Diviser pour régner : un piège plus subtil qu’il n’y paraît.

On a vu dans un article précédent que l’une des stratégies des « forces de l’Ombre », c’est de nous monter les uns contre les autres.

 

–  Oui, mais moi, je fais du développement personnel un maximum; alors je ne vais pas tomber dans ce piège…

 

– Pourtant : rien n’est moins sûr : pour ne jamais y tomber, il faudrait être totalement dans l’Amour Universel. Donc, déjà, c’est pas gagné…

Et je pense à un GROOOS piège dans lequel on saute facilement à pieds joints même (et surtout !) quand on est sincèrement concerné par la spiritualité : détester les gens qui nous poussent à nous détester.

 

On peut réagir à leurs tentatives de deux façons :

 

On va examiner ces deux options de façon plus détaillée. Mais auparavant, il est nécessaire de voir l’idée de base de la plupart des formes de « politique »…

 

Diviser pour régner

Quand j’étais étudiante, j’ai fait un module d’histoire sur l’époque victorienne : la « glorieuse » époque où l’Angleterre, la France, et d’autres pays européens « apportaient la civilisation » au monde à grands coups de fusil, d’alcool et de drogue. J’y ai aussi appris comment des peuples qui cohabitaient plutôt bien  depuis des siècles, découvraient tout d’un coup des « raisons » de se détester, comment les clivages existant déjà entre des groupes sociaux s’aggravaient brusquement.

Le prof nous répétait presque à chaque cours : « Si vous n’avez qu’une chose à retenir de la politique, c’est « Divide and rule » : « Diviser pour régner ». Je l’ai retenu, et je reconnais effectivement ce schéma dans de nombreuses situations, entre autres dans l’actualité.

On parle évidemment de « politique politicienne, manipulatoire » : pas de politique au sens originel de « Polit / ikos », qui désignait la gestion de la cité (« polis ») à l’époque de la Grèce antique, quand Athènes s’essayait à la démocratie. Encore un mot qui a mal vieilli !

 

L’option « révolte », la di-vision, et la di-abolisation

Même quand on a conscience de la stratégie du « 1% » (1% de la population possède plus de la moitié des richesses de la planète), on est loin d’avoir tout résolu : on réussit tant bien que mal à garder en tête que les 99% qui reste (dont nous-mêmes) sont dans le même bateau, c’est déjà pas mal. C’est bien aussi de résister (souvent) à la tentation de s’en prendre aux « un peu plus riches que nous », ou aux « un peu plus pauvres » ou aux « un peu plus étrangers », pas seulement en théorie.

Mais… ça ne suffit pas.

On accuse souvent le « 1% » de pratiquer des cultes sataniques. C’est probablement vrai. En effet, la magie noire gangrène de nombreuses civilisations, depuis les sorciers des villages jusqu’à ceux des cours royales : comme Raspoutine, La Voisin, et autres étranges « conseillers » des grands de ce monde au cours de l’histoire.

 

Cependant, ce n’est pas le point de vue qui m’intéresse dans cet article. Voilà ce point de vue :
Satan est un autre nom du Di-able, celui qui di-vise, qui sépare. Tout ce qui nous éloigne de la conscience du « Tout est Un ».

 

Donc, détester le 1%, le di-aboliser, n’est pas non plus une bonne idée. 

 

Alors, tu penses que leurs comportements ne sont pas graves ?

– Tu penses que ce n’est pas grave qu’ils exploitent tous les autres humains ? qu’ils dévastent la planète ? C’est pas grave, on doit les laisser faire ?!

– Meuh non, évidemment ! J’explique en long et en large dans tout ce blog, et en particulier dans « Allez-vous mettre votre voiture en prison ? » en quoi il est fondamental de distinguer la personne de ses actes, et en quoi tenter de comprendre les pires actions de quelqu’un n’a rien à voir avec le fait de les approuver. Je re-re-re-dis :

Refuser de haïr quelqu’un  même si il a fait des actes horribles,

CE N’EST PAS  dire que ce n’était pas grave,

CE N’EST PAS  lui chercher des excuses ,

CE N’EST PAS dire qu’il peut continuer,

et  CE N’EST PAS NON PLUS de la faiblesse.

  C’est complètement différent.

 

Mais dans cet article, le sujet ce n’est pas d’essayer de comprendre le 1% ni à quelle sauce il voudrait bien nous manger (ce qui ne veut pas dire qu’il y réussira).

Le sujet, c’est : ne pas ajouter de la haine à la haine. 

 

 

L’option « Peace and Love »

On a vu dans un article précédent l’histoire de « La Petite Âme et le Soleil ».  J’en cite de nouveau la fin :

« J’ai une faveur à te demander. Au moment où je ferai la pire chose que tu puisses imaginer – à ce moment précis … Souviens-toi de Qui Nous Sommes Réellement.  Parce que,  » dit l’Âme Amicale,  » je risque de faire semblant tellement fort, que j’aurai  oublié Qui Nous Sommes. Et peut-être que toi aussi.  Alors, nous aurons besoin qu’une autre âme s’en vienne et nous le rappelle à tous les deux ».

 

Je me trompe peut-être complètement : cette histoire est peut-être absurde, peut-être que nous ne sommes rien du tout, que le monde est foutu, que nous finirons tous esclaves, téléguidés par des fous furieux à l’aide de puces électroniques… ou pas.

 

Une sorte de Pari de Pascal

J’ai déjà écrit un article sur ce sujet :  Axiomes, pari de Pascal, et Garder le moral quoi qu’il arrive.

Mais : « la Petite Âme et le Soleil », l’histoire du 100e singe, tout ce que nous observons depuis l’année 2000 et particulièrement de 2012 en ce qui concerne la montée de la Conscience de l’humanité, tout cela donne un axe auquel se rattacher quoi qu’il arrive, un immense espoir pour le monde. Et puis, Aimer, c’est-à-dire de tenter sincèrement de voir la Lumière en chacun, c’est bien plus agréable que de haïr, c’est toujours ça de pris.

Encore un argument : une horrible expérience sur les rats a montré que, dans une situation dramatique, ceux qui cherchaient des solutions  restaient actifs beaucoup plus longtemps que ceux qui renonçaient à chercher. Même si leurs solutions étaient erronnées. 

Alors… Même si je dois mourir radioactive et intoxiquée jusqu’à l’os dans un pays où tout le monde s’étripe, les idées ci-dessus me permettront au moins d’être heureuse plus longtemps, et aussi d’être plus à même de démarrer l’étape suivante, dans l’Autre Plan.

 

On dira peut-être : « Ça, c’est la théorie »…

Pas faux… j’écris ces lignes au chaud, en bonne santé, et dans mon appart très sympa; c’est plus simple que dans une situation dramatique.

En effet, même si ma logique et le Meilleur de moi-même sont pleinement en accord avec ce que je viens d’écrire, qu’en pense mon cerveau émotionnel ?

Quel est le point de vue :

  • de mon cerveau reptilien prêt à tout pour la survie de mon corps physique,
  • et celui de mon cerveau limbique qui en cas de problème va chercher les solutions apprises en maternelle ou même bien avant ?

 

Ces derniers ont toujours du mal à suivre. Le meilleur moyen que je connaisse pour les amener, progressivement, à intégrer de plus en plus de tels points de vue, c’est l’EFT, en particulier le protocole que vous trouverez dans l’article  « Apaiser les réflexes de haine (Protocole EFT + vidéo) ».

 

 

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