« Sortir de sa zone de confort », « Lâcher prise »… des expressions pas rassurantes si on les prend au pied de la lettre. Pas de chance : certaines parties de nous prennent tout au pied de la lettre. Donc elles ont peur, donc, elles bloquent en partie notre énergie.
Ce n’est pas mieux quand il s’agit d’images mentales, issues de la culture occidentale : entre autres l’image de la Méduse, celle de l’Hydre de Lerne. Elles sont excellentes pour décrire certains de nos blocages, à condition de ne pas les y associer longtemps. Sous peine d’être « médusé » par elles.
Quelques suggestions pour rendre tout cela plus joyeux et plus constructif.
La Méduse et l’Hydre de Lerne
La Méduse, L’Hydre de Lerne, sont des images qui représentent très bien notre attitude vis-à-vis de certains problèmes émotionnels. Mais, elles sont très effrayantes, quand même… Et si un problème nous fait déjà mal, et qu’on se le représente longtemps par une image qui fait peur, ça aggrave les choses et ne nous aide pas à le résoudre !
La Méduse est un être mythologique qui change en pierre toute personne qui croise son regard. Cela reflète bien la façon dont on peut se sentir figé, hypnotisé, dans certaines situations, devant certaines personnes. OK, être « médusé, pétrifié » est une bonne description, mais il ne faut pas qu’en nous « médusant », justement, elle nous empêche de voir la situation autrement !
De même, l’Hydre de Lerne a la vie dure : quand on coupe l’une de ses nombreuses têtes, il en repousse 7 ! Elle peut symboliser la peur qu’on peut avoir à l’idée d’affronter une de nos peurs irrationnelles : si on y touche, ne va-t-on pas aggraver le problème ? le rendre 7 fois plus douloureux ?
Hercule a trouvé la solution : il s’est aperçu que tant que l’Hydre touchait la Terre, elle était invulnérable. Mais en la soulevant, c’est-à-dire en éloignant le problème de ce qui renforçait son énergie … il a pu enfin tuer le monstre !
En quoi renforçons-nous l’énergie de nos problèmes ? Souvent, en nous les représentant comme des monstres invulnérables, comme si l’ego, comme le disent beaucoup, était notre pire ennemi.
Je propose ici une vision beaucoup plus douce, même attendrissante, de la source de nos difficultés. L’une des idées qui m’aide le plus, c’est que : AUCUNE PARTIE DE NOUS N’EST NOTRE ENNEMI.
https://youtu.be/aUkG3fRwYq0
« Lâcher prise, Sortir de sa zone de confort » on peut dire ça autrement !
« Lâcher prise » et « sortir de sa zone de confort » : comment ressentez-vous ces mots ?
Même si mon conscient connaît le sens (constructif) de ces expressions, des parties de moi ressentent ces idées comme effrayantes, et ça limite certainement leur action positive :
- Lâcher prise, c’est sauter dans le vide ?
- Sortir de sa zone de confort, c’est quitter là où on se sent bien, pour aller là où on ne se sent pas bien ? Où est l’intérêt de faire ça ?
Quand le conscient pense quelque chose, mais que des grandes zones de l’inconscient tirent en sens inverse, on ne peut pas se sentir bien.
D’où l’intérêt de reformuler ces deux expressions d’une façon qui les mettent d’accord : on suggère quelques idées dans cette vidéo.
Pour aller plus loin, vers un changement réel, mais en douceur…
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