Tous ceux qui ont tenté d’utiliser la Loi d’Attraction, au moins à leurs débuts, ont certainement vécu cela : vous tentez d’imaginer une situation dont vous rêvez, de ressentir la joie de l’avoir réalisée, mais … ça fait tellement mal qu’immédiatement, vous pensez à autre chose.
Et vous ne vous en rendez même pas compte.
Voilà ce que ça donne :
– oups ! Il faut que je téléphone tout de suite à Tata Ursule ! (Sans blague … ça fait trois mois que vous ne lui avez pas téléphoné, à Tata Ursule; elle n’en était plus à une minute près !)
Pendant ce temps, vous avez complètement oublié ce que vous tentiez de visualiser.
Après, vous raconterez que la Loi d’Attraction, ça ne marche pas.
– Sûr ? … lol !
Alors, comment faire ?
Un protocole EFT, par exemple…
Tapping : quand je visualise, ça fait mal…
Vous voulez retrouver un objet, ou réaliser un projet, ce que vous voulez… Mais quand vous essayez d’imaginer que vous y avez réussi, non seulement vous ne ressentez pas de plaisir, mais pire : ça fait mal. Ce protocole est fait pour vous : pensez, au moins un quart de seconde, à ce que vous souhaitez obtenir.
Même si une partie de moi n’arrive pas à imaginer ce résultat, même si ça me fait mal d’essayer, je sais qu’une Autre Partie de moi sait très bien faire ça, et ne demande qu’à le faire, si je Lui en laisse la possibilité.
Même si une partie de moi ne veut pas imaginer ce résultat, parce que ça lui fait mal, j’Aime et j’accepte cette partie de moi, et moi en entier.
J’ai peur de ce que je vais trouver !
Même si je n’ai même pas envie de faire ce protocole, parce que j’ai trop peur de trouver des choses qui ne me plairont pas, je m’aime et je m’accepte complètement.
- j’ai pas envie de faire ce protocole…
- Pas du tout, du tout, du tout !
- D’abord, je n’ai pas que ça à faire, de faire de l’EFT, moi…
- Et puis d’abord, j’aime pas du tout l’EFT !
- Ça sert à rien, l’EFT, j’en fais jamais, d’abord.
Le Cerveau émotionnel n’en est pas à un paradoxe près; sa logique n’a rien à voir avec celle du cerveau rationnel. La logique du CE, particulièrement de l’amygdale, c’est : « C’est dangereux, ou pas ? »; si il met l’étiquette « danger » sur un acte ou une pensée, tous les moyens seront bons pour l’empêcher, y compris les arguments les plus absurdes.
- Pourquoi j’irais encore voir les horreurs que j’ai mises sous le tapis…
- Je vis très bien avec, d’abord.
- Faut qu’on arrête de m’embêter avec tout ça, quand même.
- – Oui, mais ce que tu veux, tu ne l’as toujours pas obtenu… quand même.
- – Et alors ?!!!! M’en fiche, moi, de ce que je veux…
- Enfin… pas vraiment, au fond…
- C’est quand même moi, qui le veux, si j’y réfléchis bien…
Derrière la colère, les refus agressifs, il y a souvent (toujours ?) une forme de désespoir…
- Oui, mais j’m’en fiche parce que je l’aurai jamais, d’abord…
- Je l’aurai jamais
- Alors ça ne sert à rien d’y penser …
Une zone de désespoir, peut-être… ?
- – N’y aurait-il pas une petite zone de désespoir, dans tout ça ?
- une toute petite…
- – oui, mais les zones de désespoir, on n’y peut rien, d’abord…
- Enfin, si… peut-être que si.
- – eh oui, les zones de désespoir ne sont que des ensembles de synapses noires
- Et on peut des déprogrammer.
- Tu sais très bien les déprogrammer,
- tu en as déjà déprogrammé beaucoup, dans ta vie…
- Alors, pourquoi pas celle-ci ?
- – Mais non, je ne l’aurai jamais, ce que je veux….
- Oh, quoi que …
- C’est peut-être possible que ce soit un tout petit peu imaginable ?
(voir les articles de : la pensée presque positive)
- Mais … peut-être que des parties de moi
- ne veulent pas que ça se réalise.
- Pourquoi ????
Après cette question posée à notre inconscient, on arrête le protocole EFT, et on tente pendant quelques secondes, de visualiser : de nous représenter de nouveau notre Rêve, en ressentant la joie de l’avoir réalisé.
Si on y arrive avec plaisir, on ne se prive pas de continuer, bien sûr : c’est bien parti, on a commencé à créer un champ magnétique puissant, qui va attirer ce dont nous avons besoin, et nous motiver à agir. Mais si ça reste difficile… ces quelques secondes de visualisation vont aider à repérer les résistances.
Trois secondes de visualisation : une « aide au diagnostic ».
– trois secondes ? Ce n’est pas beaucoup.
– trois secondes, si la visualisation devient pénible, c’est bien assez long. L’idée c’est, comme pour les postures de yoga, d’aller « jusqu’au seuil de la douleur »… sans le dépasser, bien sûr.
– mais… à quoi servent-elles, ces trois secondes ?
– à déterminer où se situe la douleur, donc à trouver quelques aspects en jeu, derrière ces difficultés à visualiser.
– alors pourquoi ne pas insister, forcer, pour dépasser cette douleur ?
– Toujours pour la même raison : notre champ magnétique, celui qui attire les événements autour de nous, c’est nos émotions. Si nos émotions sont douloureuses, et le restent longtemps, alors qu’allons-nous attirer ?
– encore plus de douleur, c’est logique.
– la douleur n’est qu’un signal d’alarme, un détecteur de pannes si on veut. Avec ces quelques secondes de visualisation, on procède comme un électricien avec ses appareils : il teste les endroits où le courant passe normalement, passe trop fort, ou bien ne circule pas.
La question devient alors : pourquoi je ne veux pas réaliser mes propres Rêves ?
Plus exactement :
- pourquoi des parties de moi ne veulent pas que je les réalise ?
- À cause de quelles croyances ?
- Est-ce que mon Rêve contredit leurs objectifs cachés ? Quels sont ces objectifs ?
- Pour quels éléments de mon Rêve l’énergie circule-t-elle bien ?
- Pour lesquels elle bloque ?
Voilà : quelques questions et outils qui me semblent utiles. Mais il est nécessaire que chacun les adapte à ses Rêves, et à ses difficultés, en répétant éventuellement les dernières parties du protocole ci-dessus.
Et ensuite ? Pensée « presque positive » et afformations.
Quand enfin, les croyances toxiques, les émotions douloureuses ont suffisamment « fondu », je dirais à plus de 50 %, il est alors nécessaire de continuer, pour se reprogrammer en direction de notre Rêve. Mais pour cela, il faut « ne pas prendre le Cerveau émotionnel à rebrousse-poil », c’est-à-dire ne surtout pas émettre directement les idées qu’il croit dangereuses. Pour cela, il est nécessaire de lui suggérer en douceur un changement de regard :
- Et si mes peurs venaient seulement de vieilles programmations ?
- Et si c’était facile et agréable de réaliser mon Rêve, bien plus facile que je ne l’imaginais ?
- Il est peut-être imaginable que je le réalise, facilement, en douceur…
- Pourquoi ça me paraît maintenant si agréable, si passionnant ?
- pourquoi tout se met en place si vite, si facilement ?
- Pourquoi je suis si heureux(se) d’avoir réussi tout cela,
- pour le plus grand bien de tous ?
Je ne peux évidemment pas écrire ici de protocole-type : tout dépend de VOTRE Rêve. En tout cas, je vous souhaite de tout mon cœur de le réaliser, pour le plus grand bien de tous.
Ce protocole et ces suggestions vous ont-ils aidé ? Avez-vous d’autres idées pour visualiser plus facilement ? Merci de nous en faire part dans les commentaires…