La dévalorisation des peuples est un événement tellement courant dans l’histoire.
Paraphrasant Shakespeare, on peut avoir envie de dire que le « glorieux » passé de l’humanité « est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. ». Pleine de sang et de furie, surtout.
De sinistres « héros »
Dire qu’à l’école on apprend que Charlemagne, Louis XIV et Napoléon, sont des héros.
Parce qu’ils ont conquis des territoires.
Ils ont tué, pillé, placé leurs proches à la tête de régions, puis sont rentrés fièrement au pays acclamés par « leurs » peuples.
Des tueurs en série, en fait…
Landru et le Dr Petiot étaient des enfants de choeur, à côté. Les fous font quelques victimes, les « héros » en font des milliers.
Cependant, ces « glorieux » monarques faisaient leurs « petits jeux » entre pairs : considérant leurs cousins allemands, italiens, espagnols, comme des méchants, tout en restant dans un rapport d’égalité relative.
Dans l’excellent livre « Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises« , il est dit que les cours européennes formaient une grande famille qui jouait à un Monopoly géant, dont les pions étaient les peuples.
Peut-on faire encore pire ?
Peut-on faire encore pire ? Oh oui, on l’a fait. Souvent.
Quand un peuple A fait passer un peuple B pour inférieur, non seulement il massacre des individus, mais il tue l’âme de ce peuple. Y compris à ses propres yeux, souvent.
Je n’ai pas seulement en tête la colonisation européenne et les immenses dégâts qu’elle a causé chez tous (y compris les colons : leur âme n’était sans doute pas très fière). Ce phénomène inqualifiable s’est produit sur tous les continents, à toutes les époques.
Ce meurtre de l’âme des peuples suscite différents comportements chez le peuple B :
- une suradaptation : « Le peuple A a raison, ils sont civilisés, nous sommes des sauvages, absorbons leurs valeurs ».
- une attitude comparable à la collaboration pendant la guerre de 40
- une victimisation chronique : vingt ans après l’indépendance (1960), les sujets du brevet en Côte d’Ivoire portaient toujours sur l’exploitation des pauvres africains par les méchants blancs, à l’époque de l’esclavage ou de la colonisation.
- une haine et un désir de révolte qui peuvent être extrêmement violent. Du pain béni pour ceux qui veulent utiliser cette violence à leur profit (voir les Black Lives Matter, très probablement instrumentalisés par l’Etat Profond).
Tout cela pouvant cohabiter chez un même individu, à des degrés différents. En tout cas, à l’heure actuelle, les valeurs « maisons en dur, vêtements occidentaux, et téléphones portables » se sont solidement implantées sur toute la planète.
Une autre attitude, toujours chez le peuple B, consiste à tenter de se valoriser à tout prix… pas forcément de la bonne manière, de mon point de vue. On en parle un peu plus bas.
Gandhi, reviens !
Auparavant, j’ai tellement envie de dire : « Gandhi, reviens ! »
Lui au moins n’a pas renié les traditions spirituelles indiennes, ni le savoir-faire traditionnel. Et le Mahatma (la Grande Âme) a su affirmer tout cela dans l’Amour et la non-violence. ❤❤❤
La dévalorisation des peuples, et ses conséquences
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- Dès que quelqu’un arrive avec un drapeau pour hurler « On va restaurer l’honneur perdu du peuple MachinChose ! Partons en guerre contre les TrucsBidule ! », des foules le suivent. Parce qu’elles s’imaginent que ça va guérir leurs blessures.
En fait, non : ça va en créer des dizaines d’autres (humiliations, rancunes, deuils, difficultés matérielles énormes, etc.). Et ne pas guérir non plus la blessure originelle, même si le valeureux peuple MachinChose à « triomphé » des « méchants » TrucsBidule.
D’ailleurs, ces derniers ruminent aussitôt leur revanche, et quelques années plus tard, c’est reparti ! Surtout si des petits malins vendent des armes des deux côtés (voir le film Lord of War).
- Dès que quelqu’un arrive avec un drapeau pour hurler « On va restaurer l’honneur perdu du peuple MachinChose ! Partons en guerre contre les TrucsBidule ! », des foules le suivent. Parce qu’elles s’imaginent que ça va guérir leurs blessures.
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- Le budget de l’armement augmente des deux côtés : pendant ce temps, les autres problèmes s’accumulent (au niveau santé, éducation, communication, …). Mais on passe pour un lâche ou un traître si on souhaite s’en préoccuper sérieusement. Il est tellement plus important de défoncer les méchants TrucsBidule, parce que « nous, on est les gentils, le camp du Bien ! ».
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- Des « liaisons dangereuses » se créent avec des dirigeants d’autres pays, soumettant les MachinChose et les TrucsBidule au bon vouloir de leurs « protecteurs ».
- Les rares qui souhaitenant la paix et le dialogue passent pour des lâches et des traîtres. La liberté de penser est une fois de plus jetée à la poubelle, au profit de la dernière obsession « à la mode ».
Face à la dévalorisation des peuples, des tentatives d’auto-revalorisation… quelquefois discutables
C’est suite à cette vidéo très intéressante, de la chaîne Youtube « Histoires crêpues », que j’ai commencé à écrire cet article.
L’afro-centrisme affirme que l’Afrique est le berceau de toutes les civilisations, et que les pharaons étaient noirs. Pourquoi pas ? Je n’en sais rien. Mais l’atmosphère de foire d’empoigne quand les historiens abordent ce sujet ne me dit rien de bon.
En fait, on s’en fiche, que les Egyptiens soient blancs, noirs, bariolés, vert pomme ou quoi encore… Cependant, CE FAUX PROBLEME cache un VRAI PROBLEME EMOTIONNEL : celui de la valeur personnelle, reconnue ou non par les autres.
Qu’il s’agisse d’une « sur-valorisation » (comme celle de certains blancs pendant la colonisation, ou de certains afrocentristes), ou d’une sous-valorisation / dévalorisation.
Emotionnellement, ce sont les deux faces de la même pièce.
L’image qui me vient, c’est deux petits gosses qui se pointent du doigt en pleurant : « Il est méchant, il a dit que je ne valais rien ».
Je ne mets aucune ironie dans cette image. Nous avons TOUS en nous des milliers d’enfants blessés, et ce sont eux qui passent aux commandes dès que nous éprouvons une émotion douloureuse.
CES BLESSURES SONT D’ORDRE TRANSGENERATIONNEL : elles se répètent de génération en génération depuis des siècles. La vraie question est donc : comment guérir ces blessures ?
Quelques éléments de solution
Tout est fractal : les blessures des peuples ressemblent à celles des individus, et ces blessures (et leur guérison) interagissent. On va donc s’inspirer de celles des individus et les généraliser.
Se tourner vers le futur
Un individu qui rabâche sans fin ses blessures passées ne fait que les aggraver, on le sait bien. Il ne peut les guérir que s’il regarde enfin, progressivement, vers l’avenir. En envisageant qu’il soit envisageable (voir : « pensée presque positive« ) que cet avenir soit un petit peu meilleur que le présent, puis : un peu meilleur, beaucoup meilleur, vraiment sympa.
Il en est de même pour les peuples : quand en Côte d’Ivoire, on radotait dans les sujets d’examen sur la terrible misère de l’histoire africaine, on n’avait plus l’énergie de chercher des solutions utiles.
Il est bien plus intéressant de créer, concrètement, des solutions adaptées à chaque pays. (voir cet article de Thinking Africa : l’économie bleue, un modèle de solutions africaines aux problèmes africains).
Puiser ce qui est utile dans le passé, faire le tri
Les connaissances traditionnelles n’ont rien à voir avec le folklore. Les danses sacrées ne sont pas « folkloriques », elles avaient un sens profond qu’elles ont perdu. Heureusement que le vrai chamanisme réapparaît et inspire maintenant les occidentaux.
D’autre part, si les peuples africains ont si bien résisté à la c.. vide, c’est parce qu’ils ont utilisé la plante anti-palu qu’ils connaissent depuis des siècles, l’artémisia. Et tant d’autres connaissances basées sur la nature, que Big Pharma a récupéré pour faire des médicaments brevetés… quelle misère.
Amadou Hampâté Ba disait : « Chaque vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui disparaît ».
Heureusement, les « remèdes de grand-mère » en Occident, et leur équivalent dans les autres pays, refont progressivement surface, et vont se répandre dans le monde entier.
Il en est de même au niveau individuel, quelle que soit la culture d’origine. Une question vraiment utile, c’est « Qu’est-ce que j’ai appris, avec ou sans plaisir, qui puisse être utile maintenant, à moi et au monde ? ». A tous les niveaux : connaissances intellectuelles et techniques, compétences émotionnelles, intuition, capacité de se Relier au Meilleur de nous-mêmes et à la Nature.
Guérir les mémoires transgénérationnelles
Nous sommes tous des champs magnétiques. Notre champ magnétique individuel est un sous-ensemble des champs magnétiques familiaux (mémoires transgénérationnelles), nationaux, régionaux, mondiaux. Et aussi des champs magnétiques de l’humanité entière, et aussi des autres « terrestres », animaux, plantes, minéraux, et de ceux relevant des mondes invisibles.
Plus nous guérissons nous-mêmes, plus nous influons sur ces champs magnétiques globaux. D’où l’histoire du 100e singe, un fantastique espoir pour l’humanité : l’Eveil est proche !
Dans la playlist « Psychogénéalogie », vous trouverez de l’EFT sur les ancêtres morts à la guerre, les femmes battues de nos lignées, les mémoires d’esclavage, et beaucoup d’autres. Quand nous nettoyons nos propres mémoires à travers ces protocoles, cela agit pour notre plus grand bien, et pour le plus grand bien de tous.
Pour aller plus loin 🌈🌞 :
On vient de voir que guérir nos mémoires transgénérationnelles est indispensable, à la fois pour nous, et pour le monde. De nombreuses mémoires douloureuses liées au passé de notre famille sont des freins réels à notre épanouissement, à notre joie de vivre : c’est du vécu ! Aussi bien pour moi personnellement que pour mes clients, la différence est énorme, vraiment.
😊 Vous vous demandez peut-être :
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