III. Pensée « presque positive » et EFT

sens-interditDans la pensée positive « pure et dure », on dit souvent qu’il ne faut :
  • pas de négation
  • pas de phrase au futur
  • pas de doute.

 

Mais ces interdits m’ont souvent bloquée,  j’ai perdu beaucoup de temps à cause d’eux.

 

Je suis maintenant convaincue qu’ils peuvent fonctionner dans certains cas, mais pas dans tous.

Alors, comment faire ?

 

 

S’imposer ces trois interdits (négation, doute, futur), c’est souvent vouloir aller trop vite.

 

Si on veut monter un escalier, il faut bien monter la première marche, puis la deuxième, et ainsi de suite. Et quand on est mal, la première marche, c’est tout simplement d’être un peu moins mal. «Il est un peu imaginable qu’un jour peut-être, je n’aurai plus tous ces ennuis», c’est tout de même beaucoup plus positif que «Je ne m’en sortirai jamais, ça va être de pire en pire, je n’aurai jamais dû prendre cette décision» (là, vous êtes en train de descendre l’escalier en courant ! …).
Et comme, d’après la Loi d’Attraction, les pensées attirent d’autres pensées analogues, on pourra assez vite créer une pensée encore un tout petit peu plus positive, et ainsi monter la deuxième marche.
À l’époque des difficultés de Karine (II. La pensée « presque positive »,
des exemples vécus
.), je ne connaissais pas l’EFT. Maintenant, il m’arrive souvent de combiner ces deux outils.

 

 

La pensée « presque positive » dans les cycles d’EFT.

Quand on fait de l’EFT, on commence le plus souvent par dire des phrases négatives. Dans ce contexte, elles ne sont pas toxiques, parce que, pendant qu’on tapote les points, le cerveau déprogramme ces croyances : exactement comme, sur votre ordinateur, vous sélectionnez une phrase, puis vous appuyez sur « supprimer ».

Un exemple : vous êtes dans une énorme colère contre un proche. Vous n’avez évidemment pas l’intention de rester dans cette situation, vous souhaitez vous réconcilier avec lui rapidement.

 

L’escalier des émotions

Mais il faut remonter « l’escalier » là où vous êtes, peut-être au 36e sous-sol :

Pensées très très négatives : J’en ai maaaarre ! ce type est une horreur, un cauchemar vivant, je le déteste ! (on répète chaque phrase jusqu’à ce que la tension diminue suffisamment pour qu’on puisse envisager autre chose).Un peu d’ouverture, on monte une marche : Je peux peut-être voir les choses autrement ?
On redescend : Non ! Je le déteste, et je le détesterai toujours, na ! On remonte un peu :

  • … oooh, peut-être que je pourrai un jour ne plus lui en vouloir autant ?
  • Peut-être que je pourrai un jour voir les choses autrement…

 

Quelques marches de plus, on accélère le pas :

  • Et si c’était tout de suite ?
  • Bof, après tout, pourquoi pas ?

 

On fait un peu de sur-place : Mais il a pas intérêt à recommencer, hein !Et on continue à remonter,  jusqu’à ce qu’on se sente réellement mieux… :

  • Bon, ça va, c’est pas un monstre  après tout…
  • Ça y est, ça va mieux.

 

Et on finit sur un cycle positif, pour monter même plus haut qu’au début :

  • et si il sortait du positif de ce qu’on vient de vivre ?
  • Et si on se comprenait mieux, l’un et l’autre ?
  • Et si même, on s’entendait encore mieux qu’avant ? … Mais oui, c’est possible, ça, on peut même s’entendre encore mieux qu’avant !

 

En conclusion

Certains mots étaient  « presque positifs », et d’autres… carrément négatifs. Le « et si…? » est aussi une technique puissante.Dans tous ces cas, on laisse les idées nouvelles s’infiltrer tout doucement dans l’inconscient, sans qu’elles ne suscitent de résistances.

À vous d’expérimenter, sur ce problème de relations, ou sur un autre. Qu’en avez-vous pensé ? Qu’avez-vous ressenti ?  Les « histoires à succès » sont toujours tellement encourageantes…

 

Cet article fait partie de la série :

3. Pensée « presque positive » et EFT

 
 
 

1 réflexion sur “III. Pensée « presque positive » et EFT”

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