On a vu dans l’article précédent, en quoi nous sommes conditionnés à être obsédés par l’argent, souvent parce qu’on en a réellement trop peu. Au point de ne plus savoir faire la distinction entre argent et besoins réels.
Ce manque est délibérément créé par les dirigeants, pas seulement à l’époque actuelle, mais depuis des siècles.
Richelieu affirmait sans honte que « Si les peuples étaient trop à leur aise, il serait impossible de les contenir dans les règles de leur devoirs ».
Mais je suis certaine que le monde est en train de changer, dans le bon sens. Et que le mieux pour nous est de participer autant que nous pouvons à cet éveil, sur le plan individuel et le plan collectif.
Que cherchons-nous à vivre, quand nous nous polarisons sur l’argent ?
Que symbolise l’argent, pour nous, individuellement ? Quels besoins réels l’argent nous permet-il souvent de satisfaire dans la société actuelle ?
Je suppose que votre but principal n’est pas de posséder beaucoup, beaucoup d’objets. Si c’était le cas, vous ne seriez pas en train de lire ce blog, vous passeriez vos soirées à faire des courses sur Amazon. 😉
Les questions principales de cet article sont :
- quels besoins réels l’argent nous permet-il souvent de satisfaire dans la société actuelle ?
- Donc que cherchons-nous à vivre à travers lui,
- et quand et comment pourrions-nous le vivre autrement, au moins le plus souvent possible ?
Besoins, désirs, stratégies
Les besoins, au sens CNV (Communication Non Violente), sont indépendants des personnes, des objets, et des situations. Il ne faut pas les confondre avec des désirs, ni avec des stratégies.
Les désirs résultent de façon très complexe des multiples parties de nous. Nous cherchons peut-être à compenser certaines blessures d’enfance ou transgénérationnelles, nos désirs peuvent être des éléments de notre Projet de Vie. Ils peuvent être tout simplement conditionnés, d’où les énormes budgets publicitaires visant à nous faire croire que tel ou tel objet nous procurera la sérénité.
Les stratégies sont des moyens qui permettent de satisfaire des besoins.
Un exemple : dans votre habitation, vous souhaitez entre autres satisfaire vos besoins de sécurité.
Pour certains, le besoin de sécurité sera satisfait par des voisins sympathiques et solidaires, pour d’autres il ne le sera qu’avec des chiens de garde et un abri antiatomique.
Ici, le besoin (être en sécurité) est le même, les stratégies sont différentes.
Trois grandes catégories de besoins
On trouvera ICI de longues listes de sentiments et de besoins.
Pour simplifier, on peut répartir les besoins en trois grandes catégories :
- sécurité,
- expression de soi, et surtout de Soi (notre Moi Profond)
- communiquer, donner / recevoir.
Tout cela est bien plus développé dans mon article sur la CNV. On ne parlera ici que des besoins (classés comme ci-dessus), désirs et stratégies en rapport avec l’argent.
1. Argent et besoins pas réels du tout : notre conditionnement à nous prosterner devant le dieu-pognon
Le « terrain » de cette adoration du dieu-argent a été préparée depuis longtemps (voir l’article : L’histoire de la monnaie dans le monde) :
- par les mémoires transgénérationnelles de misère qui ont été créées par « nos bons maîtres » depuis des siècles ou même des millénaires. Il faut absolument en tenir compte dans la peur de manquer et la peur de mourir de faim que nous traînons tous inconsciemment. Finalement, Richelieu n’a été qu’un petit rameau d’un arbre diabolique.
- Plus important encore, par la perte de la connaissance de Qui Nous Sommes. Donc, entre autres, savoir créer l’Abondance autour de nous, à tous les niveaux.
Le terrain affaibli, et le virus de la consommation
Comme le disait Béchamp, rapidement bâillonné au profit de Pasteur : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».
Sur le terrain de misère intériorisée (la société d’après la 2e guerre mondiale), arrive un « gros microbe » : le goût de la consommation, apporté par nos « amis américains » dès la « Libération ». Quoi de plus jouissif que le Coca-cola, et les chewing-gums ! (Paradoxalement, Hollywood chewing-gum est une marque française … créée en 1952 par un ancien GI, et bien imprégnée de l’imaginaire américain).
Le virus se répand pendant les 30 glorieuses, où « nos bons maîtres » jettent au « bon peuple » quelques miettes supplémentaires, l’encourageant à consommer de plus en plus. Comme un dealer commence à offrir de la drogue, pour la faire payer très cher par la suite.
« C’est pour mieux te manger, mon enfant ».
Suite à cela, le conditionnement à consommer s’étend, accompagné de grandes frustrations quand on ne peut pas le faire.
Frustration qui génère énormément de délinquance. Pourquoi ? Parce que pendant des années, on fait miroiter des « inutilités » (grosses voitures, bijoux, smartphones et vêtements à la mode) devant des gamins. En valorisant les gens qui les possèdent, ceux du showbiz, par exemple. Donc, certains de ces gamins se servent, là où sont les objets de tous leurs désirs.
Puis on s’étonne.
Puis on radote qu’ils sont très « méchants ».
Et la seule question qu’on se pose, c’est comment on va les punir. 😰😭🙃🙃🙃.
Aucune réflexion en amont, ou si peu… 😭
Le conditionnement à la consommation
J’en avais déjà beaucoup parlé dans ces deux articles :
Revenons-en maintenant aux véritables besoins, que nous tentons souvent de satisfaire avec de l’argent. En les classant comme ci-dessus : sécurité ; expression de soi, et surtout de Soi (notre Moi Profond) ; communiquer, donner / recevoir.
Argent et besoins réels : sécurité
Des millénaires se sont écoulés, pendant lesquels presque toute la population était maintenue au minimum vital. Pour elle, le principal symbole de sécurité était un grenier bien rempli, permettant de passer l’année sans mourir de faim. D’où l’expression : « avoir du blé ».
L’argent s’est alors généralisé, au moment de la révolution industrielle et de la colonisation, suivant les zones géographiques. Tout cela, au détriment des cultures vivrières.
Alors, les gens « n’avaient plus de blé »,au sens propre comme au sens figuré.
Si, un peu : juste assez pour retourner à l’usine le lendemain. (voir : L’histoire de la monnaie dans le monde, un article très facile à lire, malgré son titre).
Il y avait de quoi se sentir en insécurité, pour soi et pour sa famille. Et du coup, ces mémoires terrifiantes se sont transmises de génération en génération. Mais on peut s’en libérer, heureusement.
C’est facile à dire, mais la seule sécurité absolue n’a rien à voir avec l’argent, c’est l’appui total sur notre Sagesse intérieure.
Mais dans le monde de la dualité où nous sommes, nous faisons ce que nous pouvons pour nous Connecter à Elle au maximum. Et chaque fois qu’on y arrive, ça fait une grande différence.
Vous trouverez de nombreux protocoles EFT pour vous y aider, dans la liste des articles de ce blog, et dans ma chaîne Youtube. en particulier cette playlist et cette vidéo « EFT : s’inquiéter, c’est un auto-conditionnement.
Argent et besoins réels : expression de soi, et surtout de Soi
- Le Soi désigne notre Sagesse intérieure.
- « soi » sans majuscule, c’est la personne que nous incarnons dans la dualité.
La plupart des gens pour qui la spiritualité est essentielle considère que nous sommes sur Terre pour exprimer le Meilleur de nous-même, pour que notre Soi se découvre Lui-même à travers de multiples expériences. Cette expression du Soi est donc notre principal besoin réel. Celle du soi l’est aussi, dans une moindre mesure.
Quand c’est bien le Soi qui s’exprime, il utilise l’argent à bon escient, en tant qu’outil pour réaliser ses Projets de Vie, et tout se passe de façon fluide.
Quand c’est le soi, c’est plus compliqué. Il peut heureusement être Guidé par le Meilleur de lui-même, mais il peut aussi l’être par ses conditionnements. Généralement un mélange des deux, dans des proportions très variables.
L’argent agit presque toujours comme un amplificateur : plus le Projet est juste, plus l’argent peut lui donner de l’ampleur, dans la mesure exacte où c’est nécessaire.
Mais il amplifie aussi l’ego, le gonfle à bloc… on pense à la fable : « La grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le boeuf« .
La « grosse grenouille » cherche alors à se montrer, à montrer sa richesse, les jolies filles qui l’entourent (mais qui le quitteront volontiers pour un milliardaire encore plus riche).
Inversement, le « soi » défaitiste va repousser inconsciemment l’argent, pour des raisons aussi absurdes les unes que les autres : « loyauté » familiale, ou « loyauté » de classe sociale, haine de tous les riches, etc.
Ou encore il croit qu’il ne mérite rien de bon, il se sent coupable de tout, indigne de tout.
Tout cela l’empêche d’exprimer le Meilleur de lui-même ! Dommage pour lui et pour le monde.
Tout ce qu’il exprime, c’est de la colère contre lui et la société, de la victimisation, des jérémiades… alors qu’il pourrait être tellement plus heureux ! Nous avons TOUS un potentiel infini, lui aussi.
Dans ces deux derniers cas, le besoin réel d’expression de soi (et de Soi) s’est distordu. Il est confondu en une stratégie de compensation : « Je ne réussis pas exprimer ma vraie Valeur, parce que je n’en ai pas conscience ; faute de mieux, j’exprime du bling-bling (ou des lamentations) pour que les autres me trouvent valable (ou me plaignent) ».
A propos de l’argent comme du reste, il ne faut pas confondre confiance en soi et confiance en Soi.
Argent et besoins réels : communiquer, donner / recevoir.
Communiquer
A l’heure actuelle, l’argent est réellement indispensable pour certaines formes de communication. Sans mon abonnement Internet, je ne pourrais pas vous transmettre cet article !
Mais il ne faut pas oublier tant d’autres formes de communication, ne demandant ni argent, ni ordinateur (ou si peu). Qu’est-ce qui pourrait les faciliter, les améliorer, par des petits changements dans notre mode de vie ? Pour les gens isolés, il existe de nombreux réseaux de proximité, tels que Solaris, et aussi Nextdoor, et Allôvoisins.
Il n’y a pas que de communication avec des humains : il y a aussi les animaux (la communication animale se développe de plus en plus), les plantes et les esprits de la Nature, comme à Findhorn.les êtres d’autres Plans d’existence. En effet, nous avons tous d’innombrables capacités, entre autres la télépathie, et la médiumnité. Mais nos conditionnements, nos blocages, nous en empêchent souvent. Voir : Êtes-vous un « médium contrarié » ?
Donner / recevoir
Quand on veut faire un cadeau, le premier réflexe, c’est souvent de se demander quel objet on va acheter.
Pourquoi ?!! On croirait que là-aussi, il n’existe pas d’autre solution qu’acheter, payer, consommer. En particulier en destination des enfants, qu’on se croit obligé d’envahir de morceaux de plastiques appelés jouets.
Bien emballés dans de jolis papiers cadeaux qui finiront aussitôt à la poubelle.
Pauvre Nature, son enfer est pavé de nos bonnes intentions !
De nos bonnes intentions, et surtout de notre manque d’imagination et de notre peur du jugement des autres ! Que dira Untel s’il ne reçoit pas un assez gros cadeau ? (qu’il lui soit utile ou non, ce n’est qu’un « détail »).
Cela me rappelle toujours le pauvre enfant gâté Dudley, dans Harry Potter (Il faut toujours penser que « gâté » veut dire « abîmé ») :
Et si le paquet cadeau n’est pas assez joli ? Quelle honte !
Pas forcément : ma fille fait depuis des années de jolies présentations de cadeaux (qu’elle a souvent fabriqués elle-même) à partir de feuilles de vieux magazines… et elle a inspiré de nombreux amis à faire la même chose.
Là aussi, on retrouve la question des véritables besoins, ou au moins des véritables désirs : les cadeaux peuvent être des expériences intéressantes, c’est tellement mieux que des objets ! Peut-être simplement, pour des gens fauchés ou très occupés, un « bon pour une balade ensemble en forêt ».
Ou une promesse de faire ceci ou cela : « t’apprendre les bases du tricot », « t’aider à refaire ton papier peint », ou même « t’aider tant d’heures pour le ménage ».
C’est moins glamour qu’un parfum de plus, mais tellement plus constructif !
Comment vous déconditionner dès maintenant, de votre rapport à l’argent ?
Vous trouverez ICI plusieurs packs faits d’un pdf, et de nombreux protocoles EFT en relation avec l’argent, et aussi votre métier idéal.
EFT L’argent et vous . un pdf, et 20 audios. 30€
EFT Sortir des dettes et de la culpabilité : un pdf, et 9 audios. 20€
EFT Argent et affectivité : un pdf, et 12 audios. 20€
EFT Pour se réconcilier avec l’Abondance : ce pack regroupe les 3 précédents : 3 pdf et 41 tappings, pour 48 € (au lieu de 70€ si vous les achetiez séparément).
EFT Métier idéal : un ebook, et 13 audios. 25€
Pour trouver tous ces packs et lire leur présentation, cliquez ICI.
Vous savez que les blocages émotionnels coûtent des fortunes, financièrement : en dépenses désagréables et en manque à gagner. Sans compter tout le reste, bien sûr (relations, temps, santé, joie de vivre). Combien vous coûtent les vôtres ?
Chaque fois que vous effacerez un blocage, une croyance limitante dans votre rapport à l’argent, vous économiserez (ou gagnerez) bien plus que le prix de ces e-books.