L’histoire de la monnaie dans le monde

L’histoire de la monnaie en dit long sur l’évolution de notre rapport à l’argent : matériel, mais aussi émotionnel. 

ChatGPT m’a rédigé plusieurs parties de cet article en quelques secondes. J’ai relu, et mis des sous-titres. Puis par la suite, ajouté pas mal de réflexions perso qui seront écrites en italiques. 

Juste une précision : je ne suis pas du tout spécialiste de l’économie, mais j’ai très peu confiance dans la plupart des économistes. Je ne m’intéresse à l’histoire de la monnaie que pour clarifier nos conditionnements et nos relations émotionnelles avec l’argent

Ces conditionnements sont encore plus graves que je ne le pensais jusque là… 😰

 

Le troc et la monnaie

L’histoire de la monnaie reflète l’évolution des échanges économiques et des civilisations humaines. Avant son apparition, les sociétés pratiquaient le troc, un système d’échange direct de biens et services. Cependant, le troc avait des limites, notamment la difficulté de trouver une correspondance exacte entre les besoins des deux parties.

Pour résoudre ce problème, les premières formes de monnaie apparurent sous la forme de marchandises ayant une valeur intrinsèque, comme le sel, le bétail ou les coquillages. Vers 3000 av. J.-C., les Sumériens utilisaient des lingots de métal comme unité d’échange, amorçant l’usage des métaux précieux comme l’or et l’argent. Ces derniers devinrent progressivement des monnaies standardisées grâce à leur durabilité, leur rareté et leur divisibilité.

Quand les Etats commencent à s’en mêler

Les premières pièces métalliques frappées sont apparues vers 600 av. J.-C. en Lydie (actuelle Turquie), marquant une étape clé dans l’histoire monétaire. Plus tard, la Chine introduisit le papier-monnaie au VIIe siècle, facilitant les échanges à grande échelle.

Avec le temps, les États prirent le contrôle de la création monétaire, garantissant la valeur des devises.

 

Les banques, l’étalon-or

Les banques se développèrent à partir de la Renaissance, favorisant l’essor du crédit et des billets de banque. L’étalon-or, établi au XIXe siècle, permit de stabiliser les monnaies en les adossant à l’or.

 

Abandon de l’étalon-or au profit des monnaies fiduciaires 

« Fiduciaire« vient du mot latin « fiducia »,  confiance. Vous les trouvez fiables, vous, les monnaies fiduciaires ? 😉 

Au XXe siècle, l’abandon de l’étalon-or au profit des monnaies fiduciaires permit aux banques centrales de contrôler directement l’émission monétaire. Enfin, le XXIe siècle a vu émerger les monnaies numériques et les cryptomonnaies comme le Bitcoin, symboles d’une nouvelle révolution monétaire.

Argent et chute des cultures vivrières

En écrivant cet article, je me suis souvenue d’un livre que j’ai lu il y a très longtemps, à propos de la culture de l’arachide au Sénégal. C’est un exemple de la façon dont, dans les pays colonisés, l’introduction des cultures dites de rente (une rente pour qui ???!) l’arachide, le café, le cacao,  a forcé l’introduction de l’argent dans des pays où il n’était que peu utilisé.

Au Sénégal, les paysans vivaient principalement de cultures vivrières. La monnaie n’était pas l’essentiel de leurs préoccupations : elle servait à vendre un surplus de leurs récoltes, et à acheter quelques objets nécessaires (outils, matériel divers), elle ne représentait qu’une petite partie de ce dont ils avaient besoin pour vivre. 
La culture de l’arachide, destinée en très grande partie à l’exportation, a complètement déstabilisé ce système. 

 

Presqu’à toutes les époques, la monnaie n’était utilisée que par le 1% 

Je réalise maintenant que la monnaie n’a été beaucoup utilisée QUE par les  très riches des époques passées : pour acquérir de la soie, des épices, et quant à faire, des esclaves

Et quand elle s’est « démocratisée » (sinistre plaisanterie), cela a créé une autre forme d’esclavage. En effet, on a fait miroiter aux peuples « l’intérêt » de cette forme d’échanges. Résultat : ils ont abandonné les cultures vivrières au profit des agricultures d’exportation… et ils ont commencé à crever de faim. 

Après, bien sûr, on a fait croire aux occidentaux que cela ne se produisait que parce qu’ils étaient stupides et sauvages… Suite à cela, les peuples européens ont trouvé très généreux de leur apporter la « civilisation » (tout en s’accaparant « en échange » leurs ressources à tous les niveaux : travail mal rémunéré, richesses du sol).  Voir l’article : Dévalorisation des peuples : conséquences, éléments de solutions

 

D’après ChatGPT : pourquoi l’argent a pris une telle importance ? 

  • Standardisation : L’introduction de l’argent a permis de simplifier les échanges et de standardiser la valeur des biens.
  • Expansion des marchés : Avec la colonisation et l’industrialisation, les marchés locaux ont été intégrés à des réseaux mondiaux, nécessitant l’usage de monnaie pour les transactions.
  • Transformation sociale : L’argent a facilité la monétisation de l’économie, rendant possible l’épargne, l’investissement, et l’accès à des services comme l’éducation et la santé.

    Dit comme cela, on a l’impression que c’est très sympathique.
    Mon point de vue :

    • qui épargne et qui investit ? Certainement pas la plupart des gens, surtout dans les pays du Sud.
    • Et « l’accès des services comme l’éducation et la santé », quelle générosité ! Parce qu’avant l’arrivée des occidentaux, ces « sauvages » n’éduquaient pas leurs enfants, et n’avaient pas de médecines traditionnelles ?!  C’est à vomir… 🤢🤮 .
      Pour certaines choses, ChatGPT est un excellent outil, mais franchement, pas pour tout. 

Plus intéressant : Comment le peuple payait-il ses impôts jusqu’au XVIIIe siècle ? Il n’avait pas beaucoup d’argent. Il payait directement en récoltes ?

J’ai posé cette question à ChatGPT pour confirmer mon hypothèse que seuls les très riches manipulaient la monnaie, et que l’argent, au moment de la révolution industrielle, n’a pas aidé du tout au bonheur du peuple. Mais ils se sont fait piéger : dans les pays du Sud, dans ceux du Nord, partout ! 
Voici la réponse de l’IA,  je la préfère à la précédente : 

Jusqu’au XVIIIᵉ siècle, dans de nombreuses sociétés, les populations rurales et les classes modestes, qui disposaient de peu ou pas d’argent liquide, payaient effectivement leurs impôts sous forme de biens en nature, en particulier dans les économies agraires.

 

Modes de paiement des impôts avant l’usage généralisé de la monnaie :

Paiements en nature :
Les paysans s’acquittaient de leurs impôts en fournissant une part de leurs récoltes (blé, seigle, vin, huile, etc.), du bétail ou d’autres produits agricoles. Ces contributions étaient ensuite utilisées pour alimenter les greniers des seigneurs locaux ou de l’État. Par exemple :

En France, sous l’Ancien Régime, les paysans devaient payer la taille et divers droits seigneuriaux, souvent en nature.

Dans d’autres régions, comme l’Empire ottoman, les taxes incluaient une part des récoltes ou des produits artisanaux.

Travail forcé ou corvées : Une autre forme de paiement consistait à fournir du travail gratuit pour des projets d’infrastructure publique (routes, ponts, etc.) ou pour les besoins des seigneurs. En France, les corvées royales servaient notamment à entretenir les routes.

Produits locaux et artisanat :
Dans les régions où l’agriculture n’était pas dominante, les impôts étaient parfois payés avec des produits locaux spécifiques, comme des tissus, du bois, ou des minerais.

Pourquoi ces formes de paiement ?

  • Manque de monnaie : Jusqu’à l’expansion des économies monétaires au XVIIIᵉ siècle, les échanges en espèces étaient limités dans les campagnes, où l’économie reposait essentiellement sur l’autosuffisance et le troc.
  • Facilité logistique : Les seigneurs ou États acceptaient ces paiements en nature ; en effet, ils les utilisaient directement pour soutenir l’administration, les armées, ou les réserves alimentaires.

Transition vers les paiements en argent

Avec le développement des économies monétaires au XVIIIᵉ siècle, notamment grâce à l’urbanisation, les échanges commerciaux et les réformes administratives, les États ont progressivement exigé des paiements en espèces pour financer les dépenses publiques de manière plus uniforme.
Cette transition a souvent été perçue comme une lourde charge par les populations rurales, car elle les forçait à vendre leurs produits pour obtenir de l’argent.

 

 

 

L’or et les diamants sanglants ; et une bien meilleure solution

Encore une remarque perso : Beaucoup d’économistes à l’heure actuelle se méfient des placements virtuels, et recommandent d’acheter de l’or, affirmant que c’est une valeur sûre. 

Chaque fois qu’on en parle, il me vient à l’esprit le film Blood Diamond (Le Diamant du Sang), qui évoque la façon dont sont extraits les pierres précieuses… par des esclaves, il n’y a pas d’autre mot ! 

 

 

Une bien meilleure solution : le blé-monnaie en Egypte ancienne

Logiquement, les vraies valeurs matérielles doivent être utiles, non ? On en a oublié cette évidence : parce qu’à l’époque actuelle, on ne connaît que : 

  • l’argent papier fondé sur rien de réel (« fiduciaire », qu’ils disent !),
  • ou les monnaies virtuelles comme le bitcoin,
  • ou la monnaie échangeable contre de l’or sanglant, ayant tué ou blessé des êtres vivants (les esclaves humains, et les animaux et plantes de la région, ravagée par l’avidité humaine) et blessé la Terre-Mère.   

L’Egypte antique avait trouvé bien mieux : 

En Égypte ancienne, l’épargne se faisait principalement en nature, notamment via le blé stocké dans des greniers contrôlés par l’État ou les temples. Ces greniers servaient de « banques », stockant les surplus agricoles et facilitant les échanges économiques, le blé jouant le rôle de monnaie. Les citoyens pouvaient y déposer ou emprunter du grain, souvent avec un intérêt. Le blé était utilisé pour payer impôts, effectuer des transactions ou accumuler des réserves. Ce système garantissait la sécurité alimentaire et permettait une gestion centralisée des richesses, essentielle à la stabilité économique de la société pharaonique.

histoire de la monnaie / le blé-monnaie en Egypte ancienne

 

Oui, mais…

– donc, tu es en train de dire qu’on devrait tous se mettre à cultiver du blé ? Je n’ai pas envie, moi…
– bien sûr que non. J’ai juste appris il y a peu que ce système avait existé : un intermédiaire entre le troc et les espèces, qui peut ne pas faire du tout appel à l’exploitation de qui que ce soit. 
– parce que les Egyptiens n’étaient jamais exploités ? Sans blague. 
– Ils l’ont été dans certains cas, moins ou pas du tout dans d’autres. Mais ce n’est pas le sujet : mon idée c’est qu’il a existé « un intermédiaire entre le troc et les espèces, qui peut ne pas faire du tout appel à l’exploitation de qui que ce soit ». Et que c’est une idée à creuser, qu’il faut bien sûr  adapter à notre psychologie et à nos souhaits actuels.

 

Conclusion, et l’essentiel de l’article

Ainsi, l’histoire de la monnaie montre que celle-ci est passée d’un simple outil d’échange à un pilier des économies modernes, évoluant avec les besoins des sociétés et les avancées technologiques.

Ce « pilier des économies modernes » évolue effectivement avec les avancées technologiques, mais pour satisfaire les besoins de qui ? Certainement pas ceux de tous les humains et autres Terriens (animaux, plantes, planète dans son ensemble)

 

Ce qui me semble très important à retenir

  • La monnaie a toujours été utilisée comme moyen d’échange :
    • un petit peu pour le peuple, qui vivait essentiellement de troc et de cultures vivrières. 
    • un peu plus pour ceux qui n’étaient pas attachés à un territoire : marchands, soldats (le mot vient de « solde »), et quelques autres corps de métier (Compagnons, par exemple)
    • et beaucoup pour les dirigeants, pour satisfaire leurs « petits plaisirs » (produits de luxe, châteaux, Cour, et … guerres !)
  • L’usage de l’argent s’est généralisé en Europe au moment de la révolution industrielle. Dans les autres pays, c’est suite à la colonisation. Dans les deux cas, moins il y a de cultures vivrières, plus les gens sont dépendants de l’argent (donc de ceux qui le créent), et plus ils sont perdants ! 
  • La monnaie « fiduciaire » n’est pas fiable, la monnaie virtuelle non plus : d’accord. Il faut donc l’adosser à l’or : pas d’accord, pour les raisons que j’ai expliquées plus haut. Il est essentiel de trouver d’autres solutions. 

Ceci dit, comme toujours, cet article n’expose que mon point de vue actuel, et ma compréhension actuelle de l’histoire de la monnaie
Il y a ci-dessous une place illimitée pour vos commentaires et vos précisions, allez-y de bon coeur. Cependant, comme L’argent est un sujet qui fâche, je rappelle que je validerai pas les commentaires comportant des injures ou procès d’intention. 

Quant aux autres : bienvenue ! De la discussion jaillit la lumière

 

Pour aller plus loin

Dans cet article et dans quelques autres, on a survolé l’origine historique de quelques croyances et blessures émotionnelles que nous avons tous subi à propos de l’argent (dans cette vie, dans d’autres, au niveau transgénérationnel, etc.).  Elles sont implantées profondément dans notre inconscient, et nous compliquent bien la vie

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