« Il vaut mieux être un Socrate mécontent plutôt qu’un imbécile heureux. » (John Stuart Mill)
Cette phrase m’est revenue un matin, quand je me demandais pourquoi je n’étais pas plus joyeuse à l’idée de sortir du lit. Je me suis donc fait de l’EFT pour retrouver le sourire, ça a marché.
Donc je partage ici, car je ne suis sûrement pas la seule au monde à avoir des croyances similaires, imprégnées au fond de l’inconscient.
On fait beaucoup disserter sur cette phrase aux cours de philo, j’y ai eu droit aussi.
Je ne vais pas recommencer maintenant.
Si, très brièvement : cette phrase est sortie de son contexte. Dans le texte de John Stuart Mill , elle ne signifie pas : être toujours un intelligent mécontent.
En termes actuels, on pourrait dire : prendre conscience de la monstrueuse désinformation des médias nous met en colère, nous rend très mécontent. Sur le moment.
Par contre, celui qui écoute religieusement le « prêt à penser » du journal de 20h n’éprouve pas (encore) ces sentiments. Il n’est pas pour autant un imbécile (selon moi, personne ne mérite d’être injurié de la sorte). Pourtant, il est en quelque sorte « plus heureux », au moins pas déchiré par une prise de conscience effrayante.
Les croyances toxiques, qui peuvent être issues de cette phrase.
Le pseudo-dilemme « Socrate mécontent ou imbécile heureux » m’a marquée par la croyance qu’elle a imprimée dans certaines parties de moi : « Si on est joyeux, c’est louche : c’est qu’on est un imbécile heureux ; il vaut mieux être un Socrate mécontent, c’est à dire un homme intelligent conscient de tout ce qui ne va pas dans ce monde. »
J’ai bien dit que c’est une croyance. Et même une croyance très toxique, qui est un énorme frein à la joie de vivre. Pour la résumer de façon encore plus cash :
- si tu es heureux, tu es un imbécile, qui n’a pas conscience des réalités.
- si tu passes ton temps à râler après tout ce qui ne va pas dans le monde (selon toi), c’est que tu es très intelligent.
A ce sens, l’humanité est peuplée de gens « extrêmement intelligents » : nous sommes tous plus ou moins des râleurs – redresseurs de torts. Un peu d’EFT ici pour l’être moins souvent, en consolant les enfants blessés en nous qui appellent au secours à travers ces rouspétances.
De toute façon, j’ai du mal à imaginer qu’un des plus grands philosophes grecs ait passé sa vie à récriminer… même s’il n’est pas très rayonnant sur la statue du haut de cet article !
EFT : Socrate mécontent ou imbécile heureux ? Ni l’un ni l’autre…
Je rappelle la phrase de John Stuart Mill et la croyance absurde qu’elle a imprimée en moi.
Si je pensais être la seule concernée, je n’écrirais pas cet article. Que vous inspire, à vous, l’idée qu’ « Il vaut mieux être un Socrate mécontent qu’un imbécile heureux » ?
Dans le contexte du lycée, elle est présentée comme une vérité absolue, sur laquelle il ne faut pas se poser de questions.
On ne formule pas les choses de cette façon dans la vie courante. Pourtant, chercher des solutions paraît à beaucoup extrêmement naïf. C’est tellement plus « profond » de dire que tout est foutu… Pourtant :
EFT sur cette croyance désespérante
Revoici cette croyance anti-bonheur, qui sera la base de l’EFT qui va suivre :
- si tu es heureux, tu es un imbécile
- si tu passes ton temps à râler après tout ce qui ne va pas dans le monde (selon toi), c’est que tu es très intelligent.
Protocole EFT : « Socrate mécontent ou imbécile heureux »
Cerveau reptilien et cerveau rationnel
Les événements qui se sont déroulés depuis 2023 mettent en évidence les dysfonctionnements, les horreurs qui se déroulent depuis des millénaires. Il ne s’agit :
- ni de refuser de les voir. On serait alors
un imbécile heureuxquelqu’un qui est dans le déni pour tenter de préserver son équilibre du moment. Voici ce qui se passe dans le cerveau de celui qui se comporte ainsi : son cerveau reptilien perçoit un danger qu’il ne peut pas / ne sait pas traiter par ses deux méthodes actives (le combat et la fuite). Sa réaction est alors le figement, qui peut s’apparenter au déni. - ni de passer son temps à dénoncer, râler, récriminer. Dans certains Réseaux Sociaux, on poste tous les jours des dizaines de vidéos sur les effets secondaires des vak$ins.
C’est bon, on a compris l’idée, elle tient en deux lignes. Pfaïe-zer est une association de malfaiteurs, eux et leurs complices trouvent qu’il y a trop de monde sur Terre, ils veulent l’immortalité (pour eux) à l’aide du transhumanisme, et ils veulent se faire un maximum de fric sur le dos des humains tant qu’il en reste.
On voit quelques vidéos, on lit quelques articles pour constater que malheureusement tout ça, c’est vrai… et on cherche des SOLUTIONS, on ne radote pas éternellement !
Tout comme l’attitude des « moutons » qu’ils dénoncent, celle des éternels râleurs est issue de leur cerveau reptilien : au lieu de se figer, ils attaquent (plus exactement, ils ont l’illusion de le faire, quand ils hurlent silencieusement devant leur ordinateur).
Et le cerveau rationnel alors ? Et l’intuition ?
Ils refont acte de présence dès qu’on arrête de radoter : soit caché sous son lit, soit un fusil en plastique à la main. Je ne suis pas en train de dire que seuls « les autres » font cela : nous le faisons tous par moments, je pense.
En d’autres termes, la logique et l’intuition réapparaissent dès que l’ébullition du cerveau reptilien s’apaise. (Plein de solutions pour cela ici : « Secourisme émotionnel« )
Les lanceurs d’alerte et tous ceux qui participent à l’élaboration du monde nouveau sont beaucoup moins souvent en délire émotionnel. Ce qui compte pour eux, c’est d’agir de façon constructive, chacun à sa manière. Depuis le héros Tim Ballard (Sound of Freedom), jusqu’aux permaculteurs, en passant par les thérapeutes, tous répondent à la question : que faire pour que le monde aille mieux ?
C’est sans doute ce que faisait Socrate, mécontent des folies de ses contemporains, mais agissant pour l’Eveil de la conscience, à travers ses enseignements.