement besoin d’être rassurées.

  • peut-être que j’ai eu des mauvaises notes en anglais en 6e
  • peut-être que ma prof m’a crié dessus
  • peut-être même que ça date d’avant : un jour j’ai raté un exercice au tableau,
  • et toute la classe s’est moquée de moi.
  • peut-être pas toute la classe, en fait.
  • juste quelques élèves jamais très sympas.
  • peut-être qu’encore avant l’école, on m’a grondée très fort pour une « bêtise » que j’avais faite,
  • ou même qu’on ne m’a pas grondée très fort,
  • mais que moi, je me suis sentie blessée très fort.
  • J’ai eu tellement peur…
  • Tellement peur que Papa et Maman ne m’aiment plus jamais…
  • J’ai eu tellement peur…

 

On s’adresse alors à ces enfants blessés, et on parle à chacun. C’est leur « moi du futur », en fait, votre moi actuel (ou votre Sagesse Intérieure) qui leur parle avec bienveillance.

Même si tu as eu tellement peur, tu es un enfant super.
Même si tu as eu tellement peur que ta vie soit fichue, à cause de cette minuscule erreur que tu as faite à 3 ans, 5 ans, ou 6 ans, la réalité c’est que tu grandir et avoir une vie d’adulte plutôt bien, que ta vie ne sera pas l’enfer que tu imaginais.

Même si tu as fait ces minuscules erreurs, et si par la suite tu en as commis des plus grosses, je t’aime infiniment telle que tu es, et je serai toujours près de toi… normal, tu es une partie de moi.

  • Nous sommes sur Terre pour faire des expériences,
  • y compris celle que tout ne marche pas tout de suite comme on le voudrait !
  • Mais ce n’est pas grave.
  • L’essentiel, c’est de savoir que ce n’est pas grave.
  • Et de se rappeler qu’on a une Valeur infinie, comme tout le monde.
  • Et un potentiel infini, comme tout le monde.
  • Même si on nous a toujours appris le contraire.
  • ça, c’était vraiment une bêtise grave,
  • bien plus grave qu’un cafouillage quand tu parles anglais.
  • Mais même cette bêtise grave n’est pas si grave,
  • puisqu’elle ne t’empêche pas d’être heureuse MAINTENANT,
  • et que RIEN ne peut t’empêcher d’être heureuse, jamais.
  • Parce que nous sommes tous des Êtres infinis,
  • avec un potentiel infini.
  • nous sommes bien Plus que ce que nous croyons être.
  • Et au fait, une toute petite partie de ton potentiel infini…
  • Pourrait faire que tu parles anglais avec plaisir ?
  • ça serait plutôt sympa, quand même…

 

  • Oh, YESSS !!!
  • ça serait vraiment sympa.

Même si j’ai toujours été imprégnée de l’idée que faire des erreurs était une catastrophe, je décide d’envoyer balader cette croyance débile, dans les poubelles de l’histoire, de mon histoire.

  • Mon moi actuel et tous mes enfants intérieurs envoyons balader cette croyance débile,
  • d’un immense coup de pied, dans une immense poubelle.
  • Et de là, elle nous fait un clin d’oeil en nous disant :
  • « Ah, enfin, vous vous êtes rendus compte que je vous racontais n’importe quoi ! Super… »
  • Et avec un sourire joyeux, elle se transforme en Lumière Blanche.
  • Je m’aperçois alors que je m’exprime en anglais facilement, et avec plaisir !
  • Et que quand je fais des erreurs, mes interlocuteurs les accueillent avec bienveillance.
  • Quelquefois nous en rions ensemble, et c’est vraiment rigolo !
  • D’autres fois, ils me demandent gentiment de préciser ce que je veux dire,
  • et ce n’est pas un drame.
  • Et la plupart du temps, la conversation continue normalement,
  • et je progresse tranquillement, avec plaisir !
  • Bravo à moi, et merci la Vie !

 

Diverses solutions complémentaires :

  • Vous demander ce qui se passe dans votre corps à l’idée de vous exprimer en anglais : en l’observant pendant quelques minutes, vous remarquerez des changements, et quelques minutes plus tard, un début d’apaisement.
  • Eviter de vous critiquer, utiliser la méthode des pas de fourmi : un petit pas à la fois, en se félicitant des progrès accomplis, même s’ils sont minimes. « Le chemin de 10 000 pas commence sous vos pieds » (Bouddha)
  • Vous focaliser sur vos progrès plutôt que sur ce que vous ne savez pas encore faire; et ne pas comparer ce qui n’est pas comparable.
    • même les anglais ne connaissent pas tous les mots anglais ! Et vous, en français ?
    • bien sûr, des petits anglais de 4 ans parlent déjà mieux que vous. Mais vous, à 4 ans, vous aviez le même niveau en français.

 

S’inventer des personnages.

En suggestopédie, une méthode d’apprentissage particulièrement intéressante, on communique en groupe en s’inventant des personnages anglophones. Mme Dupont, secrétaire qui s’ennuie dans son travail, deviendra avec plaisir Mme Smith, pianiste, vivant ainsi l’un de ses rêves en imagination. Elle apprendra l’anglais dans un état de détente enthousiaste, en racontant sa superbe vie imaginaire à James, né à Paris, et à Sue, née à Marseille. Dans l’état psychologique super positif où elle sera, elle apprendra beaucoup plus vite.

Et de plus, vous connaissez la Loi d’Attraction : cerise sur le gâteau, Mme « Dupont-Smith » va sans doute enfin se remettre à la musique !

 

Vous inspirant de cette méthode, vous pourrez vous créer un ou plusieurs personnages natifs anglophones, dont la vie vous fait rêver. Pas forcément quelqu’un qui a atteint les objectifs que vous désirez ardemment, tout dépend de votre ressenti. Il est possible que cela renforce la Loi d’attraction, et que ça vous aide à obtenir ce que vous souhaitez; il est possible aussi que cela crée un espace de plus où vous vous mettez la pression. Quel est votre ressenti maintenant, quelle vie imaginaire avez-vous envie de vous inventer maintenant ?

Exemple, pour moi, maintenant. Je me vois comme une sorte d’Oliver Twist, issu des bas quartiers de Londres au XIXe siècle. Il a une immense volonté de sortir de sa condition, dans le but d’être plus heureux, mais aussi de rendre tout son entourage, son quartier, le monde plus heureux. Et il y arrive : vous le voyez, 20 ans plus tard, avoir transformé Londres en « éco-ville » solidaire, où tous les gens se sentent infiniment mieux qu’avant.

Laissez aller votre imagination, aucun souci de réalisme. L’idée, c’est de passer quelques minutes à faire dans votre imaginaire comme le font les enfants qui jouent: « On dirait qu’on est des super héros anglais… ». Et aucun risque de schizophrénie, soyez tranquille 😉.

 

A quoi ça sert ? 

  • à vous programmer des synapses qui trouvent tout naturel que vous parliez anglais, avec n’importe quel accent en plus : le personnage dont je vous parlais avait à l’origine un fort accent cockney (c’était le cas pour les londoniens de ce milieu), puis il a appris à parler l’anglais classique, tout en pratiquant toujours sa « langue d’origine » : puisque pour son projet, il a eu besoin de ces deux variantes.
  • et à vous amuser, retrouver une âme d’enfant : on est sur Terre pour être heureux, d’accord ? Que peut-il donc exister de plus important… Et si des parties de vous trouvent que ce n’est pas sérieux, dites-leur que vous êtes en train de travailler votre anglais. Le mot « travailler » est un mot magique pour les parties de nous programmées  à en baver. Pour une fois, il va vous être utile : il y a de fortes chances qu’elles vous laissent tranquille.
  • cela peut, peut-être, vous motiver à mieux connaître certaines périodes des civilisations anglophones : mais ça n’est pas indispensable. Si ça vous amuse d’être un martien qui a appris là-bas à parler un anglais parfait, vraiment parfait, allez-y ! Enjoy !

 

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