Vous avez peut-être déménagé plusieurs fois dans votre vie.
Que ressentez-vous quand vous pensez à ces demeures successives ? Que du bonheur, j’espère. Et surtout du bonheur quand vous pensez à votre habitation actuelle.
Mais si ça grince un peu quand vous pensez à certaines, cela explique peut-être certaines de vos difficultés actuelles. En effet, tous les traumas non guéris, qu’ils soient grands ou petits, laissent des traces. Parce qu’ils influent sur nos comportements.
C’est une règle générale : ils nous poussent à éviter certaines situations, ou à mal les vivre quand on ne peut pas y échapper. Ou encore, ils nous poussent à nous accrocher à certaines habitudes, à certains états de fait.
Certaines traces émotionnelles liées aux déménagements peuvent provenir avant tout d’autres causes : divorce, deuils, catastrophes humanitaires (guerres, cataclysmes). Ce qui n’empêche que sous ce trauma se cachent – en plus – d’autres enjeux plus généraux, qui concernent la symbolique du déménagement elle-même.
Il n’est pas question de dramatiser, au contraire, ni de créer un problème là où il n’y en a pas.
Des milliers de gens ont habité 2 ans dans un pays, 3 ans dans un autre, changé de région, sont passés d’une ville à un village ou inversement, et s’en sont trouvés bien. La joie de la découverte, le bonheur de nouvelles rencontres, ont largement contrebalancé le ressenti de parts d’eux-mêmes un peu grognons et effrayées. Ces dernières finissent par se rassurer, prendre l’habitude de ces changements fréquents, et s’y opposer de moins en moins. Et même les apprécier vraiment.
Cependant, le principe même d’un déménagement retourne en nous l’idée de l’impermanence, la peur du changement, et aussi la peur de la mort, le traumatisme de la naissance, … entre autres.
Et comme tout est miroir : plus ces peurs sont prégnantes chez quelqu’un, plus les événements vont les refléter dans sa vie. Donc plus certaines situations vont leur sembler douloureuses. Alors qu’elles paraissent simples, ou même joyeuses pour d’autres.
Mais il y a des solutions ! 😀🌞🌈
Voyons d’abord ces différents points :
- l’impermanence, la peur du changement
- les « déménagements sans bagages »
et des idées pour vivre tout cela de mieux en mieux.
L’impermanence, la peur du changement
« La seule chose qui ne change pas, c’est l’impermanence », ont dit Héraclite, Aristote, Bouddha, et tant d’autres. Tout est impermanence… sauf : la présence de notre Sagesse intérieure.
Cependant, nous sommes habitués à chercher la sécurité et le bonheur à l’extérieur de nous. Nous vivons donc souvent très mal ces variations dans ce que nous considérons comme étant « normal ». A plus forte raison, un changement de vie aussi important qu’un déménagement.
Comme on dit : « on sait ce qu’on quitte, on ne sait pas ce qu’on va trouver ». Pour beaucoup, cette phrase signifie implicitement : « Oh la la, je ne suis pas très bien maintenant, mais si ça change, ça risque d’être encore pire !« .
C’est seulement une croyance, en fait. Elle s’est créée en nous à des moments où on ne connaissait pas la Loi d’Attraction : on se croyait balloté dans la vie selon les caprices d’un « hasard » impitoyable. Tous les évènements de notre vie étaient attribués à la chance ou à la malchance.
De là à nous placer d’office dans la catégorie des malchanceux, il n’y avait pas loin.
Hé ho ! 📢🔊🔊 il est indispensable de sortir de cette hypnose 😵.
Dès qu’on prend conscience d’une pensée aussi destructrice, c’est le moment de se répéter : « Même si des parties de moi croient que l’avenir va être terrible, ce n’est qu’une croyance, et je me rappelle que ma Sagesse intérieure peut m’aider à me créer un avenir magnifique. Et je peux maintenant voir le futur, l’inconnu, comme un monde passionnant à découvrir. « . (si on tapote le point karaté en même temps, ou qu’on imagine le faire, ça renforce encore la déprogrammation).
Application aux déménagements :
Si vous avez des regrets pour une ancienne habitation, et / ou si vous appréhendez maintenant l’éventualité d’un déménagement qui serait pourtant utile, voici quelques déprogrammations / reprogrammations bien utiles pour chaque moment de regrets ou d’inquiétude :
- Même si des parties de moi sont sûres que quand j’habitais à …, tout était mieux, ce n’est qu’une croyance. Et je demande à ma Sagesse intérieure de me créer, à partir de maintenant, un avenir de plus en plus beau ».
- Même si des parties de moi sont sûres que si je déménage, je ne pourrai jamais être aussi bien qu’ici » (ou même : « je serai forcément encore plus mal qu’ici »), ce n’est qu’une croyance. Et je demande à ma Sagesse intérieure de m’aider à trouver l’habitation idéale pour moi (et ma famille) maintenant« .
Et si malgré tout, cela ne suffit pas, j’ai une autre solution pour vous :
mon livre « Déménagez sans regrets, grâce à l’EFT« , que je présente en détails ICI.
Les « déménagements sans bagages » : la mort, la naissance
Tout grand changement réactive, consciemment ou non, les changements mal vécus de notre passé. De notre passé dans cette incarnation, dans d’autres, de celui de nos ancêtres…
Avec tous ces poids que nous portons, il y a de quoi se demander comment on tient encore debout… 🤔. Et pourtant on y arrive, heureusement ! 😀
Les deux paragraphes suivants sont extraits de « Déménagez sans regrets, grâce à l’EFT ». Et heureusement, un tapping les accompagne, dans le chapitre 8 : « Symbolisme de la maison, ce qu’elle représente pour nous ».
Le « premier déménagement » : la naissance
La signature d’un acte de vente (ou d’un préavis de départ d’une location) est une sorte de « coupure du cordon ombilical », réactivation d’un acte qui ne s’est pas toujours fait dans la douceur.
Si le bébé n’a pas eu le temps nécessaire pour installer sa respiration avant la coupure du cordon, sa première inspiration est douloureuse et effrayante… et sa mémoire cellulaire engramme une perception de la vie analogue : la vie est douloureuse et effrayante (vision répandue chez beaucoup d’humains…). Il en est de même chaque fois que l’accueil du nouveau-né est empreint de la « brutalité normale » de beaucoup de maternités : éclairage trop fort, contact avec des matériaux froids ou rugueux ; la plus douce des brassières paraît rude au bébé qui sort tout juste du ventre maternel, et qui n’a alors besoin que du contact avec sa mère.
Le petit humain risque fort d’engrammer l’idée que : « La vie est douloureuse et effrayante ». En particulier le passage d’un état à un autre, d’un lieu à un autre.
Heureusement, cette perception peut guérir, comme tout le reste.
Et les déménagements sont l’occasion :
- soit d’aggraver cette vision du monde,
- soit de la guérir.
Le « dernier déménagement » : la « dernière demeure ».
« Dernière demeure » « dernière », surtout pour ceux à qui l’idée de la réincarnation paraît étrange. Pour les autres (dont moi), il ne s’agit que d’un « garage pour corps physique », ou plutôt d’une casse… après tout, on considère bien le corps comme un « véhicule ». L’âme qui l’a habité repart vers d’autres aventures, c’est tout.
« C’est tout » ? Facile à dire. Beaucoup de conditionnements rendent cette idée plutôt indigeste, surtout en Occident. (voir le tapping : « Déprogrammer nos croyances sur la mort »).
Oui, le corps physique « tient à sa peau », c’est normal. C’est son job de s’opposer à tout ce qui le menace, c’est en particulier celui du cerveau reptilien.
D’où l’appréhension devant les adieux, devant les « derniers quelque chose », appréhension reliée à ce qui nous reste de peurs de la « mort ». Je préfère parler de « Passage », ce mot véhicule bien moins de charges émotionnelles douloureuses, et évite d’en créer d’autres.
Pour aller plus loin, pour apaiser vos traces émotionnelles liées aux déménagements
Les traces émotionnelles liées aux déménagements, le déchirement à l’idée de quitter ma maison, je l’ai connue de près. J’étais un cauchemar pour agents immobiliers, peut-être le pire boulet qu’ils puissent imaginer.
En effet, j’ai passé un an à brandir un grand panneau énergétique qui hurlait « S’il vous plaît, n’achetez pas ma maison à moi…😭😭😭 » devant tout acheteur éventuel.
Tout semblait très mal parti…
Heureusement, je me suis créé des protocoles EFT pour digérer enfin cette perspective de déménagement. Ils sont efficaces : grâce à eux, je suis passée d’un stress de 10 millions (sur 10 !) à plus de stress du tout. Et la semaine où j’avais enfin pleinement accepté ce changement de vie : trois acheteurs se sont proposés, dont le bon ! 🌈🌞😀
J’ai transmis ces tappings dans « Déménagez sans regrets avec l’EFT« . J’y partage aussi les méthodes que j’ai employées (pas seulement l’EFT), ainsi que des réflexions comme celle du paragraphe précédent.
Tout cela m’a permis d’apaiser d’autres cicatrices de déménagement plus anciennes, pas très conscientes, mais bien présentes. La preuve : auparavant, j’évitais autant que possible les lieux que j’avais habités. Maintenant, j’y passe avec plaisir.
En fait, tout ce qui concernait mes déménagements passés a été guéri en même temps.
Et vous, où en êtes-vous de vos désirs contradictoires concernant un déménagement ? Si vous êtes dans l’état où j’étais 😭😭😭, ce livre peut vous être très utile. Ainsi peut-être, que quelques séances personnalisées.