La procrastination peut-elle devenir un réflexe (auto)-conditionné ?
J’ai beaucoup dit dans d’autres vidéos qu’on ne procrastinait QUE pour éviter des actions qui nous semblaient douloureuses, en fonction de notre vécu, de nos croyances…
C’est réellement une raison de procrastiner, bien sûr, et si on apaise la peur qu’elles suscitaient en nous, on sera capable de faire ce qui est nécessaire. Mais …
A force d’avoir procrastiné dans de nombreuses situations que nous vivions réellement comme difficiles, il arrive que la procrastination devienne un réflexe : « Je dois faire ceci ; « DONC » je le ferai plus tard ».
La procrastination au quotidien est un FREIN important
On peut se représenter des « micro-procrastinations » qui durent des fractions de secondes, et qui font bugger l’influx nerveux : je n’ai pas d’exemple d’imagerie cérébrale qui le confirme, mais ça paraît tout à fait logique. Mentalement, à chaque micro-stress déclenché par la tâche, il se passerait quelque chose comme : « Je dois faire ceci ; « DONC » je le ferai plus tard », suivi de « Tant pis, hélas, je le fais quand même ».
Rien qu’en écrivant cette phrase, je sens mon énergie redescendre… Vous imaginez à quel point on se fatigue vite quand on travaille dans cet état d’esprit. Et à quel point on serait rayonnant si on était « dans le flow » la plupart du temps.
Un réflexe étrange
Le réflexe « Je dois faire ceci ; « DONC » je le ferai plus tard » n’est pas un mur (presque) infranchissable, comme dans les situations évoquées ci-dessus, mais un FREIN, au sens propre :
- Il nous freine, nous ralentit, dans les actions du quotidien. Il nous les rend moins agréables, et on risque davantage de faire des erreurs, de devoir passer du temps à les rectifier, etc. Des erreurs pas graves : une faute de frappe par ci par là, on s’en aperçoit en écrivant la suite, on remonte le texte, on corrige, on aperçoit une autre amélioration possible, on relit, on a perdu le fil de ses idées… Cela, dix fois dans une heure ! ça n’a l’air de rien, mais finalement c’est très lourd. Tout sauf fluide.
- Donc, on fait moins de choses, forcément… et on se le reproche en fin de journée
- Tout cela s’ajoute à un vague marasme fait d’idées d’échecs, de reproches présents et à venir, ce qui donne une mini-raison de plus pour procrastiner par la suite.
Un cercle vicieux
Ce qui crée le CERCLE VICIEUX suivant :
- ACTION SIMPLE à faire
- L’influx nerveux passe aussitôt dans un MARECAGE DE « SYNAPSES NOIRES » (idées noires, associations d’idées douloureuses)
- On fait carrément autre chose (« on verra demain ! »), ou : on fait quand même l’action, mais SANS PLAISIR ET AU RALENTI, et AVEC DES ERREURS.
- On se fait des reproches, on est déçu, inquiet pour l’avenir, etc… CE QUI EPAISSIT ENCORE le marécage de synapses noires.
- Résultat : on procrastinera encore plus pour l’action suivante !
Franchement, je ne me rendais pas compte de l’étendue du problème avant d’écrire cet article… Il ne s’agit que de « petits trucs « , complètement banalisés sur le moment, donc presque imperceptibles. Mais au total dans une journée : aïe aïe aïe !!!
Un protocole EFT pour sortir du cercle vicieux de la procrastination au quotidien ! Et une courte « visualisation-EFT », pour voir MAINTENANT vos actions devenir plus fluides, légères, joyeuses, inspirées.
Une solution-éclair
Voici un mini-protocole EFT (2 minutes) dont vous pouvez vous inspirer chaque fois vous sentez que vous risquez de patauger dans vos marécages intérieurs. Une amie chanteuse s’en improvise un chaque fois qu’elle va entrer en scène… et ça marche vraiment.
Pour aller plus loin 🌈🌞 :
Bien que l’EFT permette de résoudre seul(e) 80% des problèmes qui se présentent à nous, il en reste 20% : c’est les plus difficiles à repérer soi-même, parce qu’on est « noyé dedans ».
C’est pour ceux-là qu’une aide personnalisée est vraiment utile.
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