Bonne résolution d’anniversaire : j’ai 35 ans … à vie !

Mon âge physique est de plus en plus vieux, c’est normal.  A propos, une petite fille disait à ma mère : « Ce n’est pas toi qu’est vieille, c’est ton âge qui est vieux » … une parole très sage, je trouve. Alors justement, pour rester jeune dans ma tête, tout en ayant « un âge qu’est vieux », j’ai pris une très bonne résolution d’anniversaire : j’ai 35 ans, et je les aurai toute ma vie, voilà.

Toute ma longue vie incarnation à venir, bien sûr. Après tout, si vous lisez ce blog, vous savez certainement que la Vie est infiniment plus longue que les quelques années que durent les incarnations.

 

Délire ou pragmatisme ?

Quand j’ai dit cela à un proche, il m’a répondu textuellement : « mais enfin, sois pragmatique ! La réalité c’est que tu as 70 ans, pas 35. »

Je ne délire pas, merci,  je suis au courant que c’est l’âge de mon corps physique, et celui défini par ma carte d’identité. Mais JE ne suis ni mon corps physique ni les croyances de mon mental.

 

Le Robert affirme que :  Le pragmatisme est une doctrine selon laquelle n’est vrai que ce qui fonctionne réellement. C’est l’attitude d’une personne qui ne se soucie que d’efficacité.

OK.  Je suis donc tout à fait pragmatique. En quoi ? 

 

Les égrégores et leur effet sur la vitalité

L’égrégore « 70 ans »

Si je pense « J’ai 70 ans »,  je me connecte instantanément à l’égrégore « 70 ans », qui fait partie de l’égrégore « vieille peau rabougrie bonne pour la casse ».
Alors, instantanément, mon corps se ratatine, mon moral aussi, tout retombe dans mes chaussettes.
Donc au niveau efficacité, ce n’est pas top ! Si on définit l’efficacité comme tout ce qui rend plus heureux, plus épanoui, plus connecté à notre Potentiel infini.

Donc, je me ratatine, je me démoralise, je suis à deux doigts d’appeler l’EHPAD la plus proche …  🤪. Heureusement que ça ne dure pas plus que 3 secondes, juste le temps d’expérimenter . 🤣🤣

Mais imaginez l’état d’un corps physique qui reste longtemps englué dans ce genre de pensée et d’émotion !

 

– oui, mais cette histoire d’âge ne peut pas te toucher à ce point : tu connais beaucoup de personnes de 70 ans, même plus âgées, qui sont en super forme !
– exact. Mais c’est surtout mon cerveau rationnel qui le sait. Dans les moments de cette pensée effroyablement toxique, je suis connectée à l’égrégore de ce que le monde occidental pense et ressent à propos de ce qu’il appelle vieillissement. Normal, il ne s’identifie qu’à son corps physique et oublie l’Être puissant qui est aux commandes de ce « véhicule ».

Courage : fuyons cet ensemble de pensées déprimantes ! Rien ne nous oblige à y végéter une seconde de plus.

 

L’égrégore « 35 ans »

Si je pense « J’ai 35 ans », je me redresse instantanément, je sens beaucoup plus de vitalité, de joie de vivre. C’est un égrégore qui dit principalement « tu as la vie devant toi, tu as la pêche, tout va bien. »

C’est mon cerveau reptilien qui me fait me redresser dans cette situation, et me ratatiner dans la précédente. Dans la deuxième situation (35 ans), il capte « Tout va bien, profite ! » et il déclenche des hormones « joyeuses » (endorphines, etc.). Dans l’autre (70 ans), il dit « Danger, tu vas mourir ». Et il se rapproche de la position foetale, se tétanise, freine les fonctions vitales.
Mon cerveau émotionnel et mes programmations « courent derrière », en brandissant ma carte d’identité : « Ben non, sois réaliste ! ». Mais ils ne courent pas aussi vite. 😉

Et comme les égrégores sont plus puissants que nos pensées du moment, mes programmations de « vieille peau » peuvent aller courir ailleurs.

Autres lieux, autres égrégores

Ce que je viens de dire concerne les pays occidentaux : pleins de conditionnements sur le soi-disant « inéluctable naufrage de la vieillesse« . Plein de croyances hyper toxiques, quand on sait que la pensée crée. (voir Loi d’Attraction).

En Afrique, il en est (ou était) tout autrement. De même sans doute dans d’autres cultures que les occidentaux regardent avec une condescendance consciente ou inconsciente (voir : Dévalorisation des peuples : conséquences, éléments de solutions).
En Côte d’Ivoire, dire que quelqu’un est un  « vieux » est (ou était) une marque de respect. Parce qu’on considère que ses nombreuses années d’incarnation lui ont apporté beaucoup de sagesse. L’écrivain Amadou Hampaté Ba déclare : « Chaque vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui disparaît ».

Dans ce pays que j’aime, je veux bien me connecter à « l’égrégore 70 ans ». Là-bas, mais pas n’importe où.

 

Peur de la « mort » ?

Derrière la réflexion « Sois pragmatique ! La réalité c’est que tu as 70 ans, pas 35. », il y a peut-être l’idée que je fasse un déni sur l’approche de la « mort ». De ce que j’appellerai plutôt « désincarnation », « passage dans l’Au-delà », « autre expérience ».

Je crois sincèrement que ce n’est pas en cause. Comme pour tout le monde, mon cerveau reptilien a peur de la fin de la vie physique, puisque son rôle est précisément de la conserver le plus longtemps possible.

Mais à part cela… Je ne suis pas encore médium (on l’est tous, potentiellement), je ne vois pas les « morts » aussi facilement que ne le fait une amie, qui fait des Passages d’Âmes par centaines.  Mais tout mon travail de déconditionnement m’a permis d’être imprégnée de l’idée qu’il n’y a rien de dramatique dans ces passages d’un Plan d’existence à l’autre.

Cependant, un égrégore terrible s’est constitué autour du mot « mort », c’est pour cela que je préfère ne pas l’employer. Un égrégore de peur particulièrement sombre (voir la jolie légende de la Fée d’Argouges).
Et tout cela pour quoi ? Mon hypothèse est celle-ci : « Les croyances sur la mort sont un instrument de pouvoir« .

Donc, résolument non, ce n’est pas du déni. Mon ressenti d’avoir 35 ans est juste une façon de mieux vivre maintenant.

 

Pourquoi spécialement 35 ans ?

Des raisons vaguement logiques : parce que c’est un âge où la plupart des gens sont bien physiquement (d’où cet égrégore). Et que normalement, ils ont plus de maturité qu’à 20. En tout cas, c’est vrai pour moi.

Mais ce qui est en jeu, c’est surtout des raisons émotionnelles qui me sont propres, sans que je sache bien lesquelles. Déjà, quand j’avais (physiquement) 35 ans, j’avais déjà trouvé que c’était un très bon âge, et que j’allais le garder longtemps.
Pourtant … j’ai vite perdu cette excellente habitude.
J’avais oublié ma bonne résolution d’anniversaire. Dommage ! Mais il n’est jamais trop tard.

– Pourtant, on n’est pas toujours heureux, à 35 ans
– Bien sûr, on n’est pas toujours heureux, à cet âge ou à n’importe quel autre. Et je me suis souvent sentie « plus jeune » que certains ados, déprimés par les horreurs qu’ils écoutent par exemple (voir : « Art moderne », showbiz et satanistes). Ou par une vie scolaire pas joyeuse du tout.

Mais la question est individuelle, il est important de trouver le ressenti qui vous fait du bien : pour cela ou pour beaucoup d’autres choses.

 

L’âge idéal et le transgénérationnel

Je ne sais pas ce qui s’est passé de si magnifique pour mes ancêtres quand ils avaient 35 ans. Il n’y a pas que des horreurs en psychogénéalogie :  nos ancêtres nous ont aussi beaucoup apporté.

Cependant, en ce qui concerne un « âge idéal » pour soi, il faut plus que jamais se fier à notre ressenti. En « testant » différents âges, avec un pendule, avec le test musculaire. Ou simplement en observant notre ressenti physique et émotionnel, comme je l’ai fait plus haut.

Peut-être que ces expériences vous feront observer un traumatisme récurrent dans votre famille, si vous vous dites sans motif logique : « Je veux bien me voir à 36 ans, mais pas à 35 ! ». Que s’est-il passé ?

Les événements récurrents, les dates anniversaire qui ne sont pas des hasards, parsèment les Arbres généalogiques de tous. Des événements qui se produisent à des âges semblables les parsèment aussi.

Ressentir « J’aime cet âge, mais pas celui-là », peut être un intéressant « petit jeu » de psychogénéalogie.  Et même être la base d’étonnantes révélations.

 

Pour aller plus loin…

Pour :

  • bien vivre votre âge, quel qu’il soit,
  • et / ou  faire d’étonnantes découvertes avec l’observation « J’aime cet âge, mais pas celui-là » (pas juste par curiosité : les conséquences peuvent être impressionnantes !)

plus généralement, pour être plus heureux.se, je vous propose un accompagnement individualisé. Pour en savoir plus, cliquez ici ou ci-dessous.

 

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