Alexandre Nadeau, c’est mon héros. Enfin, l’un de mes héros; heureusement,, j’en ai beaucoup. Quelqu’un de très inspirant, en tout cas.
Il a atteint l’Eveil, organise des stages pour aider d’autres à l’atteindre. C’est un virtuose de l’EFT, et en plus, il invente trois techniques de développement personnel par jour ou presque (j’avoue, j’aime bien exagérer).
Il s’était pratiquement guéri d’une fibromyalgie qu’il traînait depuis son adolescence. Il lui en restait 15 %, dans le dernier article que j’avais lu sur ce sujet, il y a un an ou deux.
Donc, ma conclusion était : avec tout le travail qu’il fait sur lui, il est certainement complètement guéri maintenant.
Eh bien non.
Pas guéri !
Voici un extrait du mail qu’il a envoyé à tous les inscrits à sa liste : « je dois tout quitter [ses activités habituelles : stages, vidéos, …] temporairement car les symptômes de fibromyalgie s’intensifient de plus en plus dans mon corps, alors je dois prendre une sabbatique de toutes mes tâches et me concentrer sur ma guérison. »
Il donne d’autres précisions sur sa page Facebook : « Comme plusieurs d’entre vous le savent, je vis des symptômes de fibromyalgie et fatigue chronique depuis plus de 2 décennies et ils se sont accentués dans la dernière décennie depuis que nous avons des enfants… (manquer de sommeil très régulièrement pendant 10 ans et demi m’a détruit plus que je ne pouvais l’imaginer !)
Donc, j’explore tout ce que je peux en terme d’alimentation et d’approche de toutes sortes et je fais des progrès et ensuite ça régresse et je fais des progrès et ensuite ça régresse.. ».
Le développement personnel : un « vaccin anti-emmerdes » ?
Quand j’ai lu son mail, ma première pensée a été : « Non, pas lui ! Même avec tout ce qu’il sait, il retombe malade ! Alors, la vie est vraiment pourrie, on est à l’abri de rien. ».
Ce qui révélait une croyance inconsciente un peu bizarre : « le développement personnel, c’est une sorte de « vaccin anti-emmerdes » : normalement, à force de travailler sur soi, on ne devrait plus avoir de problèmes, ou des tout petits, qu’on résoudra facilement ».
C’est vrai que depuis que je fais de l’EFT et de la CNV, beaucoup de choses vont bien mieux dans ma vie : meilleure entente avec mes proches, guérison de pas mal de petits problèmes de santé (les migraines qui me maintenaient au lit pendant 2 jours, à peu près tous les deux mois : FINIES !), et je suis beaucoup plus optimiste qu’avant.
Mais si on y réfléchit, ce qui découle de ma croyance ci-dessus, c’est :
- quand on a des problèmes, c’est qu’on n’a pas assez « travaillé sur soi » ; on n’a pas vu venir un « grand coup d’inconscient ». Comme s’il était une sorte de dragon qui, quand il se retourne, pulvérise tout ce qui est sur son passage.
- avoir un problème, c’est la marque que quelque chose ne va pas en nous. Les gens « vraiment évolués » n’ont pas de problème.
On n’est pas loin de la croyance en la punition divine : « Tu n’as pas assez travaillé sur toi ? Tu n’as pas vu le blocage énorme que tu traînais ? Méchant, va ! T’est puni : tu tombes malade. Bien fait, ça t’apprendra. ».
Malgré tout le travail sur moi que je fais, justement sur notre conditionnement à punir et à nous punir : eh bien, même de ce genre de croyance, je n’en suis pas encore débarrassée.
Heureusement que nos croyances sont contradictoires ! Une partie de moi pense certainement cela, mais pas moi en entier !
C’est important de clarifier tout cela.
Suite de l’histoire :
11 mars 2020 ; voici l’extrait d’un mail qu’il vient d’envoyer :
« Salut tout le monde !
Comment allez-vous ?
Moi super bien !
Je veux dire vraiment vraiment vraiment bien !
Êtes-vous déjà passé d’un état de souffrance intense qui dure depuis plus d’une décennie à un état de bien-être considéré « mieux que normal » ?
C’est ce que j’ai vécu dans les derniers mois et je le souhaite tellement à vous tous !!! »
En fait, il a réussi à utiliser sa maladie pour apprendre énormément, créer des nouvelles méthodes, respect total !
D’autres façons de voir les difficultés (problèmes de santé, et autres)
Notre conditionnement nous a habitués à considérer la maladie comme une catastrophe. Cette croyance engendre des peurs supplémentaires, et des questions saugrenues comme : « Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ».
On se doute qu’elles ne facilitent pas la guérison.
Dans beaucoup de situations, la maladie est l’expression d’une blessure émotionnelle refoulée, d’un traumatisme dont on n’arrive pas à se remettre, bref, d’une « zone de désespoir » (cf : protocole EFT : Guérir nos zones de désespoir). Le décodage biologique reconnaît ces blessures avec une incroyable précision; et souvent, quand on retrouve l’espoir de guérir, et aussi pour le retrouver, l’EFT est une aide hyper efficace.
Important : Même si de très nombreux témoignages montrent des résultats spectaculaires suite à l’utilisation de l’EFT, il n’y a aucune garantie que chaque personne obtiendra le même type de résultats.
D’autre part, l’EFT ne prétend en rien remplacer un traitement médical, mais elle peut en être un complément appréciable.
Pourtant, il semble bien que la maladie, le handicap, aient quelquefois d’autres fonctions.
Etre « handicapé » pour inspirer le monde.
Il semblerait bien que ce soit le but de personnes comme Nick Vujicic, ou Gabe Adams, qu’ils se soient incarnés dans ce but.
Si quelqu’un se casse une jambe, la première question qu’on lui posera en décodage biologique, c’est « Où est-ce que tu ne veux pas aller ? »; la question équivalente devant une blessure au bras, c’est : « Quelle action ne veux-tu vraiment pas faire ? ».
Il s’agit d’excellentes questions, qui aident vraiment à guérir. Le corps joue alors son rôle de tableau de bord du psychisme, d’une logique fascinante quand on commence à en découvrir le décodeur.
Mais que dire de ceux à qui il manque deux bras, deux jambes, et qui enchaînent conférence sur conférence aux quatre coins de la planète, qui ont une activité phénoménale, et qui sont plus rayonnants que tant de gens dont le corps physique est au complet !
Il semble logique que leur âme ait choisi ce corps physique, non pour ne pas bouger, mais au contraire, pour aller partout pour montrer que, comme Nick le dit dans cette vidéo : « La vie est ce qu’on en fait ! »
Des difficultés pour nous remettre dans notre Projet de Vie
Une histoire (vraie, évidemment) qu’on raconte dans les stages du Corps-miroir. Une vendeuse avait sans cesse mal aux jambes, apparemment à force de rester debout dans son magasin. Or, elle rêvait depuis des années d’être professeure de français.
Son entourage s’inquiétait : « Tu ne peux pas faire ce métier ! Tu feras autant de surplace qu’en étant vendeuse, sinon pire ! Tu risques d’être toujours en arrêt ».
Elle écouta son coeur, passa son CAPES… et devinez quoi ? Ravie de son poste d’enseignante, elle n’eût plus jamais mal aux jambes !
D’autre part, depuis les environs de 2012 (comme par hasard !), on ne compte plus les gens qui ont perdu leur travail, qui ont fait un burnout. Et qui, suite à cette « catastrophe », se sont enfin donné le droit de faire le métier de leurs Rêves !
Puisque je parlais du Corps-miroir, je dois vous raconter comment cette superbe association a été créée. Son fondateur, Martin Brofman, était atteint d’un cancer de la moelle épinière. Le chirurgien qui tentait d’enlever la tumeur s’est interrompu, puis lui a dit : « Si je vous avais opéré, vous seriez mort sur la table d’opération; maintenant, il vous reste deux mois à vivre ».
Quelques mois plus tôt, cet informaticien à Wall Street était à mille lieux de penser qu’il ferait un jour des soins énergétiques sur les chakras ! Il ne savait même pas que ça existait…
Comme quoi, cette maladie « mortelle » lui a fait voir les choses autrement, et a guéri sa vie.
Et Alexandre Nadeau, alors ?
Nul doute qu’il va en faire quelque chose de grand, de sa rechute de fibromyalgie. Pour commencer, il a dit quelque chose comme : « Suite à de nouvelles expériences d’Eveil, j’ai les mêmes douleurs physiques qu’auparavant, mais je les vis différemment : de façon plus légère, dans un état d’esprit différent ». (C’est dans un post sur Facebook, que je n’arrive pas à retrouver).
Après tout, notre développement se fait en spirale : on repasse souvent dans une même situation, avec un niveau de Conscience plus élevé, et ça fait toute la différence.
Et si les gens « très évolués » n’étaient conditionnés « QUE » à 95% ?
Dans des stages de guérison de la vue, on observe chez les autres (et on ressent soi-même) des progrès impressionnants. Beaucoup ont guéri définitivement myopie, hypermétropie, etc.
Pourtant : le Dalaï-lama porte des lunettes depuis son enfance ! Et Gandhi en portait aussi. Alors… Selon la question n°1 du décodage biologique, qu’est-ce qu’ils ne veulent pas voir ?
Avec la même naïveté dont je faisais preuve plus haut à propos de la rechute d’Alexandre Nadeau, je me suis longtemps posée la question : comment se fait-il que des êtres aussi évolués que ces « Mahatmas » (ça veut dire : Grande Âme, ça peut s’appliquer aux deux) n’aient pas résolus leurs problèmes de vue ?
Parallèlement à cette question, j’ai de plus en plus conscience de l’immensité de nos conditionnements. Peut-être qu’en travaillant énormément sur soi on arrive à en enlever 1% ? 2 % ? Ça fait déjà une énorme différence, au quotidien : je n’aurais aucune envie de revenir à ma vie d’avant, où je me critiquais énormément, me sentais victime (ce qui est une façon de critiquer les autres). Vraiment, le développement personnel, ça marche, même si on ne fait qu’effleurer le sommet de l’iceberg.
J’ai fini par conclure que peut-être :
- des êtres d’un « super niveau » spirituel avaient déblayé 5% de leurs conditionnements, D’où 95% de conditionnement restant.
- à ceux qui travaillent un maximum sur eux comme nous essayons de le faire, vous et moi, sans doute ? Peut-être qu’il en reste 98%.
- et 99% à ceux qui s’en fichent (en apparence), et qui passent leur temps devant la télé, persuadés que la méditation, l’EFT, etc., c’est « n’importe quoi ». Ou 99% encore aux « grands méchants », ceux qui détruisent le monde à grands coups d‘OGM et d’armements. Il reste forcément chez tous au moins 1% de Lumière. Nous sommes tous des Soleils derrière les nuages.
– Mais… quand tu mets des chiffres comme ça, c’est comme si tu faisais un classement, tu dis qui sont les bons qui sont les moins bons ? De quel droit ? Et puis parmi les humains, il y a des Êtres d’un tel niveau que tu es bien trop aveugle pour le percevoir ?
– Je n’ai qu’une foi très très limitée dans la valeur de tels chiffres : ce n’est qu’un exemple, une façon de dire « il se passe probablement quelque chose comme ça ». En même temps, j’ai l’image de quelque chose qui bouge tout le temps, un peu comme notre niveau d’énergie, chamboulé à la moindre émotion.
Cependant, je trouve cette idée aidante, je l’explique plus en détail juste en dessous.
Qu’est-ce que j’en sais, et à quoi ça sert de dire ça ?
Cette hypothèse, que je prends pour le moment comme un de mes axiomes, me sert:
- à garder la tête froide sur mes mini-progrès spirituels : 99% de bêtises en tête pour ceux qui sont conditionnés à fond, 98% pour moi. Y a pas de quoi pavoiser…
- à ne pas me diminuer devant quelque Grand Maître que ce soit, et à ne minimiser personne. 98% de bêtises chez moi, 95% chez les Grands Maîtres, et des maladies, ou des lunettes et un gros bidon pour certains : j’adore vraiment le Dalaï Lama et ses livres sont super inspirants, mais il faut reconnaître qu’il n’est pas athlétique. 😉 . Donc, éviter de se rétrécir devant qui que ce soit, parce que ça amènerait à confondre Amour et soumission.
- à garder détachement et sens de l’humour, là encore pour éviter de confondre Amour et soumission. Je pense que le Dalaï-lama prendrait très bien mes considérations sur lui, et qu’elles le ferait plutôt rire. Je serais étonnée du contraire.
En résumé, si un axiome me permet d’avoir plus d’Amour pour tous les êtres (y compris moi-même), même si cet axiome a l’air farfelu : je prends !