Comment ça, les peurs absurdes ? Tu prétends ne pas avoir peur de la mort, toi ?
– bien sûr que si, comme presque tout le monde : on est tous tellement conditionnés à en avoir peur que j’en ai encore « plein les neurones ».
Mais au moins, une partie de moi réfléchit différemment, et ça change tout !
Et si notre peur de la mort n’était qu’un conditionnement ?
- Ces peurs sont avant tout un conditionnement ancestral, qu’on se transmet depuis des millénaires. Les peurs qu’ont éprouvées nos ancêtres (pourtant plus familiarisés que nous avec la mort, au moins celles des animaux qu’ils tuaient, et aussi celles des gens de leur entourage) sont encore plus ou moins en nous, sous forme de synapses noires; on peut les enlever, mais il est important d’avoir conscience qu’elles sont là, souvent, trop souvent.
- Ces peurs sont liées à la peur de l’inconnu, surtout dans les civilisations où il n’y a pas de chamanes pour nous dire ce qui se passe exactement; et surtout où on ne le voit plus nous-mêmes directement. Quand on ne sait rien de quelque chose qui nous terrifie, on projette dessus des milliers de fantasmes : ce n’est donc pas la « mort » qui est effrayante par elle-même. Elle n’est qu’un passage vers un autre Plan, mais on en a tellement peur qu’on ne sait pas faire ce passage à volonté dans les deux sens.Pourtant, bien des gens, Jésus entre autres, aient essayé de nous montrer comment faire.
Ce qui nous fait si peur, ce n’est pas la mort elle-même, c’est les fantasmes effrayants qu’on condense sur l’idée de la mort. Et ces fantasmes n’ont pas grand chose à voir avec le Passage lui-même.
Avec les innombrables témoignages de NDE (Near Death Experiences, expériences près de la mort… le tunnel de Lumière Blanche, par exemple), d’actions post-mortem (objets déplacés, lampes qui s’éteignent), d’apparitions, et aussi avec les Constellations Familiales, les voyages astraux, le chamanisme, on sait un peu ce qui se passe et on dispose de dizaines de moyens d’en savoir davantage.
Vous trouverez un maximum d’arguments sur l’existence de la vie après la mort dans cette vidéo très courte (7 mn) . Elle est extraite de la conférence d’un anesthésiste-réanimateur, qui a longtemps été persuadé que ces histoires de vie après la mort étaient du grand n’importe quoi… jusqu’à une certaine expérience, qu’il raconte dans la vidéo.
Depuis, Jean-Jacques Charbonier a observé des milliers de NDE (Near Death Experience), dans le cadre de son métier : les anesthésistes-réanimateurs et les cardiologues sont particulièrement confrontés à ces phénomènes… et osent enfin en parler.
Malgré toutes ces informations, pour beaucoup de gens, la mort est une telle zone de désespoir, qu’ils préfèrent ne pas chercher dans cette direction. Pourtant, c’est vraiment rassurant de le faire.
- Ces peurs sont aussi liées à la culpabilité : on sent quelque part en nous que si on avait davantage aimé la personne, les choses auraient été différentes : en un sens, c’est vrai. On est tous co-créateurs de nos relations, chaque changement vers plus d’Amour améliore quelque chose.
Oui, davantage d’amour aurait rendu sa vie (et la nôtre) plus agréable, plus harmonieuse.
Mais c’est vrai pour tout et pour tout le monde, on n’est pas seul dans ce cas. La question de faire circuler de plus en plus d’Amour est la question fondamentale de tous les êtres, on fait tous ce qu’on peut (consciemment ou non) pour y arriver : notre relation avec la personne qui vient de choisir de visiter l’Au-delà n’est qu’un cas particulier de cette question, on n’a pas à déduire que nous ne sommes pas bons, parce que nous ne l’avons pas aimée infiniment.
Personne ne sait aimer infiniment, au stade où en est l’humanité; les moments de deuil servent sans doute à nous rappeler que l’essentiel est là, que notre Chemin, c’est d’Aimer davantage, ce qui revient aussi à s’Aimer, et à être heureux.
- D’autre part, on assimile très souvent la peur de la mort à d’autres peurs : la peur de la maladie, de la douleur physique, de la dégénérescence, voire la souffrance liée à la haine et à la violence (guerres). Il s’agit pourtant de situations très différentes.
- Eh, j’oubliais ! Un christianisme mal compris a posé une cerise (pourrie) sur ce « gâteau » déjà fort indigeste : dans cette terrible vision du monde, la mort physique précède le Jugement Dernier, avec tous ces risques d’avoir déplu au « Bon » Dieu, et de passer l’Eternité dans un chaudron bouillant … Dans ces conditions, on n’est pas pressé d’aller y voir de près ! Cette peur est engrammée dans l’inconscient de tous les Occidentaux (y compris les athées); et ses effets sont loin d’être négligeables.
- encore autre chose : comme en Occident, presque tout le monde a peur de la mort, la dramatise en maintes occasions, parle des défunts en disant « les pauvres »… on se sent presque anormal de tenter de voir les choses autrement. Et le conformisme a un poids terrible, au niveau du Cerveau émotionnel….
Pas de « double peine », SVP …
Quand un proche part dans l’Au-delà, nous ressentons la douleur de la séparation, la même en plus fort, que celle qu’on peut ressentir quand une personne aimée s’installe à des centaines de kilomètres de nous.
On peut donc travailler sur le détachement, se rappeler le Lien Spirituel qui unit tous les Êtres, et en particulier Celui qui nous unit à cette personne.
De la même manière que pour une séparation entre des « vivants », plus exactement des personnes incarnées, nous avons aussi à réorganiser notre vie, à changer des habitudes : ce n’est pas négligeable non plus.
Tout cela, c’est déjà beaucoup.
Alors, pourquoi y ajouter des fausses croyances absolument terrifiantes ? Aucun intérêt, non ? Plus on débarrasse notre psychisme de toutes ces sinistres bêtises, plus on peut se concentrer sur les souvenirs revitalisants, et sur l’Amour qui nous relie à tous les Êtres.
Quand on s’intéresse au développement personnel, la plupart du temps, on pense, rationnellement, que le Passage dans d’autres Plans d’existence est beaucoup plus facile que ce qu’on nous a décrit pendant tant d’années. Mais notre Cerveau émotionnel est « plein à ras bord » de la croyance inverse.
– Et comment peut-on le déprogrammer ?
– …
– Bravo, vous avez trouvé ! On peut faire un protocole EFT !
Ce sera l’objet du prochain article : « Protocole EFT : pour déprogrammer nos croyances (épouvantables) sur la mort ».
Pour aller plus loin :
Une écoute individuelle et un protocole EFT personnalisé (que vous recevrez en mp3 après la séance) :
On a vu plus haut à quel point notre Cerveau émotionnel est rempli de croyances effrayantes, et qui plus est, sont très éloignées de la réalité.
Vous avez peut-être expérimenté le « Protocole EFT : pour déprogrammer nos croyances sur la mort« . Il aborde certains aspects, mais pas tous (il y en a beaucoup trop).
Si ce tapping vous a aidé, mais que certains aspects douloureux demeurent vivaces en vous, un accompagnement individualisé pourrait vous être très bénéfique.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Des audios accompagnées d’une présentation et d’une transcription des protocoles EFT :
– audio (18 minutes) : protocole EFT
– texte (pdf : 2600 mots) : présentation et transcription complète du protocole EFT
5,00€
– audio (15 minutes) : protocole EFT : « Cette chape de plomb… »
– texte (pdf : 600 mots) : présentation et résumé du protocole EFT
5,00€
j’ai surtout peur de la vie, pas de la mort. y’aurait il un protocole EFT pour ça? peur de vivre : peur des année à venir, peur de la vieillesse, peur d’entreprendre quoi que ce soit, et surtout peur de vivre jusqu’à un âge où j’en aurai marre de vivre (soixante ans et plus). peur de souffrir, des peurs plus absurdes les unes que les autres. je sais qu’elles sont absurdes, mais elles sont là, je vis avec depuis la trentaine (j’en ai quarante à présent).
quand une personne meurt je l’envie, et me dis « quelle chance elle a, elle doit être délivré ».
Bonjour Rima.
Sur la peur de la vieillesse, vous pouvez faire le protocole EFT « J’ai 60 ans, et alors ? », que j’ai écrit l’année dernière. A quarante ans, j’étais assez heureuse, beaucoup pour des raisons « extérieures » (famille, métier,…) mais beaucoup moins profondément que maintenant. Je suis convaincue que ce n’est pas une question d’âge, mais d’intégration progressive du fait, que nous sommes bien Plus que ce que nous croyons être (ce que la science actuelle commence à redécouvrir : physique quantique, neurosciences…).
Vous parlez de peurs absurdes, et vous savez qu’elles sont absurdes; c’est super parce que vous ne vous racontez pas d’histoires pour les justifier. Votre lucidité est donc une base très solide pour les guérir.
En effet, une notion-clé, c’est la différence entre le cerveau émotionnel, qui est plein de peurs absurdes, et le cerveau rationnel qui sait qu’elles le sont. Vous pouvez lire l’article : « Cerveau émotionnel, amygdale », et y regarder une courte vidéo de David Servan-Schreiber, qui explique les relations entre nos « différents cerveaux » d’une façon particulièrement claire.
Très schématiquement, l’amygdale (c’est une partie du cerveau émotionnel) est le signal d’alarme de notre corps ; et très souvent, elle en fait trop : nous avons alors peur de « dangers » imaginaires qui nous gâchent la vie. A mon avis, l’EFT est un excellent outil pour déprogrammer les vieux automatismes de notre amygdale, ce qui nous permet de récupérer beaucoup d’énergie et de joie de vivre.
Avez-vous remarqué la partie « Bon à savoir / plan du site », sous le formulaire d’inscription ? Vous y trouverez des articles et des protocoles qui pourront vous aider, en particulier dans les rubriques « Les résistances au bonheur », et « nos conditionnements ».
D’autre part, je vous suggère de vous poser les questions suivantes : que s’est-il passé pour vous quand vous aviez la trentaine ? Et si un évènement précis a généré ces peurs, comment pourriez-vous le voir sous d’autres angles ? Imaginer simplement que ce soit possible ?
Une piste supplémentaire peut encore être la psychogénéalogie (voir : « dico », et dévt personnel, divers) : peut-être que quelque chose s’est répété dans votre famille à cet âge-là, vous trouverez aussi un protocole EFT fait pour nous aider à nous libérer de ces poids qui ont traversé plusieurs générations.
De toute façon, vous avez, comme tout le monde, infiniment plus de Ressources intérieures que celles que vous percevez à chaque instant. Peut-être que le « jeu de la vie » consiste à en découvrir chaque jour davantage. Je vous souhaite d’être de plus en plus heureuse 🙂