Un peuple qu’on appellera A décide des normes selon lesquelles on en est (ou non) un bon élément. Ces normes sont infinies, selon les époques, les régions, les pays. On « ne doit pas » être ceci (ou son contraire), cela (ou son contraire). Plus l’intolérance est codifiée, plus les normes sont rigides, plus elles provoquent de souffrances.
En différentes étapes, à peu près toujours les mêmes.
L’intolérance et ses conséquences : les étapes
Etape 1 : Tentatives d’intégration, de se fondre dans la masse.
Les « mauvais éléments » vont d’abord tenter de cacher leur différence, et essayer de s’intégrer dans la mesure du possible.
Souvent, c’est carrément impossible : désolée, Mesdames les africaines qui vous enduisez de produits (souvent cancérigènes) qui décolorent la peau, ou qui défrisent les cheveux (au risque de les faire tomber). Même si vous y sacrifiez votre santé, on ne vous prendra jamais pour des suédoises.
Pourtant, c’est si beau, les tresses traditionnelles…
D’autres fois, c’est faisable : par exemple, quand des homos cachent leur homosexualité. C’est faisable, au moins un certain temps, mais quels dégâts psychologiques cela provoque !
Etape 2 : Création d’un groupe B, fait de « mauvais éléments » (en fait, rejetés par le groupe A)
Les tentatives d’assimilation ne marchent pas bien, et il est très pénible de porter un masque à longueur de journée (aucune allusion à 2020, quoique en fait… les « mauvais éléments » étaient ceux qui n’en portaient pas ! 😂). Très pénible aussi d’appuyer longtemps sur un ressort à l’intérieur de nous.
Alors, les « mauvais éléments » se regroupent, comme ils peuvent : pour se sentir moins seuls, pour exprimer leur culture, leur personnalité, dans une liberté relative. Dans les souterrains pour les premiers chrétiens, dans les cases où on peut jouer du gospel pour les esclaves noirs, à Greenwich Village pour les homosexuels américains (je viens d’écouter cette vidéo, qui m’a décidée à écrire cet article).
Mais comme ils sont très blessés, très frustrés, très humiliés, avec un immense sentiment d’injustice, la plupart d’entre eux sont aussi très en colère. Sauf si ils ont le niveau spirituel de Gandhi et Mandela, mais ce n’est pas courant.
Alors, ils détestent le groupe A, et aussi le groupe que nous appellerons A’ : ceux qui continuent à tenter de s’intégrer. Ces derniers seront rapidement considérés comme des traitres, des collabos. Et comme ils sont des cibles plus faciles que les leaders du groupe A, ils vont prendre cher : on a ainsi vu des familles éclater, des amitiés se rompre, selon que les uns ou les autres étaient « pilules bleues » ou « éveillés » (un peu « réveillés du pied gauche« , je trouve, pour certains : voir la vidéo « éveil ou Eveil ? »).
On se retrouve donc avec 3 groupes :
- le groupe A’ et le groupe B, qui se détestent (intolérance réciproque, donc : »Divisez pour régner », comme toujours)
- et les dirigeants du groupe A qui comptent tranquillement les points, tout en continuant à utiliser le maximum de gens.
Etape 3 : les plus énervés du groupe B entrent en guerre, mais…
Comme toujours, la plupart d’entre eux sont convaincus qu’ils oeuvrent pour le bien. Leur projet est simple, au moins au niveau du fantasme : « On tue tous les A, et ceux des A’ qui ne veulent pas se convertir à notre cause, et tout ira bien ».
Dans la réalité, on sauve un peu les apparences : expulsions, lois discriminatoires, « dictature du prolétariat » (ça reste une dictature, quand même, même dans le principe), etc.
Cependant l’histoire récente semble avoir montré que les révolutions ne sont jamais spontanées. Quand ils sentent que B n’est pas loin du point d’ébullition, des petits malins de A canalisent leur révolte… et la récupèrent à leur profit.
Heureusement, à ce stade, certains réussissent à exprimer leurs souhaits de façon non violente. Ils ne vendent pas leur âme, mais souvent leur corps physique finit mal : peu importe à leurs yeux, ils savent que nous sommes bien Plus que cet outil provisoire d’incarnation.
Etape 4 : la récupération, ou l’arrêt (provisoire) du mouvement.
L’arrêt du mouvement, c’est l’assassinat de Gandhi, de Martin Luther King, d’Allende, et de tant d’autres. Mais quand un mouvement va dans le sens de l’Eveil de l’humanité, il renaît de ses cendres, tôt ou tard.
Par contre, c’est dans les formes de « récupération » qu’on trouve le plus de variété :
- Les leaders de B peuvent être achetés, ou victimes de chantage. A l’instar de Corleone dans le film Le Parrain, on peut « leur faire une offre qu’ils ne pourront pas refuser ».
- Certains éléments du groupe B peuvent être survalorisés, ou plus valorisés que d’autres, au détriment de leur groupe, ou du reste du monde. Toujours dans la logique du « diviser pour régner » :
- le mouvement woke à l’heure actuelle, qui surfant sur le désespoir des vraies minorités, valorise les trans les plus obscènes, pour faire perdre tout repère à la population.
- les métis avaient (un peu) plus de droits que les Noirs en Afrique du Sud.
- création de l’état d’Israël, pour faire semblant de compenser les massacres de la 2e guerre mondiale et la manière dont les Juifs ont été traités pendant des siècles.
- Sous l’empereur Constantin, les chrétiens ont enfin eu le droit d’exister … mais les autres peuples, beaucoup moins.
Des exemples plus détaillés
Les minorités sexuelles
Etape 1 : les homosexuels sont considérés comme des monstres, puis comme des malades à soigner à grand coups d’électrochocs. D’abord isolés, rejetés, ils tentent alors de dissimuler leur véritable façon d’aimer.
Etape 2 : ils se réfugient dans des petites communautés, plus ou moins cachées, très dévalorisées. (Greenwich village, par exemple, comme c’est expliqué ici).
Etape 3 : là, ouf, pas de violence généralisée. Seulement une affirmation de soi à travers des manifs comme la Gay Pride.
Etape 4 : survalorisation délirante des drag queens et des changements de sexe. Je précise que ce qui me semble très dangereux chez les drag queens, c’est le côté sexuel à des moments … où ce n’est pas le moment. Qu’elles s’expriment à leur façon entre adultes, je n’ai absolument rien contre. Qu’elles viennent faire la lecture à des enfants de maternelle, en leur lançant des oeillades sexy dans leur « tenue de travail », c’est du viol psychique.
La règle est simple, et s’appliquent AUSSI à elles : ne pas forcer les gens, et ne pas les manipuler non plus.
Donc, quel est le but de cette sinistre comédie, dont les LGBTetc. sont tout aussi victimes ? Je dirai faire perdre leurs repères aux gens, aux enfants en particulier… « C’est pour mieux te manipuler, mon enfant » (à tous les sens du terme, d’ailleurs) : voir les travaux d’Ariane Bilheran, Karl Zéro, Alexandre Lebreton.
De l’esclavage à la Maison Blanche
Etape 1 : L’esclavage des Noirs aux Etats-Unis
Etape 2 : Certains s’échappent et survivent dans la forêt (« nègres marrons »). D’autres survivent tant bien que mal émotionnellement, grâce aux quelques minutes de liberté où ils peuvent se regrouper, pour prier et chanter (Gospel, Blues)
Etape 3 : La violence se développe (Black Panthers). Mais heureusement, les mouvements non-violents aussi (Martin Luther King).
Etape 4 : Tentatives d’arrêt du processus commencé par MLK (il est assassiné), puis récupération plus tard :
- un président « noir » (métis en réalité), symbole proclamé d’une ère nouvelle, mais en réalité : élément déterminant de l’Etat Profond.
- Depuis quelques années, survalorisation (théorique) des Noirs, au détriment du méchant « mâle blanc hétéro privilégié ».
- Tout cela avec un « bras armé pacifique » (devenu violent depuis 2020) qui porte le joli nom de « Black Lives Matter ». Bien sûr que la vie des Noirs est importante (celle des autres aussi, d’ailleurs). Mais ça n’est pas une raison pour tout casser ! Il me semble de plus en plus que tous les mouvements violents sont manipulés.
C’est pas un peu simpliste, non ?
Bien sûr, on ne résume pas l’histoire de l’humanité en quelques lignes : ce sera peut-être inexact dans certains cas. Ou trop schématique, tout simplement : normal, c’est un SCHEMA.
Il me semble simplement très utile de l’expérimenter sur différentes situations. Dans certains cas, une étape sera plus longue : la première dure quelquefois plusieurs siècles, et la deuxième assez longtemps aussi. Ce n’est rien de plus qu’un cadre de réflexion. Fait pour que nous évitions les pièges les plus gros.
Et si tu veux enrichir ce texte : vas-y, écris tes réflexions en commentaire.
Peut-on sortir de ce cadre infernal ? Y a-t-il quelquefois un « happy end » ?
Pendant plusieurs mois, j’ai posé la même question : « Connais-tu un mouvement violent qui ait abouti à un état pacifique ? ».
Réponse : non, malgré la conviction de certains que les révoltes armées étaient incontournables. Je développe ce sujet dans l’article « Mourir pour des idées« .
Le « happy end » (mieux : le début d’un monde plus beau) ne peut avoir lieu qu’avec un changement de conscience de l’humanité. Heureusement, il n’est pas indispensable d’être très nombreux pour que tout bascule dans le bon sens : voir « Centième singe, champ quantique et grand espoir pour l’humanité« ).
Il semble bien être en train de se produire (voir : 2. La « révolution » actuelle : en quoi est-elle différente des précédentes ?), même s’il faudra sans doute passer par des phases difficiles (voir : EFT : L’éveil de l’humanité, on croyait vraiment que ça serait simple ?)
Quoi qu’il en soit, on connaît la Loi d’Attraction : plus on croit en un monde qui va mieux, plus on crée de l’énergie qui va dans cette direction. Et même si ce monde de nos Rêves n’existe pas au cours de notre incarnation, nous ne sommes pas que notre corps physique. Alors cette énergie lumineuse nous fait de toute façon le plus grand bien.