Des disputes à propos du travail scolaire de vos enfants, il n’y a rien de plus frustrant. Vous êtes plein.e de bonne volonté à leur égard, vous voulez vraiment que tout aille bien pour eux. Et malgré tout ça clashe, de façon répétitive.
L’exemple type :
– [sur un ton ferme, mais encore assez calme] Maintenant, s’il te plaît, va faire tes devoirs !
– Oui, je m’y mets tout de suite.
– Tu m’as déjà dit ça tout à l’heure, et tu n’as pas commencé. Est-ce que tu veux que je t’aide ?
– Mmmouais, si tu y tiens tant que ça…
– Allez, on y va, montre-moi ton exercice.
Un « grand moment de bonheur » en perspective… 😣😓😖☹
Votre chérubin n’a pas l’air enthousiaste du tout, et en ce qui vous concerne, ça se coince immédiatement dans votre ventre, votre dos, votre respiration se bloque..
Voyons de plus près ce qui se passe.
Pourquoi est-ce souvent si difficile d’aider votre enfant ?
On évoquera d’abord le discours intérieur terrible que s’infligent tant de parents, et on fera un protocole EFT pour calmer ce mécanisme.
Puis dans un deuxième article, on va tenter d’expliquer ce qui provoque toutes ces disputes à propos de leur travail scolaire.
(J’y vois au moins deux causes principales).
Un discours intérieur décourageant…
Le visage renfrogné de votre enfant n’a rien d’engageant, quand vous lui annoncez votre aide. Mais en plus, votre discours intérieur devient de plus en plus douloureux. C’est surtout de lui qu’on va parler ici, pas de ce que « devrait » être la motivation de votre enfant ou votre relation.
Des fausses questions,
Des dizaines de questions désagréables se bousculent dans votre tête :
- « oh la la, est-ce que je vais arriver à faire son exercice ? est-ce que je vais avoir l’air ridicule à ses yeux ? Et si je sais le faire, comment je vais lui expliquer ?
- Est-ce qu’on va encore se disputer ? ça finit toujours comme ça…
- Que va devenir ma relation avec lui, dans quelques années ?
- Que va-t-il devenir, s’il ne travaille pas mieux ?
Puis malgré toute votre bonne volonté, la colère monte : contre lui, contre les autres, contre vous.
- Pourquoi c’est si compliqué avec lui ? Moi j’aurais aimé que mes parents s’occupent autant de moi… Quoi que, en fait, je n’en suis pas si sûre.
- Pourquoi c’est toujours moi qui « m’y colle » ? Si au moins son père lui expliquait, ou son grand frère, si seulement ses profs expliquaient mieux…
- Et puis pourquoi il ne travaille pas plus, pourquoi il ne comprend pas ce truc évident ?
- J’en ai marre de ne pas savoir m’y prendre ! Les autres font sûrement mieux !
… et des fausses solutions
La colère plus ou moins contenue amène vite aux fausses solutions. On les connaît :
- les reproches : « Tu « devrais » savoir ça, tu « devrais » travailler davantage, ce qui est vite entendu comme « Tu devrais être quelqu’un d’autre »… ça ne l’aide pas à se sentir aimé. Même si à d’autres moments, vous l’adorez, bien sûr.
- la culpabilisation, la comparaison avec d’autres : « Moi, à ton âge… ; regarde ton frère, ta soeur, Untel… ils travaillent, EUX ! » : un « bon » moyen pour créer des conflits, et qu’il vous regarde tous de travers.
- les menaces, les punitions : « Si tes notes ne s’améliorent pas, tu vas arrêter le sport / la musique / la télé, les jeux vidéos, les réseaux sociaux, etc. Ou : tu n’auras pas chez Untel ce week-end. »
Là, il ne faudrait pas tout mélanger : peut-être que le sport, la musique, et l’amitié avec Untel l’aident vraiment à s’épanouir (ou pas); d’autre part, qu’est-ce qu’il regarde à la télé et sur son ordi ? En discuter sans jugement trop rapide pourrait être intéressant. Et il y a une différence énorme entre « Pas d’ordi du tout ! » (une résolution qui tiendra 2 jours dans le meilleur des cas, ou créera des conflits de plus en plus graves), et « pas d’ordi avant que tu aies fini ceci, cela ». Je sais, c’est facile à dire… - Et, cerise sur le gâteau : « Si je te dis tout ça, c’est pour ton bien !« . Je suis sûre de la beauté de votre intention, sinon vous ne seriez pas en train de lire ce genre d’article.
Vous voulez son bien, évidemment. Mais dans quelle mesure ces « solutions » lui font-elles du bien ? ça se discute, tout de même…
Un protocole EFT pour apaiser ce discours, et s’orienter vers des solutions
Quelques raisons pour laquelle c’est souvent si difficile d’aider votre enfant :
– Les disputes passées laissent des TRACES EMOTIONNELLES chez vous et votre enfant, et même plus ou moins dans toute la famille. Ce qui crée chez les uns et les autres, un réflexe d’appréhension dès qu’il va être question d’apprentissages.
– Ce qui touche la scolarité de vos enfants REACTIVE VOS ANCIENS TRAUMATISMES SCOLAIRES, et votre conditionnement à ne plus voir votre enfant qu’à travers le prisme de ses résultats en classe (pas tout à fait quand même, mais beaucoup).
– Votre enfant lui-même a probablement vécu des moments douloureux en classe, qui sont encore engrammés en lui, et FREINENT BEAUCOUP SES APPRENTISSAGES.
– Des questions de méthodologie, de connaissances de base, qui seront bien plus faciles à acquérir quand on a fait le « prélavage » dont il est question ci-dessus.
Il y a beaucoup plus de raisons pour lesquelles « ça grince », mais l’important, c’est que, POUR CHACUNE, IL EXISTE DES SOLUTIONS !
J’anime quelquefois des ateliers sur ce sujet, en particulier :
- Se libérer des traumas scolaires, grâce à l’EFT
- Comprendre vos enfants dans leur scolarité, grâce à l’EFT et à d’autres outils.
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Pour aller plus loin
Les packs familiaux « EFT scolarité » vous permettront de résoudre une grande partie de ses difficultés. Ils s’adressent à vous, à vos enfants, à tous les membres de votre famille qui en ont besoin : en effet, les difficultés scolaires d’un enfant concernent tous ses proches, et plus l’un des membres de la famille va mieux, plus l’ensemble de la famille s’apaise et va mieux aussi. Et plus vos enfants réussissent en classe.
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