Se nourrir de prana c’est dangereux ?

Se nourrir de prana c’est dangereux ?

Si on cherche sur Google « se nourrir de prana », on arrive d’abord sur des journaux mainstream, persuadés que c’est une sinistre absurdité. Un extrait d’un article du Figaro :

« Les respiriens jurent vivre sans boire ni manger, ou à peine. Ils se nourriraient exclusivement de l’alimentation cosmique que leur apporte le prana (terme sanskrit qui signifie le «souffle»). 40.000 personnes dans le monde vivraient selon cette pratique, dont environ 400 en France.
Un mode de vie très décrié. Le 8 juin dernier, la police belge a ouvert une enquête sur le décès suspect d’une sexagénaire, que les autorités soupçonnent lié à son adhésion au groupe respirien. […]
Le mouvement aurait entraîné la mort d’au moins 4 personnes dans le monde.  »

 

Avec tout le respect que j’ai envers les morts (et les vivants), je rappelle que même si 4 respiriens sont morts, beaucoup, beaucoup plus de non-respiriens sont morts aussi. 😉
Certains de leur belle mort, d’autres à cause d’une mauvaise alimentation cumulée à la pollution, et de tant d’autres causes. Et que 4 décès (dont on ignore l’ensemble des causes, les pratiques inhabituelles ont souvent bon dos) sur 40 000 ne semble pas si épouvantable que ça.
Plutôt que de s’embarquer tout de suite dans l’émotionnel (« Oh, mon Dieu, il y a eu des morts ! »), c’est essentiel de toujours replacer les choses dans leur contexte.

Et les gens qui meurent de faim, alors ?

– Je dirais plutôt qu’ils sont morts de ne pas savoir absorber le prana directement 😥 ; et de la croyance 😥 qu’il était impossible de vivre sans aliments solides. D’où l’importance que cette capacité se développe de plus en plus. Elle fait sans doute partie de l’Eveil de l’humanité.

 

Il est cependant très utile de ce demander pour qui l’expérience pranique pourrait être dangereuse. Bien qu’elle le soit certainement moins que de nombreux sports, ou même que le simple fait de prendre sa voiture…

Justement, je viens de commencer une formation de 3 semaines, pour devenir respirienne, au moins, la plupart du temps.

J’ai donc commencé par me poser la question :

 

Qu’est-ce qui pourrait ne pas marcher, pour moi, au pire du pire ?

Quand j’annonçais à quelques proches que j’allais faire ce stage de pranisme, ils ont été inquiets : « Tu risques de mourir de faim ! Ou de te rendre malade ! « 
Cette idée m’a plutôt fait rire : moi, mourir de faim en faisant cette expérience ? LOL.  Je suis bien trop douillette pour ça. Si c’est vraiment trop dur, je craquerai et je remangerai, c’est tout !

Puis je ferai une autre tentative plus tard, en ayant mieux compris ce qui s’était passé.

 

De plus :

    • je profite de l’expérience de quelqu’un qui se nourrit essentiellement de prana depuis 4 ans, que je connais un peu (grâce au super Réseautage dont je parle souvent dans les interviews sur ma chaîne Youtube)
    • et cerise sur le gâteau : alors, que les séances d’accompagnement devaient avoir lieu en petit groupe, je me retrouve seule, donc en accompagnement individuel ! C’est la première fois que Ginette avait eu autant de reports de séances : en fait les gens ne se sentaient pas prêts tout de suite.
    • j’ai une petite expérience du jeûne : un stage en présentiel d’une semaine, dont 5 jours de jeûne complet, avec des tisanes. J’en parle dans cet article : 5 jours de jeûne… et même pas faim ! (mon premier stage de jeûne). Et j’ai fait 5 mois de jeûne intermittent (en ne mangeant que le soir, sauf quelques exceptions). Cette période m’a fait le plus grand bien : j’y ai perdu quelques kilos inutiles, et ça m’a guéri de quelques bobos pas dramatiques, mais très désagréables.
    • je connais l’existence du pranisme depuis 25 ans au moins, par le livre du yogi Parahamsa Yogananda « Autobiographie d’un yogi« ; un chapitre de son livre est consacré à une mystique chrétienne (je ne sais plus laquelle; je corrigerai dès que je retrouverai son nom) ; l’idée a eu le temps de germer tranquillement !   Je m’étais aussi documentée par diverses sources (articles, vidéos) et je cite dans « 5 jours de jeûne » deux livres passionnants, consacrés entièrement au respirianisme.
      Être prête psychologiquement, et avoir conscience des blocages qui peuvent plomber l’expérience est essentiel. Une fois de plus, l’EFT m’a bien aidée ! 

 

Se nourrir de prana, c’est dangereux pour qui, alors ?

Toute activité quelle qu’elle soit, présente des dangers éventuels. Si on traverse la rue, on peut se faire écraser. Même si on passe sa vie caché sous son lit, il n’est pas impossible que la maison brûle. Alors ?
La démarche pranique est avant tout une forme de reConnexion à notre Sagesse Intérieure, à l’Univers, à la Nature.

 

Avant tout, pour des personnes qui utiliseraient cette technique comme un moyen inconscient d’auto-destruction

je ne conseillerai jamais cela à quelqu’un d’anorexique ni de boulimique, par exemple. Ou de suicidaire, ou dépressif, ou quelqu’un qui s’auto-mutile.

 

Ceux qui veulent à tout prix se prouver qu’ils sont très forts, très volontaires.

Et / ou le prouver aux autres.

A qui, en fait ? Souvent à leur papa, à tel ou tel ancêtre qu’ils ne connaissent même pas, à une tradition familiale (« Nous les Dupont-Durand, quand on a décidé quelque chose, on va jusqu’au bout. » … même si c’est absurde, même si c’est destructeur). Si leur désir de reconnaissance est plus fort qu’une écoute minimale de leur corps, ils sont en réel danger.
Ce que je dis là n’est pas ironique . Des « enfants blessés » en nous sont prêts à faire n’importe quoi pour être reconnus par telle ou telle figure qui est une référence à leurs yeux. C’est souvent inconscient. Et quand ça ne l’est pas vraiment, la personne ne se rend pas compte de l’intensité de cette loyauté familiale, ni des dégâts qu’elle engendre.

 

Peut-on quand même se créer des problèmes de santé ou des problèmes émotionnels ?

Je réponds ici à ce commentaire :
« Et que dire des troubles alimentaires déclenchés à vie , par la pratique de se nourrir de prana ?système immunitaire déficient, et hormonal? Perte de densité osseuse , capacités mentales touchées? Manque de vitalité? Etc terrain propice à la maladie car affaibli….? »

C’est une excellente question, même si j’aurais préféré qu’elle soit posée de façon un peu plus « CNV » (Communication Non Violente).

 

J’ai plus ou moins évoqué dans cet article l’importance vitale d’être à l’écoute de son corps et de ses émotions. Je n’ai peut-être pas été assez claire, alors j’y reviens.

De mon point de vue, si on est suffisamment à l’écoute de son ressenti (physique et émotionnel), on diminue beaucoup ses chances de « déraper » vers de gros problèmes.

Un peu comme, quand en voiture on a pris un virage un peu trop vite, on s’en aperçoit à temps et on évite la catastrophe.  Dans le cas contraire, si on n’était pas suffisamment attentif… on a compris la suite.

Ce qui amène à la question : qu’est-ce qui empêche quelqu’un d’être suffisamment à l’écoute de lui-même ?

  • Les deux raisons dont j’ai parlé plus haut suffisent largement à se couper de son ressenti : vouloir se faire souffrir, vouloir montrer qu’on est fort. Mais il y en a d’autres.
  • Les croyances « s’écouter c’est mal », ou « ce n’est pas important ». A ce sens, cela n’a rien avoir avec ce qui signifie pour moi « être à l’écoute de soi-même »
  • Ces croyances, ces confusions, ces objectifs inconscients onr rendu de plus en plus difficile l’écoute de son corps et de son Être profond. D’où un cercle vicieux : plus cela nous semble difficile, moins on essaie.

Je détaille tout cela dans ce nouvel article : Être à l’écoute de soi : c’est mal ? c’est difficile ?

 

Finalement, en quoi se nourrir de prana intervient-il, dans tout cela ?

En rien, en fait.

Parce que :

  • si on veut se malmener, se détruire à petit feu, il y a plein de moyens pour cela : fumer, s’alcooliser, conduire dangereusement, s’épuiser au travail, etc. etc.
  • si on veut prouver sa valeur à un « papa » fantasmé, on peut aussi être dans une compétition frénétique, pour n’importe quel objectif : argent, pouvoir, récompenses sportives, guerres, etc. etc.
  • et si on est trop coupé de nos sensations physiques et de nos émotions, on aura des gros problèmes, pranisme ou pas pranisme.

 

D’ailleurs, les personnes très concernées par les programmations inconscientes ci-dessus ne font pas réellement du pranisme.

Elles se font simplement souffrir en se privant de nourriture, soit par haine d’elles-même, soit par désir de montrer leur force. Elles se font avancer à coups de fouet.
Ces personnes oublient donc les aspects méditation, joie, Amour, qui permettent de capter efficacement l’Energie Cosmique. Ou elles en tiennent compte d’une manière dirigée par le mental, non par leur Sagesse Intérieure.

 

Il est indispensable de nuancer, évidemment.

Nous sommes multiples : certaines parts de ces personnes ont sincèrement un désir de vie spirituelle. Mais d’autres sont pilotées par leurs programmations : se détruire et / ou être reconnu par « Papa ». C’est le conflit entre ces parts de soi qui déterminera l’issue de la tentative de se nourrir de prana. Un conflit qui, à l’aide d’un réel travail sur soi, pourrait se transformer en dialogue apaisé.

 

Important : De très nombreux témoignages montrent des résultats spectaculaires suite à l’utilisation de l’EFT. D’autres montrent le grand intérêt du pranisme. Cependant, il n’y a aucune garantie que chaque personne obtiendra le même type de résultats.

D’autre part, aucune expérience alternative ne peut prétendre remplacer un traitement médical, mais elles peuvent en être des compléments appréciables. 

 

4 réflexions sur “Se nourrir de prana c’est dangereux ?”

  1. woaw, la police ouvre une enquête pour 4 morts dans le monde ! Et pour les milliers de morts par injection ou par Rivotril, la police ne s’en inquiète pas ?
    Intéressant cet article Claude. J’ai aussi regardé ta vidéo et j’ai bien envie de me laisser tenter par le pranisme

    1. Bonjour Anita
      Tu as lu aussi l’article « le pranisme, c’est plus facile que le jeûne » ? Vraiment, beaucoup beaucoup plus facile.
      A bientôt.

  2. Et que dire des troubles alimentaires déclenchés à vie , par la pratique de se nourrir de prana ?système immunitaire déficient, et hormonal? Perte de densité osseuse , capacités mentales touchées? Manque de vitalité? Etc terrain propice à la maladie car affaibli….?

    1. Bonjour Madame

      J’ai plus ou moins évoqué dans cet article L’IMPORTANCE VITALE D’ÊTRE A L’ECOUTE DE SON CORPS ET DE SES EMOTIONS.
      Je n’ai peut-être pas été assez claire, alors j’y reviens. De mon point de vue, si on est suffisamment à l’écoute de son ressenti (physique et émotionnel), on diminue beaucoup ses chances de « déraper » vers de gros problèmes.

      Un peu comme, quand en voiture on a pris un virage un peu trop vite, on s’en aperçoit à temps et on évite la catastrophe.  Dans le cas contraire, si on n’était pas suffisamment attentif… on a compris la suite.

      Ce qui amène à la question : qu’est-ce qui empêche quelqu’un d’être suffisamment à l’écoute de lui-même ? 
      Les deux raisons dont j’ai parlé plus haut suffisent largement à se couper de son ressenti : vouloir se faire souffrir, vouloir montrer qu’on est fort. Mais il y en a d’autres.

      J’en parle dans le paragraphe que je viens d’ajouter : « Peut-on quand même se créer des problèmes de santé ou des problèmes émotionnels ? »

      Je détaille davantage dans ce nouvel article : https://www.jaime-left.com/2023/08/24/etre-a-lecoute-de-soi-cest-mal-cest-difficile/; on y définira aussi plus précisément ce qui signifie pour moi « être à l’écoute de soi-même ». 

      Bien à vous.

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