Symbolique de la névralgie faciale (3) : d’autres pistes

Cet article fait suite à deux autres, qu’il est souhaitable d’avoir lus avant :

Il les complète en y ajoutant d’autres idées. Certaines proviennent de mes recherches sur internet et ailleurs. D’autres sont issues de mon expérience personnelle (aïe !) .

C’est toujours  important de repérer l’ensemble des symptômes, et leurs points communs. Et aussi de nous débarrasser de nos conditionnements à cultiver la douleur. Pour retrouver ce qu’elle signifie vraiment.
Après cela, on réfléchira aux symptômes réels, selon les zones atteintes. Divers points de vue, diverses associations d’idées participeront à cette réflexion.

D’où le plan de l’article :

  1. la douleur
  2. Symptômes secondaires de la névralgie faciale
  3. Idées diverses pour comprendre et guérir

1. La douleur

Dans cet article, « significations de la douleur », on rappelle que :

  • la douleur est faite pour nous signaler un danger, extérieur (ex. le feu brûle) ou intérieur (ex. un « mal au dos » indique qu’on en a « plein le dos » d’une situation, reste à bien vouloir ressentir de laquelle il s’agit).
  • mais les humains ont trouvé des milliers de façons de se faire souffrir tous seuls, pour des raisons diverses (culpabilité, fiertés mal placées, conditionnements…).

Pour comprendre le message utile d’une douleur, il faut d’abord évacuer les multiples « raisons » déraisonnables de la conserver.

 

2. Symptômes secondaires de la névralgie faciale

Rappel : les zones d’action du trijumeau

les 3 branches du nerf trijumeau (pour symbolique de la névralgie faciale)

Chacune de ses branches concerne : la tête et les yeux (nerf ophtalmique), les mâchoires, les dents, et les fonctions qui leurs sont associées (la pensée, la vue; la mastication, la déglutition, la parole). D’où la liste de problématiques évoquées ci-dessous.

Elles ne servent qu’à ajouter des précisions à ce qui a été étudié dans le 2e article : en quoi un groupe essentiel pour la personne lui donne l’impression d’être écrasée, d’avoir moins de valeur que ses proches ?

On pourra donc rassembler ces « pièces de puzzle », comme suggéré dans l’article »décodage de la douleur : repérer un ENSEMBLE de symptômes ».

 

Les maux de tête

Ils surviennent quand on pense devoir travailler mentalement pour trouver une solution. Notre Sagesse Intérieure est plus efficace, non ?
Les personnes qui souffrent de céphalées cherchent trop des solutions intellectuelles aux problèmes ; elles peuvent avoir la sensation de ne jamais être « assez intelligents, perspicaces, doués mentalement » pour réussir. Elles peuvent se mettre une grande pression au niveau intellectuel, éventuellement se dévaloriser à ce niveau.

 

Les maux relatifs aux yeux

C’est un problème immense, qu’on ne traitera pas ici en quelques lignes. D’autant plus que les névralgies faciales concernent plus souvent, semble-t-il, les nerfs V2 et V3 que le V1 (nerf ophtalmique).
En résumé, comme dans toute problématique de décodage biologique, la question principale est relative à la fonction de l’organe touché. La première question à se poser ici serait : qu’est-ce qu’on ne veut pas voir ? pourquoi ? depuis quand ? (les questions de type QQOQC peuvent contribuer à cette « enquête »).

 

Oreilles, otite

Dans la névralgie faciale, certains moments peuvent ressembler à une otite, sans certitude que c’en soit une. Cela m’est arrivé : comme le conseille Jade Allègre, j’ai appliqué de la pâte d’argile derrière l’oreille douloureuse, et la douleur s’est calmée rapidement.

Je vais transposer ici ce que je viens de dire concernant les yeux : comme dans toute problématique de décodage biologique, la question principale est relative à la fonction de l’organe touché. La première question à se poser ici serait : qu’est-ce qu’on ne veut pas entendre ? pourquoi ? depuis quand ? (les questions de type QQOQC peuvent contribuer à cette « enquête »).
Avec une nuance liée à la colère, à l’inflammation / irritation. Le mot « otite » signifie ‘inflammation / irritation de l’oreille, et les mots en ITE sont généralement liés à une irritation (voir : allergies, eczéma, tout ce qui irrite).

Ce qui confirme la symbolique de l’irritation du nerf, comprimé par une artère.

 

Les maux de dents

On commence à réaliser que les dents ne sont pas de simples broyeurs, servant à mastiquer (si c’était le cas, à quoi serviraient-elles chez un respirien à 100% ?). Leur symbolique est immense, on ne fera ici que de donner quelques pistes.

Pour comprendre la symbolique d’un organe / d’un ensemble d’organes, il faut au minimum :

  • s’interroger sur sa structure, et ses fonctions, généralement très nombreuses ; et la symbolique de ces fonctions
  • le replacer dans le contexte du corps physique (idéalement même de nos 7 corps ; parce qu’il semble logique que chaque organe ait un prolongement dans les plans subtils)

Quelques fonctions des dents dans leur ensemble :

  • couper, mâcher, commencer la digestion : on peut penser à des prises de décision (couper), intégrer / profiter / savourer (« mordre la vie à belles dents »), commencer à intégrer un évènement.
  • elles interviennent dans le langage: certains phonèmes ne se forment que par le contact de la langue avec les dents. On sait que « la parole est créatrice » ; des sons déformés par des dents manquantes perdent de leur puissance.
  • le sourire est une clé de communication, un message à part entière.
  • elles jouent un rôle essentiel dans la posture du corps : les ostéopathes savent qu’à travers différents rééquilibrages, une denture incomplète ou douloureuse, va créer des perturbations dans tout le squelette.

Si on les replace dans les différents ensembles dont elles font partie :

  • les dents et les gencives sont associées à l’enracinement, à la place que nous nous accordons dans le monde. Aussi à nos racines, à nos ancêtres (psychogénéalogie).
  • par leur liaison avec le squelette (voir plus haut), elles sont reliées au plus profond de nous, à notre structure.
  • par leur rôle dans la bouche, elles sont liées à la communication, à la parole, au lien intérieur / extérieur, caché / visible, secret / révélé.

De plus, chaque dent a une symbolique particulière. Cet article la résume brièvement, à raison d’une ligne par dent. Le schéma ci-dessous en est extrait. Cette numérotation est utilisée partout en dentisterie, elle est pratique aussi pour parler des fonctions psychologiques de chaque dent.

 

3. Idées diverses pour comprendre et guérir

Avant tout, si on a trop mal pour se poser les bonnes questions, on trouvera des super solutions ICI pour apaiser les douleurs physiques.

Mais si on va suffisamment bien à ce niveau, c’est évident qu’il ne faut pas s’arrêter là. Il est nécessaire de :

  • comprendre très précisément quels besoins non satisfaits exprime son symptôme à soi. En effet, on ne peut trouver que des pistes dans les articles de symbolique d’une maladie. Après, il faut individualiser.
  • puis, ressentir quelles actions vont contribuer à la guérison définitive. Dans le cas de la névralgie faciale (ou peut-être de toute forme de névralgie), il s’agit de s’affirmer davantage, de prendre conscience des moments où on se sent écrasé par le groupe, et de ne plus se laisser dévaloriser, au moins mentalement, face à lui. En fait, c’est en quelque sorte le projet de l’humanité entière… Cependant, il s’agit de voir quelles parties de nous s’expriment, dans cette mal-a-dit, dans notre vie actuelle avec notre entourage actuel. Et dans quelles actions nous participons vraiment à notre guérison.

 

Quelques clés à expérimenter :

  •   Le QQOQC et le décodage de symptômes physiques
  • faire une liste datée des évènements difficiles notés sur une echelle de 0 à 10, qui viennent à l’esprit quand on se concentre sur le symptôme. Ce qui vient à propos de cette vie, mais aussi de celles de l’Arbre Généalogique. Quels ancêtres ont eu des symptômes équivalents ? ou ont vécu ces fameuses « gifles » ? ont « perdu la face » ? quand, à propos de quoi ?
  • de même, faire une liste d’actions qui contribueront à la guérison. On peut noter de 0 à 10 la facilité pour nous de ces actions : 10, très facile et enthousiasmant ; 0 : aïe ! trop difficile, mieux vaut expérimenter une autre façon de faire d’abord.
    Exemples : L’action qui, sur le moment, m’a attirée le plus, c’était le fait de marcher.  Actuellement, pour moi, les symptômes sont terminés depuis plusieurs semaines ; reste à garder une certaine vigilance face aux situations qu’avait symbolisées cette mal-a-dit.

Etrangement, alors que j’étais épuisée, le fait de tourner en rond dans mon appartement apaisait un peu la douleur. Et mes seules activités pendant les pires moments, c’étaient de rester au lit … ou de marcher dans la rue (pas seule, évidemment) : 5 ou 6 km quand même, ou même plus.
Pour cela aussi, il faut se demander quel en est le sens profond : sans doute, dépasser cet « écrasement » (symbolique de l’artère – famille, ou autre groupe très important affectivement)  qui comprime le nerf (projets, réalisation de ses projets). Le dépasser entre autres en avançant, physiquement et à tous les niveaux.

 

A observer : la latéralisation

Elle est de toute évidence à prendre en compte, puisque la douleur est clairement localisée sur une joue ou sur une autre.  Je rappelle une phrase-clé liée à la névralgie faciale : « C’est comme si j’avais reçu une gifle » (Voir ici deux anecdotes qui illustrent cette phrase) De quel côté ? donnée par qui ? homme, ou femme ? Papa ou Maman ou … ?

J’ai lu et entendu tant d’interprétations contradictoires sur la symbolique des côtés du corps que je ne les prends pas vraiment en compte. Je préfère procéder autrement : « Quelles images, quelles paroles, quelles associations d’idées te viennent quand tu penses à ta joue douloureuse ? ».
Comme je l’évoque ici, plusieurs gros ou petits « bobos » peuvent être localisés sur le même côté du corps. Il est alors indispensable de demander : « Qu’est-ce qui te vient quand tu penses à ce côté de ton corps ? et de ton aura ? »

 

Encore des associations d’idées

J’ai trouvé ici la remarque suivante : « La névralgie faciale est également appelée, entre autres, céphalées en chapelet ou céphalées en grappe. Ce qui est intéressant car cela peut faire référence à deux notions importantes :

  • celles de la spiritualité (chapelet)
  • et celle de l’argent, de l’abondance (la grappe) ».

Une personne qui avait eu un « jumeau éphémère » s’était souvenue d’avoir vécu une irritation du trijumeau. Elle avait peut-être eu deux jumeaux éphémères, en fait ; avec elle, ça faisait trois !

Ceux qui connaissent bien la numérologie feront peut-être des associations d’idées intéressantes à partir des 12 nerfs crâniens, du tri-jumeau, du V qui désigne ce 5e nerf.  Je ne m’aventure pas sur ce terrain, mais j’imagine que ça peut faire sens pour certains : la symbolique du corps dans son ensemble est tellement immense !

On voit que c’est sans fin …

Je trouve efficace :

  • de partir des associations d’idées de la personne concernée, de ce qui lui vient à propos de sa problématique.
  • puis de lui proposer de regarder rapidement une liste d’idées comme celles de ces 3 articles. Certaines ne lui évoqueront rien.  Devant d’autres, elle va peut-être s’écrier : « Ah oui ! ça me rappelle justement que…. « . Et là, arriver à un point clé. Ou pas.

 

 

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