On m’a demandé si on pouvait remplacer une consultation médicale par de l’EFT. Bien sûr que non : la médecine classique et l’EFT ont des fonctions réellement différentes.
L’EFT sert à déprogrammer les causes émotionnelles des problèmes de santé (entre autres). En fait, les causes émotionnelles de toutes nos difficultés en règle générale.
Si l’inconscient ne veut pas faire quelque chose parce que ce quelque chose lui paraît terrifiant, ça peut se manifester par un symptôme physique (ou par d’autres symptômes).
Si la médecine guérit le symptôme physique sans que l’objectif émotionnel soit guéri, le corps ou la vie de la personne manifestera le problème d’une autre manière. On ne fera peut-être pas le lien, mais cela se produira tant qu’une partie de nous refuse de prendre la direction qu’on veut lui imposer.
Par contre si l’inconscient de la personne change d’objectif émotionnel, le symptôme va tomber de lui-même.
Un exemple vécu :
Me disant sans enthousiasme que « le sport, c’est bon pour la santé », je décide de « me décrocher » de mon ordinateur au moins quelques heures par semaine, et de m’inscrire à une salle de sport. Pleine de bonnes résolutions, j’ai pris un abonnement à l’année : maintenant que je suis inscrite, je dois vraiment y aller.
Et le lendemain : un mal au dos m’empêche presque de marcher. Je sentais confusément sa raison d’être : une partie de moi n’avait pas du tout, mais alors pas du tout, envie d’aller à la salle de sports.
Là, la solution n’était pas loin :
– un peu d’EFT sur un aspect : « J’ai peur de ne plus avoir assez de temps pour travailler » : 50 % de douleur en moins.
– EFT sur un autre aspect : « Quand j’étais petite, on m’a toujours rabâché que j’étais nulle en gym ». J’ai tout de même fait (un peu) de sports (pas trop durs) depuis, mais la vieille blessure était encore là.
Résultat : guérison. J’avais évacué suffisamment de croyances douloureuses pour ne plus avoir mal au dos, pas encore assez pour adorer le sport…mais ça, c’est une autre histoire.
-oui, mais là c’était facile ! Tu n’avais pas chroniquement mal au dos, tu n’avais pas de déformation, rien !
– on en reparle plus bas.
La bonne clé et la bonne serrure
C’était facile, pour la raison suivante : parce que j’avais déjà une idée assez précise de la cause de ce mal au dos, et que je n’avais pas la croyance que le problème était insoluble. Là où les guérisons sont plus difficiles à obtenir, c’est quand « on ne tourne pas la bonne clé dans la bonne serrure » : qu’on essaie différents aspects, mais que ce ne sont pas les bons.
Et aussi, quand une grande partie de nous est persuadée qu’on ne peut pas guérir.
Quand les médicaments marchent « trop » bien…
Imaginons que j’aie été chez un excellent médecin : il me donne une crème miracle, qui supprime la douleur, je vais sagement à la salle de sport, mais en n’ayant en rien évacué mes peurs.
Comment mon inconscient aurait-il manifesté qu’il n’était pas content ? J’ai un peu peur de la réponse : je me serais peut-être foulée une cheville par exemple,ou pire. Et on aurait dit autour de moi : « oh, la pauvre, elle n’a pas de chance ! Juste au moment où elle reprenait enfin le sport ! » 😀 .
Me connaissant, je crois plutôt que j’aurais trouvé mille et un prétextes pour ne pas y aller, par exemple : « je n’ai pas le temps, j’ai trop de travail; j’irai plus tard »; cette procrastination aurait donc été protectrice… mais elle aurait pu durer très longtemps.
Quand les médicaments marchent … bien
Autre situation : j’ai des choses urgentes, importantes, passionnantes, à faire aujourd’hui ; mais je me réveille avec un mal de tête.
Pas le temps de faire de l’EFT dessus, au moins pas maintenant; pas envie non plus de gâcher ma journée. Donc je prends un médicament, allopathique ou non, pourvu qu’il marche. Grâce à cela je passe ma journée normalement. Une fois le calme retrouvé, là, je me demande peut-être d’où venait ce mal de tête.
Peut-être… ou pas. Il est possible que le mal de tête venait simplement d’une appréhension de quelque chose, dans la journée. Si ce que cette douleur voulait dire était très important, elle reviendra, sous cette forme ou sous une autre. Et là, je travaillerais dessus avec l’EFT, bien sûr.
Ceci dit, j’avais des migraines terribles qui me clouaient au lit pour deux jours, il y a quelques années. Maintenant, depuis que je fais de l’EFT très régulièrement, elles ont quasiment disparu…. sans que j’aie spécialement travaillé dessus.
Et les maladies chroniques ?
J’en reviens donc à la question posée plus haut (fin du premier paragraphe).
Si notre corps persiste à nous donner un message que nous ne savons pas décoder, il continue à nous envoyer le même message, et il « crie » de plus en plus fort !
On nous dit alors : « Pauvre de vous, vous avez une maladie chronique. Vous allez souffrir toute votre vie, ça va être de pire en pire, puis vous allez mourir dans d’horribles souffrances. ». C’est gai !
Mais heureusement, c’est faux.
Un exemple : une vendeuse avait des problèmes de circulation dans les jambes. Tout le monde considérait qu’avec ce métier c’était normal, et qu’il fallait faire avec.
Or son rêve était d’être prof de français; pourtant, quand on est enseignante on marche au moins autant qu’une vendeuse.
Donc tout le monde lui disait : « tu ne peux pas faire ce métier, tu vas avoir encore plus mal aux jambes ».
Elle a tout de même repris des études, puis fait ce qui était le métier de ses rêves : et ces problèmes de circulation étaient terminés.
Pourquoi ? Parce qu’ils exprimaient son malaise dans son ancienne profession ; ils lui rappelaient constamment qu’elle était éloignée de ce qui la faisait vraiment vibrer.
Et les déformations ?
Il s’agit probablement aussi de l’expression d’un malaise chronique, à travers le système osseux, et / ou musculaire.
Et si des morceaux d’os se mettent à pousser « au mauvais endroit » (becs de perroquet, arthrose), il semble logique qu’ils puissent aussi se remettre à pousser au bon endroit : ça demande même probablement beaucoup moins d’énergie. La guérison est donc possible; ce n’est pas parce que c’est du « dur », que c’est plus difficile à guérir que quand c’est du « mou » (autres organes)… même si nous avons tendance à le croire.
EFT et médecine : des fonctions complémentaires
Le rôle de l’EFT est double :
1. aider la personne à s’apercevoir de l’objectif que poursuit son inconscient. Celui-ci est dû soit à des croyances, soit à des zones douloureuses (du psychisme) que la personne cherche à éviter.
2. aider l’inconscient à abandonner cet objectif, éventuellement à s’en trouver un meilleur.
Et le rôle de la médecine (toutes formes de médecine mélangées) est double aussi :
1. aider au diagnostic, et à un suivi de l’évolution des symptômes, à l’aide d’analyses, éventuellement des radios. Je sais, les radios, c’est toxique à force : l’idée c’est de trouver la moins mauvaise solution, compte tenu de l’ensemble des facteurs.
2. fournir des « béquilles », au sens propre et / ou au sens figuré. C’est très utile, des béquilles, tant qu’on n’a pas guéri ! Les « béquilles », c’est tout ce qui permet d’avancer malgré le problème. Cependant, leur rôle doit être conçu comme provisoire.
– Prendre un médicament pour pouvoir vivre quelque chose d’important pour nous, plutôt que de rester cloué au lit, c’est très utile.
– De même, si on a vraiment trop mal, au point de ne même pas réussir à chercher les causes, pourquoi pas un médicament…
On réussit très souvent à faire passer une douleur avec l’EFT, quelque fois en répétant simplement « j’ai mal », « j’en ai marre d’avoir mal », « j’ai peur que ça s’aggrave ». … et quelquefois pas, ou trop lentement à notre point de vue.
La bonne méthode 😉
La bonne méthode, c’est celle qui marche, pour nous, maintenant :
– avec ce que nous savons faire;
– avec ce que nous avons le temps, et éventuellement l’argent, de faire;
– avec ce qui passe le filtre de nos blocages.
En effet, on peut ne pas apprécier une méthode pour des raisons totalement propres à notre histoire. De même, certains n’aiment pas tel thérapeute ou tel médecin, alors que d’autres l’adorent. Face à lui, les premiers vivent des associations d’idées désagréables, les autres vivent des associations d’idées agréables. Tout cela se passe à un niveau inconscient, généralement très profond.
Et si on arrêtait les oppositions absurdes ?
Nous disposons à l’heure actuelle de milliers d’outils phénoménaux : les connaissances sur le corps physique que propose la médecine conventionnelle, et les autres (énergétique, émotionnel, mental, spirituel) qui nous viennent du monde entier. Pourquoi perdre notre temps à opposer les uns aux autres ?
Gratitude à ceux qui les ont conçus, améliorés, transmis; gratitude aussi à ceux qui ont parlé de leurs avantages et de leurs inconvénients, ça peut aussi se dire : à ceux qui ont réfléchi aux conditions les plus appropriées à leur utilisation.
Le médecin idéal, de mon point de vue, est réellement à l’écoute de ce qu’expérimente son client avec ses techniques personnelles. Même s’il ne les connaît pas.
Et bien sûr, il accompagne sa guérison à l’aide de ses connaissances médicales.
Des médecins comme ça, il y en a, heureusement. Je souhaite qu’il y en ait de plus en plus.
En résumé, parmi les milliers d’outils qui existent, on prend ceux qui nous conviennent le mieux sur le moment. On les expérimente autant qu’on le peut. Et on se fait aider si nécessaire par des gens qui les maîtrisent un peu mieux, ou qui en connaissent d’autres. Voilà 🙂
Important : Même si de très nombreux témoignages montrent des résultats spectaculaires suite à l’utilisation de l’EFT, il n’y a aucune garantie que chaque personne obtiendra le même type de résultats.
D’autre part, l’EFT ne prétend en rien remplacer un traitement médical, mais elle peut en être un complément appréciable.
merci Claude pour cet article il est très intéressant sur la médecine et L’EFT tous les 2 sont bons et l’un est complémentaire de l’autre les maladies physiques influencent nos pensées et le stress et nos émotions provoquent des maladies
j’ai entendu récemment que les émotions changent nos cellules et ADN
les soins énergétiques dont L’EFT guérissent les maladies chroniques a c’est bon mais comment
et comment choisir les phrases de L’EFT pour soulager des douleurs physiques et émotionnelles
merci Claude
Oui, nos émotions influent sur le système hormonal, la respiration, l’appareil digestif, en gros : sur tout notre corps, donc aussi, en bout de chaîne, sur les cellules; en conséquence, si une même émotion se répète très souvent, chroniquement, il est logique qu’elle soit à la base de maladies chroniques.
Et ce qui a été découvert récemment (voir entre autres les travaux de Dawson Church), elles influencent aussi nos gènes, notre ADN : pourtant, on les avait cru longtemps déterminés de façon inéluctable.
Comment choisir les phrases ? En exprimant ce qu’on ressent sur le moment : si on a mal à la tête, répéter « J’ai mal à la tête; j’en ai assez d’avoir mal à la tête, je suis inquiet à cause de ce mal de tête, etc (ce qu’on ressent sur le moment; c’est essentiel) », en tapotant bien sûr; dire ces phrases sans tapping ne fait qu’aggraver le problème.
Tout dépend bien sûr de la cause du mal de tête : il faut parfois aller chercher plus loin, et là, faire confiance aux images qui se présentent, et à notre intuition.
Mais le tapping « minimum » dont je parle plus haut est déjà une première démarche, bien utile.
D’autre part, les protocoles de ce blog servent aussi à prendre suffisamment l’habitude de l’EFT pour en inventer soi-même.
Le but de la société n’est de procurer à chacun le bien-être ? Merci pour ce billet très intéressant
Oui, bien sûr. Merci 🙂