Des causes des auto-sabotages (1 : retourner la colère contre nous)

Les auto-sabotages, malgré leur nom, ne nous veulent pas du mal, en réalité. Tous nos mécanismes psychologiques visent à nous rendre plus heureux, même si cela paraît souvent paradoxal.

 

Quand les parts de nous veulent nous protéger… et s’y prennent très mal !

Dans l’article « Saboteurs intérieurs ou protecteurs maladroits », j’ai évoqué les stratégies qu’avaient élaboré des parties de nous pour nous protéger. Malheureusement, elles l’ont fait il y a très longtemps. Nous avons alors gardé, entretenu, cultivé ces stratégies … dont l’auteur est une part de nous qui a 2 ou 3 ans.

Ces stratégies peuvent même avoir été trouvées à la période foetale, dans des vies antérieures, ou transmises par nos ancêtres. Vous imaginez leur « efficacité » !

A travers vos mémoires transgénérationnelles, votre ancêtre du Moyen Âge vous conseille sur vos choix professionnels à vous, en 2024 … intéressant. 😂

Pas mal non plus, quand c’est vous au stade foetal qui faites de même. Par exemple, votre âme de « moins 3 mois d’incarnation » a déjà intégré qu’il ne faut surtout pas suivre ses Rêves. La preuve : Maman secrétait des hormones de stress dès qu’elle rêvait de vivre de ses talents d’artiste. Elle secrétait un peu d’hormones d’apaisement quand elle se y renonçait 😥.

 

En résumé, ces auto-sabotages sont issus de nos auto-conditionnements. Ces derniers sont les décisions que nous avons prises il y a bien longtemps, pour nous protéger d’une situation précise. Nous avons continué à les appliquer pendant des années, sans nous apercevoir qu’elles ne sont plus utiles, au contraire !

Notre cerveau émotionnel a un problème : il ne sait pas faire les mises à jour de lui-même. Si notre conscient ne s’en mêle pas, il risque d’exécuter les mêmes programmations inadaptées pendant trèèèèès longtemps.
Heureusement, l’EFT est un excellent moyen de se reprogrammer en douceur.

 

D’autres auto-sabotages : retourner une colère contre soi

Est-ce que vous aussi, vous faites des actions dont vous savez qu’elles ne sont pas bonnes pour vous ? Ou vous n’en faites pas ce qui vous ferait du bien, et que pourtant des parts de vous aiment faire ?
Par exemple : je ferai du yoga demain, je vais terminer le paquet de gâteaux d’abord. 😉. Et après, vous vous le reprochez… peut-être en ouvrant un autre paquet de gâteaux pour vous consoler.

Nous faisons (presque ?) tous ce genre d’ « exploits », avec beaucoup de variantes.

OK. Récemment, une part de moi m’a fait une avalanche de reproches, et m’a prédit un avenir épouvantable.

Je tente de dialoguer avec elle :
– « Pourquoi tu me détestes à ce point ? »
Pas de réponse. Je crois qu’elle ne sait pas.

Je me centre, et je change d’interlocuteur :
– Ma Sagesse Intérieure, tu sais pourquoi elle me fait ça ?
– Excellente question. Chaque fois que tu étais en colère contre quelqu’un, et que tu ne pouvais pas exprimer cette colère, tu la retournais contre toi.
– Oh la la… ça a dû être souvent.
– On est d’accord. Et pas seulement dans ton incarnation actuelle. Tu connais : le transgénérationnel, les incarnations précédentes, etc.  Mais la bonne nouvelle, c’est que tous les motifs de ces colères sont « périmés » depuis longtemps. Tu peux donc TOUS les laisser tomber, et enfin, te ficher la paix.
– Ce serait un tel soulagement ! Reste à expliquer cela à mon cerveau émotionnel.

 

Dans quelles situations retournons-nous la colère contre nous-mêmes ?

Effectivement, ces situations sont nombreuses. Certaines se sont créées dans l’enfance, puis se sont réactivées à l’âge adulte.

Dans l’enfance

Plusieurs pistes, qui ne s’excluent pas, et les conclusions qu’on peut en tirer  :

  • quand l’agresseur est plus fort que nous, quand le fait d’exprimer notre colère nous mettrait en danger. Des exemples : des enfants plus grands ou plus agressifs, l’institution scolaire, des parents pas très compréhensifs, ou même des parents gentils, par moments : « et s’ils m’abandonnaient parce qu’ils me trouvent trop méchant… comment je me débrouillerai, tout seul, à 2 ans ? »
    Conclusion possible : je ne suis pas assez fort, pas assez débrouillard, pas assez intelligent. Et je n’obtiendrai jamais ce que je veux.
  • quand l’agresseur est défendu par plus fort que nous : « Si je jette mon petit frère par la fenêtre, j’aurai des gros ennuis, même si j’étais tellement mieux avant sa naissance. »
    Conclusion : je suis méchant, je ne devrais pas souhaiter ça.
  • quand on aime vraiment « l’agresseur » : « Je voulais que Maman m’achète ce jouet, elle n’a pas voulu. Je voudrais changer de Maman, elle est trop méchante… mais au fond, je l’aime bien quand même ».
    Conclusion, là aussi : je suis méchant, je ne devrais pas souhaiter ce jouet, ni quoi que ce soit, d’ailleurs. Si je veux quelque chose, je ne pourrai pas l’avoir.

Bien sûr, dans toutes ces situations, l’enfant peut tirer beaucoup d’autres conclusions (« Les gens sont méchants, Untel est méchant, la vie est dure »), et élaborer des centaires de stratégies pour y faire face : « Quand je serai grand, je me vengerai ». Ou : « vivons heureux vivons cachés ». Ou : « Faute d’être costaud, je vais manipuler les gens et leur mentir, ça va mieux marcher ». Etc. etc.
Mais ce n’est pas le sujet de ce paragraphe, on ne parle ici que de la façon dont on retourne notre colère contre nous-mêmes.

 

A l’âge adulte

On retrouve les mêmes situations, qui de plus, réactivent nos blessures anciennes et nos réactions préprogrammées.

  • agresseur plus fort : « je ne peux pas taper sur mon patron, il me renverrait et je n’aurais plus de travail ». « Je suis contraint par les lois, même quand je les trouve absurdes et injustes ».
  • agresseur défendu par des plus forts : « Je ne peux pas taper sur mon voisin qui m’exaspère, parce que j’irais en prison »
  • agresseur qu’on aime : « Si je hurle sur mon conjoint / mon enfant / …, il ne va peut-être plus m’aimer, alors que je tiens quand même à notre relation ».

 

Comment éviter de retourner la colère contre soi-même ?

Ne pas retourner la colère contre soi, et quant à faire, ne pas non plus la verser sur les autres, c’est possible, vraiment ? Oui, sûr. Très souvent, au moins.

 

1. Communiquer efficacement, en préservant la relation

De plus en plus de techniques permettent de le faire, celle que je connais le mieux c’est la CNV (Communication Non Violente).

Le principe de base est de prendre en compte à égalité  :

  •  NOS sentiments et CEUX DE L’AUTRE
  • NOS besoins et CEUX DE L’AUTRE. Le mot « besoin » a un sens bien précis en CNV, il est très différent de « désir », et il est indépendant de l’entourage. On a des besoins de sécurité, de relation, d’expression de soi, mais « J’ai besoin que UNTEL fasses ceci ou cela » n’est pas un BESOIN au sens CNV. Si ce n’est pas clair pour vous, lisez cet article : tout y est expliqué, et bien d’autres choses très utiles aussi.

Beaucoup, beaucoup de situations douloureuses peuvent être évitées quand on utilise un minimum cette façon de communiquer.

 

2. Gérer les (nombreuses) situations où on est incapable de faire de la CNV

Souvent, on est beaucoup trop en colère pour faire de la CNV avec sincérité.

  • Quand on s’en aperçoit à temps, la pause (CNV) s’impose.
    On va se calmer d’abord et ne reprendre la discussion que quand on se sent prêt.  L’EFT est magique pour évacuer sa colère sans la verser sur qui que ce soit. Voir les tappings de : « Exprimer sa colère sans faire de dégâts ».
  • Et quand on a commencé à dire et à faire n’importe quoi, les mots magiques c’est : « Je suis désolée, je n’aurais pas dû dire ça, je n’ai aucune intention de te blesser ».
    Pourquoi disons-nous si facilement des choses que nous ne pensons pas en profondeur ? Parce que notre « petit dinosaure » (notre cerveau reptilien) n’est pas bien apprivoisé.
    On y travaille, on y travaille … mais ce n’est pas toujours simple.Autre chose encore : ne pas nous reprocher nos « explosions de cerveau reptilien ». On parle d’éviter les auto-sabotages et les colères contre soi dans cet article, rappelez-vous… 😘😘😘

 

3. Avoir conscience de l’effet miroir, et de Qui Nous Sommes TOUS

Souvent, nous refoulons notre colère (donc elle tourne en boucle dans notre inconscient), parce que nous ne pouvons VRAIMENT pas l’exprimer, parce que les agresseurs sont vraiment trop dangereux : imaginez-vous en train d’injurier directement en face les plus corrompus de nos dirigeants. Ce ne serait plus du courage, ce serait de l’inconscience ou du masochisme.

« Change ce que tu peux changer, accepte ce que tu ne peux pas changer, et tâche d’avoir l’intelligence de discerner l’un de l’autre », disaient les stoïciens.

– Oui, mais ce n’est pas drôle. 😩
– On est d’accord. Sauf dans les moments où on arrive à voir la vie comme une sorte de jeu vidéo, dont le but est d’exprimer Qui Nous Sommes, et de nous défaire de nos conditionnements.

Tous nos conditionnements se résument à chercher le bonheur n’importe où, sauf où il est vraiment : dans notre Divinité intérieure, notre Connexion à l’Univers.

 

A partir de là, nous reprochons à Papa, Maman, notre conjoint.e, nos enfants, la société, le patron, etc. etc. de ne pas nous donner … ce qu’ils ne peuvent absolument pas nous donner : la joie de vivre, la paix intérieure.

D’où notre colère chronique refoulée, contre eux, contre le monde entier.

Nous pouvons exprimer cette colère de mille manières différentes :
– en cherchant un coupable à l’extérieur : « C’est la faute de Untel, de Untel, de Untel, yaka les punir pour que tout aille mieux »,
– ou retourner cette colère contre nous-mêmes, d’où les auto-sabotages en tout genre.

Dans les deux cas, c’est totalement absurde et toxique.

 

Besoin d’un accompagnement pour désamorcer de plus en plus vos auto-sabotages ?

 

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