Axiomes, Pari de Pascal, et … garder le moral quoi qu’il arrive !

Tant de gens disent « Tout est fichu, l’humanité va périr à cause de la pollution et du réchauffement climatique, on va tous finir robotisés avec des puces RFID, le Gouvernement Mondial veut notre peau, ou encore : on va tous s’entretuer, la télé nous rend fous et nous transforme en moutons, etc etc etc. »

Super ☹ … rien qu’en écrivant cela, je sens mon énergie redescendre.

 

Ce qui est fascinant, c’est que ce discours est souvent tenu par des gens qui ont une recherche spirituelle sincère, et qui sont conscients de l’importance d’être le plus souvent possible en énergie haute.

Ils voient clair dans les Grandes Manipulations qui se trament autour de nous, ils sont conscients qu’on est bien Plus qu’on ne croit l’être… mais ils dépriment quand même. Ou ils ont la haine contre le 1%, les Illuminatis etc. … ce qui revient au même au point de vue du niveau d’énergie.

 

D’où l’intérêt d’avoir des garde-fous ! Et des garde-fous EFFICACES, anti-baisse de moral, quoi que disent les autres, et quoi qu’il arrive.

Je vous propose les miens dans ces vidéos et dans cet article.

Et vous, quels sont les vôtres ?

 

 

Le Pari de Pascal… très enrichissant 😉 .

 

Pour ceux qui n’ont pas beaucoup connu les francs, un « Pascal » (Blaise, celui dont on parle), c’était un billet de 500 F.

 

Le jeu de mots était tentant, c’est fait  😉 . Ce qui n’empêche que le Pari de Pascal est réellement enrichissant… à d’autres points de vue.

 

Un chrétien parle à des athées… avec logique et sans fanatisme.

Le « pari de Pascal » s’adresse à des athées, et ne concerne pas les chrétiens, dont le célèbre philosophe faisait partie.

Extrait du texte originel (c’est moi qui ai mis certains passages en gras) : «  Je ne me servirai pas, pour vous convaincre de l’existence de Dieu, de la foi par laquelle nous la connaissons certainement, ni de toutes les autres preuves que nous en avons, puisque vous ne les voulez pas recevoir. Je ne veux agir avec vous que par vos principes mêmes ; et je ne prétends vous faire voir par la manière dont vous raisonnez tous les jours sur les choses de la moindre conséquence, de quelle sorte vous devez raisonner en celle-ci, et quel parti vous devez prendre dans la décision de cette importante question de l’existence de Dieu. Vous dites donc que nous sommes incapables de connaître s’il y a un Dieu. Cependant, il est certain que Dieu est, ou qu’il n’est pas ; il n’y a point de milieu. « 

 

Raisonner selon les axiomes de l’autre, j’adore vraiment : cela me paraît le minimum du respect, d’une véritable écoute. On sort de nos certitudes, pour accueillir ce qui fait sens pour l’autre, et on se remet nécessairement en question, même si ce n’est pas notre but au départ.

L’intérêt de cette démarche, c’est qu’elle oblige à mettre en lumière nos propres axiomes… donc en dévoilant peut-être leurs failles. On parle plus bas de ce qui me semble être une grosse grosse faille dans le raisonnement de Pascal.

 

 

Pascal, le pari, et  le calcul des probabilités

Cet « effrayant génie » (comme le qualifie Chateaubriand) a manifesté très tôt des aptitudes scientifiques exceptionnelles. À 11 ans, il compose un Traité sur les sons, et à 16,  il publie un Essai sur les coniques et invente une machine arithmétique capable d’effectuer les quatre opérations élémentaires.

Il découvre à 23 ans le jansénisme, courant insistant sur la déchéance de l’homme qui ne doit son salut qu’à la grâce de Dieu. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre ses recherches scientifiques ; ni de mener pendant quelques années une existence mondaine à Paris, où il discute beaucoup avec des lettrés, parmi lesquels des athées. D’où sa recherche d’arguments qui fassent sens pour eux.

Au cours de ses études mathématiques, il sera un novateur dans le domaine des probabilités, un concept qui va fortement imprégner l’argumentaire philosophique du Pari.

 

Extrait du texte originel.

« – le juste est de ne point parier [sur le sujet de l’existence de Dieu].
– Oui, mais il faut parier ; cela n’est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu’il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins.

  • Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé.
  • Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en [supposant] que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. « 

 

 

Mes « paris de Pascal »… et le sien.

Mon conditionnement hurle : « Oh, comment oses-tu te mettre sur le même plan qu’un tel grand homme ? ». Hé bien… nous sommes TOUS des Soleils derrière les nuages, des fractales de l’Univers, alors : « le conditionnement, tais-toi » !

OK, ça aussi c’est fait, on va pouvoir réfléchir tranquillement.

 

Le principe du Pari de Pascal repose sur l’idée qu’on a tout à gagner et très peu à perdre en prenant pour hypothèse l’existence de Dieu.

J’apprécie énormément :

  • sa façon d’être à 100% à l’écoute de la logique de son interlocuteur, de ses axiomes (voir ma « tentative de lexique Athéisme-SpiritualitéS« 
  • le fait qu’il intègre ses connaissances mathématiques (probabilités), à son raisonnement philosophique.
  • le fait que ses axiomes, les fondamentaux de sa pensée, soient aussi clairement définis que possible.

Cependant son axiome fondamental ne me plaît pas du tout : « il est certain que Dieu est, ou qu’il n’est pas ; il n’y a point de milieu. « 

Ça peut sembler logique. Mais la grosse grosse faille de raisonnement dont je parlais plus haut, c’est : qu’entend-il par le mot « Dieu »

 

Sa façon de considérer Dieu ne me plaît pas du tout : quelqu’un à qui il faut obéir aveuglément pour éviter de griller en enfer pour l’éternité, c’est pas mon truc, sûr.

Mais décider de ne pas remettre en question ce qu’on ressent comme bon, en faire donc un axiome, un postulat intouchable sauf si on trouve encore mieux, ça, ça me plaît 😊.

 

Mon pari n°1 : nous avons tous une Sagesse Intérieure, sorte de Connexion Internet à l’Univers.

Ce que je ressens comme bon, c’est l’idée qu’on peut être heureux quoi qu’il arrive en se rattachant à notre Sagesse Intérieure. Heureux, ou serein, Centré : ça veut dire la même chose à mes yeux.

Je dis : « On a tout à gagner et rien à perdre en prenant pour axiome l’existence de notre Sagesse Intérieure« .

Cette Sagesse Intérieure, on peut aussi l’appeler Dieu, pourquoi pas… Ou Connexion à Dieu / à l’Univers.

 

Alors l’idée du pari reste la même, ce qui change, c’est la « définition » de Dieu.

 

 

Mon pari n°2 : l’humanité va monter en Conscience, et résoudre une grande partie de ses problèmes actuels.

– Et si tout ça, c’est bidon ? qu’on est simplement « rien du tout », que l’homme est un loup pour l’homme et qu’on va tous crever dans d’horribles souffrances ?
– Tellement de choses semblent prouver le contraire, mais bon, admettons.

Si c’est bidon, qu’il n’y a rien après la « mort », qu’on est « rien du tout » ? Eh bien j’aurai vécu beaucoup plus heureuse avec mes « axiomes bidon » qu’en me répétant cent fois par jour que tout va mal et qu’on est foutu. Et j’aurai surtout eu bien plus l’envie et l’énergie d’agir : en aidant le plus de gens possible à travers mon métier de thérapeute, en transmettant les réalisations d’autres personnes dans le groupe « EFT, CNV, et autres SOLUTIONS individuelles et collectives« .

Alors, no problem. On est bien dans la logique du Pari de Pascal : rien à perdre et tout à gagner.

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