Le D-day : une manipulation de plus

D-day, gradé avec drapeau américain

Je n’ai jamais aimé les commémorations. En particulier les commémorations du 11 novembre, du 8 mai 1945, du 14 juillet. Et pas davantage : celle du D-day, le débarquement de nos « grands libérateurs ».

Il paraît que ces commémorations fêtent le retour à la paix. Pourtant, j’ai toujours perçu ces défilés en uniforme comme une apologie de la guerre. Et comme un endoctrinement à adorer tout ce qui y contribue. 

Je ressentais depuis toujours, sans savoir l’expliquer, que ces discours avec des trémolos dans la voix, n’étaient que des larmes de crocodiles. Et qu’ils étaient sous-tendus par bien d’autres choses que les paroles de Gandhi ou de Mandela. 

Et maintenant, en cette période d’Apocalypse (= révélations), on découvre encore pire. 

 

Les américains ont sauvé la France ? Vraiment ? 

Certains vont me reprocher mon ingratitude. Sans les « héros » américains, nous serions toujours sous le joug nazi.

Est-ce bien vrai, en fait ?

Dans son livre « L’ami américain« , Eric Branca en doute très fortement. Tu peux voir la présentation de son livre au paragraphe ci-dessous, et écouter cette vidéo : « D-day : un historien détruit les mensonges historiques des américains »

 

livre L'ami américain, Eric Branca. D-day

 

Dans son livre « L’ami américain« , publié en 2027, Eric Branca remet carrément en question les bonnes intentions des Etats-Unis quand ils sont venus nous « sauver ». Hitler était encore pire, probablement. Quoi que… qu’auraient fait les USA sans la forte opposition de De Gaulle ?

Je n’idéalise personne, et j’essaie aussi de ne pas diaboliser qui que ce soit : tout est Yin Yang, personne n’est tout bon ni tout mauvais.

Mais avec ce que nous avons compris ces dernières années, il y a de quoi douter du désintéressement des guerres de libération, non ?

 

Résumé du livre de Eric Branca, « L’ami américain »

Ci-dessous :  la présentation de son livre par l’auteur lui-même, aux éditions Babélio. 

« Pourquoi de Gaulle refusa-t-il, en 1964, de présider les commémorations du vingtième anniversaire du débarquement allié en Normandie ?

Parce qu’il se souvenait que, sans sa volonté farouche de faire échec aux plans de Roosevelt, la France ruinée de 1944 n’aurait pas été traitée autrement que l’Allemagne vaincue, privée d’une fraction de son territoire et placée sous administration militaire américaine.

Pis, c’est sur une partie des élites de Vichy que, durant tout le conflit, la Maison Blanche avait misé pour barrer la route à l’homme du 18-Juin.

Grâce aux archives déclassifiées, mais aussi à des témoignages inexploités, il est désormais possible de raconter pour la première fois cette « guerre de trente ans » qui, de 1940 à 1969, opposa le Connétable de la France libre à la volonté de puissance des États-Unis.

Alors que, aux instants les plus cruciaux de la guerre froide, le soutien du général resta toujours acquis à Washington, le Département d’État et la CIA ont beaucoup tenté pour l’éliminer de la scène internationale. Du financement du FLN algérien au concours prêté à l’OAS, de l’espionnage nucléaire à la corruption d’une partie de la classe politique française, en passant par l’enrôlement d’Hollywood dans la croisade antigaulliste, Eric Branca raconte avec verve l’histoire secrète et inédite d’un conflit rendu d’une brûlante actualité par l’élection de Donald Trump. » (rappel : le livre a été publié en 2017). 

 

Où l’on peut rassembler quelques pièces du puzzle…

J’avoue, je ne savais même pas que De Gaulle avait refusé de participer aux commémorations du 6 juin. En fait,  je ne m’étais même pas posée la question : les histoires de guerre, ce n’est vraiment pas mon truc. 

 

Manipulés, nous ?  

Depuis 2020, nous avons pris conscience de beaucoup de manipulations. En fait, nous avons pu voir « à la loupe » ce qui se passait depuis des siècles (merci au coronacircus !). Entre autres :

  • des falsifications de l’histoire (« L’histoire est écrite par les vainqueurs »*)
  • des gros plans sur des détails pour cacher des réalités qui fâchent,
  • des « distractions » en tout genre : « distraire » veut dire « détourner de ce qui est important ». Les grands « tralalas » du D-day en font partie. 
  • le fait de porter aux nues des gens toxiques, et de dénigrer ceux qui oeuvrent pour le bien réel des peuples. 

Tout cela permet de revoir nos anciennes certitudes, entre autres, sur ce que prétend fêter le D-day. Parmi des milliards d’autres anciennes certitudes : on en découvre de nouvelles tous les jours. 

 

Les « merveilleux sauveurs » de la démocratie dans le monde

On a vu de nombreux exemples des « prouesses » de «  »la plus grande démocratie du monde » » (double dose de guillemets !). Je ne vais pas chercher lesquels, il y en a trop. C’est plus simple de demander à Wikipédia ; j’aime bien quand il joue contre son camp, en donnant de telles informations : « Interventions militaires des Etats-Unis dans le monde« . 

Quand j’ai parlé de cet article, on m’a aussitôt dit : « Et la Chine ? Et la Russie ? ».  J’ai cherché aussi, voilà : « Liste des guerres de la Russie« , et « Histoire militaire de la Chine« .  Difficile à comparer, mais le but n’est pas de déterminer qui est le champion du monde de l’horreur. 

 

La « libération » de l’Irak : un schéma général

Pour en revenir aux USA, on va prendre l’exemple le plus connu : l’Irak. Et induire un schéma général. 

  1. Prétexte : les armes de destruction massive (dont il a été reconnu plus tard qu’elles n’existaient pas), et l’aide au terroristes.
  2. « Préparation » de la population occidentale. De multiples articles et émissions montrent à quel point Saddam Hussein est méchant, et font pleurer et s’indigner sur le sort des « pauvres irakiens ». 
  3. Invasion de l’Irak pour « libérer » le pays de l’horrible Saddam Hussein (je ne dis pas que c’était un ange, mais tout de même…)
  4. Colonisation et ruine du pays, pillage de ses richesses. Et tout d’un coup, on n’en parle plus dans les médias. 

 

La « libération » de la France : ce à quoi nous avons échappé de justesse

Les premières étapes sont là : 

  1. Prétexte : on va sauver l’Europe du méchant Hitler. (Je ne dis pas que les américains n’ont pas aidé l’Europe à se libérer de CET affreux ; mais l’intention semblait bien d’en installer D’AUTRES à la place : Roosevelt n’était pas un saint non plus). 
  2. Probablement, manipulation de l’opinion américaine : on n’envoie pas des milliers de jeunes au casse-pipe sans les avoir persuadés, eux et leur famille, que c’était un projet fantastique.
  3. « Libération » de la France, Débarquement en Normandie. 

Et l’étape 4 … c’était raté ! 🍾😂 Malgré ses sinistres intentions pour la France, Roosevelt a dû renoncer à aller trop loin. Comme le dit Eric Branca, « une « guerre de trente ans » opposa, de 1940 à 1969, le Connétable de la France libre à la volonté de puissance des États-Unis ». 

Je ne vais pas entrer dans les détails, vous en trouverez beaucoup dans cet excellent article : « L’histoire vraie : le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer « le débarquement des anglo-saxons » « … quand on le lit, on comprend bien pourquoi. Et pas seulement : il est question des mille et une tentatives de pression sur les dirigeants français. Aux yeux de Roosevelt, le président de la France était vraiment un emm… ! 

 

De Gaulle refuse de participer aux commémorations du 6 juin.
photo provenant de l’article ci-dessus : « L’histoire vraie : le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer « le débarquement des anglo-saxons » « 

Est-ce que je suis devenue une gaulliste inconditionnelle ? Pas du tout. De toute façon, je ne veux être inconditionnelle de personne, seulement de ma Sagesse Intérieure.  Par contre, j’ai maintenant beaucoup d’admiration pour la façon dont il a tenu tête à Churchill et Roosevelt, limitant ainsi les dégâts qui auraient pu se produire. En ce sens, il est vraiment inspirant. 

Mais faut-il vraiment être rude et « un peu dictateur quand même » pour réussir à un tel résultat ? Heureusement que Gandhi, Mandela, et Martin Luther King ont prouvé le contraire. 

 

La « libération » de la France : ce que nous avons eu malgré tout …

Roosevelt n’a pas pu obtenir directement la colonisation de la France, mais les multinationales s’en sont chargées. Les soldats américains ont  comblé le peuple français de cadeaux empoisonnés, sans doute avec la meilleure volonté du monde. Ils ont apporté les « merveilles de la modernité » : les chewing-gum, le Coca, les lunettes Ray-ban, les cigarettes américaines, les jeans Lewis, le Nescafé… Voir cet article très intéressant : « Débarquement de Normandie: ces produits apportés aux Français par les GI’s »

 

Les débuts du Coca en Europe / D-day
image provenant de l’article ci-dessus

 

On peut conquérir un pays par la guerre, ou en grignotant progressivement ses traditions. En quelques années, on est passé du séduisant GI offrant du Coca à sa dulcinée, à la « civilisation Mac Do », où la malbouffe a envahi un pays connu pour sa gastronomie. 

Troisième stratégie : les « révolutions » organisées. C’est probablement celle-ci qui a débarrassé les successeurs de Roosevelt de l’encombrant général.  

 

Les « révolutions » organisées

J’ai adoré dans « Mission Cléopâtre » la façon dont le méchant architecte déclenche une grève parmi les ouvriers. Pas du tout pour qu’ils aient de meilleures conditions de travail, c’est le dernier de ses soucis. Mais, pour retarder l’avancée des travaux, et se venger de l’architecte qui avait été choisi.
Cela m’a un peu « déniaisée ». J’ai enfin pu concevoir que les mouvements « spontanés » des gentils « travailleurs exploités » n’étaient pas toujours si spontanés que ça. Et peut-être même … JAMAIS. 

Effectivement, depuis 2020, les médias alternatifs ont beaucoup parlé des « révolutions colorées », agencées par Sor-os. Des révolutions qui, selon Wikipédia, ont permis aux peuples de se débarrasser de dictateurs. Des révolutions aux noms qui font rêver : révolution des Oeillets , des Roses 🌺, des Tulipes 🌷, du Cèdre 🌲, une vraie boutique de fleuriste.

Malheureusement, la réalité est moins poétique.

Les « dictateurs » éjectés ont été remplacés par des « gentils » serviteurs des Etats-Unis et du Nouvel Ordre Mondial. Dans le novlangue états-unien, un dictateur est quelqu’un qui ose s’opposer au « gendarme du monde »

 

Oh non, pas mai 68, quand même… 😱😭

Bah si, on dirait bien.

Beaucoup de ceux qui sont « jeunes depuis longtemps » ont vu dans ce soulèvement « populaire » un espoir magnifique. Tant de rêves, tant d’enthousiasme, tant de joie, tant d’Amour …  « Le temps de vivre », une superbe chanson de Moustaki, décrit exactement cet état d’esprit (paroles : ici). J’ai encore la larme à l’oeil quand je l’écoute. 😥

Et pourtant… 

Quand on applique le schéma ci-dessus, on voit bien qu’il marche, malheureusement.  

  1. Une révolution qui fait rêver (pour mai 68, cette fois, « ils » ne sont pas foulés pour le nom 😉  )
  2. Un « dictateur » éjecté : le mouvement « révolutionnaire » s’est comme par hasard arrêté quand De Gaulle est parti, après un référendum « démocratique » (ou démon-cratique, peut-être). J’ai détesté le Général quand il disait que « Les français sont des veaux », et quand il traitait les étudiants de « chienlit ». Mais quand on entrevoit l’envers du décor, on comprend mieux son amertume : il avait tout essayé, et les manipulés que nous étions n’avaient rien compris. 
  3. Des « gentils » serviteurs du N.O.M. le remplacent : 5 ans après ce « magnifique mouvement qui devait tout changer », Pompidou faisait voter la Loi Rothschild, à la base de l’endettement français vis-à-vis des banques privées. Loi Rothschild : un doux nom très explicite…

J’avais trouvé ça par déduction, il y a seulement quelques mois : on a tellement le cerveau englué par nos conditionnements, qu’il est difficile de mettre ensemble les pièces du puzzle.
Mais c’est très facile de vérifier ce raisonnement en tapant, même sur Google : « CIA, De Gaulle, mai 68 ». On trouve cet article, parmi beaucoup d’autres : « Les agents de la CIA avaient pour instruction de faire tomber de Gaulle« .

 

Quel rapport entre tout cela et l’EFT, la spiritualité en général ? 

L’EFT, ainsi que les autres outils de croissance intérieure, nous aide à sortir de nos conditionnements, pour être de plus en plus éclairés par le Meilleur de nous-même. Il y a les conditionnements issus de notre enfance, de notre vie personnelle, mais aussi tellement d’autres… Surtout depuis 2020, les évènements actuels nous les font voir “à la loupe”. C’est donc le moment de les regarder de plus près. 
Pour ne plus tomber dans ces pièges, dans ces manipulations qui attisent la haine et la peur

 

* Un peu de langue des oiseaux : Vains Coeurs et …

En écrivant « L’histoire est écrite par les vainqueurs », il me vient : « vainqueur = vain Coeur ». Vain Coeur : celui pour qui le Coeur est vain, ne sert à rien. C’est bien le cas des « vains Coeurs » des guerres : on peut toujours chercher le Coeur, l’Amour, dans ces gonflements d’ego, individuels et collectifs… L’Amour est partout, toujours, mais dans ces circonstances, il est particulièrement bien caché. Très loin de la conscience des uns et des autres. 

Ce qui amène naturellement à se poser la question : qu’en est-il des « vains culs ? »  😉 .  Elle prête à sourire, par habitude. Mais elle est bien plus profonde qu’elle n’en a l’air : le « cul », c’est l’assise, le 1e chakra, les racines.

Et dans les guerres, particulièrement les guerres coloniales, les « vains culs » perdent beaucoup de leurs connaissances traditionnelles, de leurs racines, de leur mode de vie. Tout cela est devenu vain, pour eux. En effet,  à force de ne pas pouvoir les pratiquer, ils  ont oublié ces savoirs et ont même pris l’habitude de les dévaloriser. 

Ce qui nous ramène au sujet de cet article : il n’y a pas que les guerres, pour transformer presque tous les êtres en « vains culs », coupés de leurs racines et de leurs savoirs.  La France a échappé de justesse à une colonisation peut-être moins visible que la « conquête de l’Ouest ». Mais les savoirs « des grands-mères » ont été remplacés par Big Pharma et la « culture » Mac Do.  Heureusement que, comme des jeunes pousses réussissent à s’infiltrer dans les moindres failles, ces connaissances reviennent, bribe par bribe. On va y arriver ! Et redevenir des Êtres à part entière, pour qui ni le Cul ni le Coeur ne sont vains

 

 

 

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