Dans l’article précédent (Symbolique de la névralgie faciale -1), nous avions vu :
- des notions de base d’anatomie et physiologie sur le symbolique de la névralgie faciale
- et deux anecdotes montrant l’importance du décodage de la névralgie faciale (et de tout décodage de symptômes, bien sûr).
Dans cet article, on va voir en détail les conséquences d’un fait médical plus important qu’il n’en a l’air : des médecins disent que cette irritation vient d’un « conflit » entre un vaisseau et le nerf trijumeau. Ils parlent aussi d’une pression exercée par une artère du cervelet sur ce nerf.
On va donc voir la symbolique des nerfs, puis celle du sang. enfin, nous approfondirons l’idée d’irritation, en rapport avec ce conflit entre un vaisseau et un nerf.
L’intérêt de ces réflexions est évidemment de comprendre le message que donne notre corps, à travers la symbolique de la névralgie faciale, et des organes concernés. Et d’agir en fonction de ce message.
D’où le paragraphe : « Que faire à partir de ces informations ? ».
Symbolique des nerfs
L’atteinte nerveuse est à relier aux questions de projets, de commandement. En effet, un nerf, quel qu’il soit, permet la transmission d’une information de l’organe au cerveau, et inversement.
En ce qui concerne le trijumeau, il faut rechercher en quoi la personne atteinte se sent « perdre la face » (voir les deux anecdotes de l’article précédent). Perdre la face, face à une autorité plus importante, un commandement impossible à remettre en question, des projets impossibles à atteindre.
La personne n’arrive pas à se conformer à ce qu’elle imagine qu’ON attend d’elle (qui est « ON » ? Quelles personnes, quels groupes, quelles lois, édictées par qui ?), elle ne se trouve pas à la hauteur. Donc : QUI la dévalorise, et en quoi ? (de QUI parle-t-on ? De quelles personnes, quels groupes, quelles lois, etc ?).
Ou plus exactement : une part d’elle-même n’arrive pas à se conformer à d’autres parts d’elle-même.
Lesquelles et pourquoi ?
En résumé, on peut dire qu’une névralgie (pas nécessairement faciale) est liée à un projet qui n’arrive pas à aboutir, ce dont la personne conclut qu’elle n’a pas de valeur. Un « projet » au sens le plus général qui soit : celui de monter une entreprise, jusqu’à celui de plaire enfin à Papa ou Maman.
La partie du corps atteinte par la névralgie indique dans quel domaine précis se produit cette auto-dévalorisation.
Symbolique du sang et des vaisseaux sanguins
Le sang est avant tout symbole de la Vie, de l’incarnation, il symbolise donc la joie de vivre, si tout se passe bien. Ou le contraire : la mort, la tristesse, la colère…
On se doute que son symbolisme est immense, on ne parlera ici que d’un aspect spécifique : « les liens du sang », donc la famille :
- Famille actuelle : Papa Maman fratrie, enfants et par extension conjoint(e) surtout dans son aspect « parent »,
- et ancêtres. En effet, quel que soit le problème, un coup d’oeil sur l’Arbre Généalogique est souvent enrichissant. (voir : Psychogénéalogie : la puissance des Ancêtres)
L’irritation, la colère
On sait qu’une irritation physique correspond à une irritation émotionnelle.
L’irritation du nerf
Le nerf est irrité, ce qui paraît logique après l’analyse ci-dessus. En effet, comme dans une balance, plus une partie de nous s’abaisse (profil bas dans les actes, dévalorisation, humiliation; trop Yin), plus une autre « s’élève » en fantasmant la supériorité, la force, la colère et l’agressivité (trop Yang; tout cela est refoulé, ou à peine conscient).
Ce qui peut amener :
- à grincer des dents (colère contenue)
- à serrer les dents : « si j’ouvre la bouche, je hurle et je les injurie tous ! » / « ça ne sert à rien que je parle, de toute façon on ne m’écoutera pas ».
On entre alors dans un cercle vicieux : le stress / la colère font se contracter anormalement les muscles, ce qui comprime les nerfs. En particulier le trijumeau, qui gère justement ce qui concerne les mâchoires.
Qu’est-ce qui irrite ce nerf ?
Des médecins disent que cette irritation vient d’un « conflit » entre un vaisseau et le nerf trijumeau. Ils parlent aussi d’une pression exercée par une artère du cervelet sur ce nerf.
On a vu que le sang symbolise en premier lieu :
- la famille
- la joie de vivre, l’énergie vitale… et son contraire : la tristesse, la fatigue.
Les termes médicaux deviennent alors clairs : ils évoquent un conflit, une pression, exercée :
- par un vaisseau sanguin (l’influence de la famille)
- sur un nerf (relié à l’aboutissement des projets, à l’expression de soi, à l’estime de soi).
Dans certains sites, des médecins affirment que la pression du nerf par un vaisseau sanguin est la situation la plus courante (donc il y en a d’autres, qu’ils connaissent moins). On gardera néanmoins cette idée comme hypothèse principale. Dans tous les cas, on évoquera dans un 3e article quelques symptômes secondaires et leur symbolique : ce sera aussi des pistes intéressantes.
Que faire à partir de ces informations ?
Je reprends encore l’idée-clé : La symbolique de la névralgie faciale met en évidence un conflit, une pression, exercée :
- par « la famille » (symbolisée par une artère)
- sur l’aboutissement des projets, l’expression de soi, l’estime de soi de la personne concernée. (symbolisés par le nerf trijumeau)
Conditionnés que nous sommes à chercher des coupables partout, nous risquons d’être tentés de les chercher dans notre entourage.
C’est de « leur » faute ?
Suite à l’analyse ci-dessus, on peut regarder de travers tous ses proches, cherchant quels sont les « méchants » qui nous mettent des bâtons dans les roues, qui ne voient pas l’être magnifique que nous sommes.
On peut ressasser : « Tout ça, c’est de leur faute ; s’ils étaient autrement, tout irait mieux dans ma vie. Il faut absolument que je les fasse changer. Le problème, c’est eux. « .
Au cas où ce ne serait pas clair, ce n’est pas du tout le but de cet article.
La victimisation ne sert jamais à rien, pire, elle aggrave les choses. Toujours.
Il est essentiel de se rappeler que ce qui s’inscrit dans notre corps, c’est la PERCEPTION qu’on a des événements. Ainsi que les EMOTIONS qui en découlent.
- Vu sous un certain angle, Untel peut être perçu comme un obstacle perpétuel, comme LE monstre qui a gâché notre vie.
- Sous un autre, comme un défi à relever, comme quelqu’un dont l’existence nous fera grandir.
- Sous un autre encore, comme un être blessé qui fait ce qu’il peut pour survivre.
Etc., etc. Au final, c’est nous qui choisirons les points de vue qui nous rendront heureux … ou malheureux.
Ceci dit, c’est utile de repérer en quoi notre famille (ou certains de ses membres) « entre en conflit / appuie » sur nos projets et notre joie de vivre. Tout comme la position de nos nerfs et nos artères, elle est symbole de ce que nous avons besoin de guérir, maintenant, pour être plus heureux.
Ce qui nous aidera à repérer deux points essentiels :
- les déclencheurs
- nos croyances sous-jacentes.
Et bien sûr à trouver des solutions (3).
1. Les déclencheurs
La « famille » peut, à mon avis, désigner un groupe auquel on tient particulièrement, un groupe dont il serait traumatisant de se détacher. Il peut s’agir aussi d’un parti politique, d’une « famille de pensée » qui évoluerait dans un sens contraire à nos valeurs (ou le contraire).
J’invente ici une histoire qui me semble très vraisemblable : un footballeur passionné, adhérent de son club local depuis son enfance, vit des relations compliquées avec des nouveaux membres de son équipe. Des relations dévalorisantes, où chacune de ses difficultés est soulignée méchamment par ses coéquipiers, où il a fréquemment le sentiment de perdre la face.
Comme à ce sentiment semble se joindre l’idée d’une gifle, je souhaite à ce footballeur imaginaire de ne pas avoir reçu le ballon dans la figure ! Aïe… On attribuerait bien sûr à cette blessure la névralgie faciale qui s’en suivrait. Mauvaise piste, en fait le hasard n’existe pas.
Les symptômes peuvent se déclencher suite à un évènement précis, ou devenir chroniques si le problème n’a pas été conscientisé (voir les anecdotes de l’article précédent). Ils peuvent se réveiller pour des raisons très diverses (dates anniversaire liées au transgénérationnel, circonstances astrologiques, etc.).
Quoi qu’il en soit, rien de tout cela ne se produirait s’il n’y avait une profonde croyance sous-jacente.
2. Croyances sous-jacentes
J’applique ci-dessous presque mot à mot le décodage suivant, toujours le même : l’artère comprime et irrite le nerf.
- L‘artère (emprise de la famille, de certains membres de la famille)…
- … freine la circulation de l’énergie dans le nerf (entrave les actions, les projets).
- Ce qui crée de la colère refoulée (irritation du nerf).
Pour sortir de cette situation désagréable, il est important d’être conscient des croyances superficielles, des croyances plus profondes, et de leurs effets dans la vie matérielle. Voilà :
-
- Croyance superficielle : « Je ne peux pas être heureuse, parce que Untel (un ou plusieurs membres de ma famille) me dévalorise toujours. »
- Croyance plus profonde : « C’est normal qu’on me dévalorise, parce que je ne vaux rien ».u à serrer les dents :
- « je ne dirais rien : si j’ouvre la bouche, je vais hurler et les injurier »,
- ET (sur l’autre plateau de la balance) : « je suis trop nul pour avoir droit à la parole, de toute façon, ils ne vont pas m’écouter. »).
- Effets de cette croyance : je me fais toute petite, je ne dis pas mon point de vue. Je suis convaincue d’être toujours dévalorisée, et de n’être jamais soutenue dans mes projets. Je m’attends à « perdre la face« , à me prendre une gifle émotionnelle. (toujours ce même vocabulaire : en effet, comme une gifle, la névralgie faciale n’atteint qu’une moitié du visage).
3. Des solutions
Voici deux démarches qu’il est important de mener en parallèle :
- EFT sur la croyance profonde : « Même si des parties de moi croient que je n’ai aucune chance d’obtenir que ma famille s’intéresse à mes projets, ni qu’elle me valorise, je me souviens qu’il ne s’agit que d’une croyance, et que ma Sagesse Intérieure peut m’aider à m’en libérer. »
« Même si des parties de moi croient que la reconnaissance de ma famille est absolument indispensable à mon bonheur, je me souviens que le véritable Centre de ma vie, c’est mon Soi, c’est ma Sagesse Intérieure. » - avoir une vigilance particulière en ce qui concerne la confiance en Soi. Nous reCentrer à chaque dévalorisation extérieure (ou intérieure : nos propres pensées nous dévalorisent mille fois plus que le monde extérieur !)
Et penser de plus en plus à remettre le point de vue des autres au second plan ; ça ne peut que rendre la relation avec eux plus authentique ! En termes chrétiens, ça donne : « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, tout le reste vous sera donné par surcroît ».
Vous trouverez d’autres analyses du même type (croyances superficielles, plus profondes, conséquences, solutions) dans l’article « C’est de sa faute ! » (Et on trouvait mieux que les accusations ?)