Le hasard qui n’existe pas m’a amenée à regarder le thriller « I came by » (en français : « je suis passé par là »).
Insomnie garantie en imaginant certaines situations de ce film, qui reviennent en boucle. Je fais de l’EFT mentalement pour m’en remettre, et surtout chercher plus loin :
- Qu’est-ce qui nous fait souffrir, vraiment, en profondeur ?
- Pourquoi tant de films glauques, sur Netflix et ailleurs ?
Réponses possibles à cette deuxième question :
- Parce que c’est ce qui se vend bien, ce qui intéresse le public
- Parce que l’Ettat-Proffond cherche à nous imprégner d’énergies très basses, et à banaliser la violence.
Oui, tout à fait. Mais je m’efforce de toujours regarder les deux faces de chaque situation.
Tout a deux faces : une à l’ombre, une à la lumière
Quelles sont les deux faces de cette situation ?
- Le côté obscur : on a compris, voir plus haut.
- Mais le côté lumineux ? En quoi pouvons-nous utiliser l’existence de ces films, et des autres Grandes Folies actuelles, pour retrouver Qui Nous Sommes Vraiment ?
« I came by », « Les Ripoux », « Lord of War », et tant d’autres productions cinématographiques, font plus qu’allusion à la face cachée du décor ; les « bons maîtres » qui nous dirigent ne sont pas aussi irréprochables qu’ils le proclament.
Finalement, dès qu’on n’a plus « les yeux grands fermés », on réalise qu’on le sait depuis longtemps. (Voir l’article : Eyes wide shut, Les yeux grands fermés, où j’évoque quelques-uns de ces films, des dizaines parmi des milliers, en fait).
OK, maintenant, on sait. La Grande Folie de ces dernières années a le mérite de nous faire percevoir cela plus clairement. Elle nous « aide » donc à effacer une partie de nos conditionnements à la soumission, elle remet en marche la logique… au moins chez certains.
En quoi un film effrayant peut nous faire Grandir ?
En quoi la Grande Folie peut nous faire Grandir au niveau spirituel ?
Et quel rapport y a-t-il entre les films les plus effrayants d’une part, Mandela, Gandhi, et Jésus d’autre part ?
On en parle dans cette vidéo…
Au fait : pourquoi cette image bizarre, qui peut en choquer certains ?
Il s’agit d’un « Christ en majesté« , qui était la représentation habituelle de la Crucifixion, jusqu’au XIIe siècle.
Donc, de ce que j’en comprends, d’un Christ (le mot signifie Lumière), qui a transcendé la peur et la souffrance physique. Ce qui me semble bien plus logique en ce qui concerne un Être d’un très haut niveau spirituel.
Alors pourquoi les crucifix habituels, images sanguinolentes d’une pauvre victime torturée ? Probablement pour diminuer à nos yeux la Puissance de la Lumière qui est en nous tous. Et aussi pour nous remettre une dose de plus de culpabilité et de soumission (« Regarde comme Jésus est gentil, de s’être sacrifié comme ça pour toi ! Alors il faut que tu sois bien gentil aussi, bien obéissant à notre autorité », disent ceux qui veulent nous réduire en esclavage.) …
De mon point de vue, ça, c’est un vrai blasphème. Impressionnant de machiavélisme, aussi.
Le Christ, Bouddha, et les autres Guides de l’humanité n’ont jamais dit d’être stupide et soumis, au contraire…
A quoi nous identifier : à nos conditionnements, ou à infiniment Mieux ???
Une grande, grande partie de notre psychisme s’identifie à notre corps physique, nos conditionnements, notre rôle social.
Nous mettons (presque) toute notre énergie à être un « bon petit soldat » qui coche toutes les cases de nos programmations sociales : bonne situation, bon mariage, enfants sages et qui ont de bonnes notes à l’école (une belle machine à conditionner, dans la plupart des cas), belle maison, belle voiture, etc.
Alors, évidemment, quand nous rencontrons une impossibilité de cocher les bonnes cases, nous sommes terriblement malheureux. Quand notre corps physique est menacé, quand nos projets ne peuvent pas aboutir : nous faisons passer notre cerveau reptilien aux commandes, lui qui n’est là que pour défendre notre corps physique, et nous oublions tout le reste.
Et si nous nous Connections en priorité à notre Être Profond, si nous nous demandions quel est son Projet, à travers ces difficultés ?
Facile à dire quand on est assis tranquillement devant son ordinateur, je sais.
Mais apparemment, Jésus, Mandela, Gandhi, et tant d’autres, y arrivaient plutôt bien… On n’est pas obligés de rester des « dinosaures », esclaves de notre cerveau reptilien.
On a au moins quelques « modèles », et on sait où est le panneau indicateur, c’est déjà ça. De plus, nous disposons de plus en plus d’outils pour aller dans la bonne direction.
Alors… « la situation est grave, mais pas désespérée ! » (elle ne peut pas être désespérée de toute façon, puisque, justement, nous sommes Infiniment Plus que nos identifications).