Le RIC (4) : Peut-être l’apprentissage de la (vraie) démocratie

On rappelle que le mot « démocratie » vient du grec : « démos / cratia », « peuple / pouvoir », le pouvoir du peuple.

Au Ve siècle avant JC, sur l’agora d’Athènes, se déroulait une tentative sincère de démocratie. Sauf les femmes, sauf les esclaves, sauf les étrangers, et je ne sais qui encore… on le sait bien.

 

Mais tout de même, plusieurs milliers d’humains ont au moins essayé de dialoguer vraiment, à égalité ou presque. C’est assez rare dans l’histoire, pour mériter d’être remarqué.

Ils se sont vraiment demandé comment réussir cet exploit. 2500 ans plus tard, nous nous le demandons encore.

 

Allons-nous ENFIN y arriver ?

 

Les écueils

 

Nos conditionnements : juger / nous juger; punir / nous punir.

On a vu dans le premier article le poids énormes de nos conditionnements, qui si on n’y change rien, peuvent nous pousser aux pires horreurs.

Après des siècles de conditionnement à l’habitude de juger et de punir, on ne va pas se transformer en Bisounours d’un simple claquement de doigts.

Il est donc vital d’être vigilants, et de s’attendre à rencontrer à chaque pas nos terribles habitudes mentales : chez nous et chez les autres.

Puis il est essentiel de les considérer avec bienveillance : on ne va pas juger et punir…  notre habitude de juger et punir ! Alors que nous avons tant besoin de nous en débarrasser.

 

Un danger se cache souvent derrière nos discours généreux, quand dans un élan de fraternité, nous souhaitons le bonheur de tous.

On est sincère, quand on aligne ces jolies paroles.
Pourtant, des parties de nous ne suivent pas le mouvement. On veut bien le bonheur de tous sauf… celui des « méchants », ceux qu’on veut punir, par pur réflexe conditionné. Les ultrariches, les racistes, les exploiteurs, ceux qui ont voté Untel, ceux qui…. peu importe. Avec ce raisonnement, on atteint les milliards de « méchants ». Oups… nous ne sommes pas si gentils que ça, finalement.

D’où l’importance de garder en tête comme un panneau indicateur inamovible : TOUS, ça veut dire TOUS. Il s’agit de souhaiter le bonheur de TOUS, pas « tous moins quelques-uns ». Et quand on n’y arrive pas : l’EFT ou la méditation sont d’excellentes solutions.

 

 

Les questions dangereuses

On a vu dans l’article 3 que certaines questions pouvaient avoir une issue dramatique :

  • soit avant le référendum, parce qu’elles mettraient les cerveaux émotionnels en ébullition, c’est à dire qu’elles provoqueraient des réactions en chaîne de colère et de conflits.
  • soit après : parce qu’elles ouvriraient la voie à des manipulations sordides, qui ramèneraient le statu quoi, ou aggraveraient encore la situation.

 

 

Les atouts

Le ras-le-bol de l’injustice peut aboutir à une révolte violente (j’espère que non !), ou bien à un désir sincère de justice et de vie épanouissante.

 

Contrairement aux innombrables révolutions qui ont émaillé l’histoire, notre époque bénéficie de plusieurs atouts :

  • « L’effet 2012 » : un changement énergétique comme il ne s’en est pas produit depuis des siècles. Une impressionnante montée de la Conscience Collective. Des thérapeutes de plus en plus nombreux accompagnent ce changement, créant des milliers de lieux d’informations comme ce blog : des formations, des livres, des groupes Facebook, etc…
  • et des outils incroyablement efficaces. J’en ai parlé dans l’article 2 : la CNV, les neurosciences, l’EFT, la psychogénéalogie, et tant d’autres.

 

 

Retour sur d’autres questions dangereuses

J’avais encore une inquiétude : les questions posées dans ces référendums demanderont pour la plupart un haut niveau de connaissances et de réflexion.

Devrons-nous y répondre à brûle-pourpoint, au petit bonheur la chance ? On décidera peut-être : « Suite à une « Initiative Citoyenne », à une pétition de X participants, il y aura un référendum dans 15 jours sur tel point très complexe.  Débrouillez-vous pour avoir un avis d’ici là ».

J’espère que non.

Heureusement, dans la suite de cette vidéo (on avait évoqué le début dans l’article 1), Etienne Chouard propose des solutions intéressantes. Je transcris l’essentiel de ce qu’il dit à partir de la  7ème minute. Et j’écriirai, en italiques, quelques remarques de mon cru. 

 

 

« Le postulat démocratique, c’est que pour décider, nous sommes égaux. Nous allons être éclairés par des spécialistes, d’avis divergents, parce que sur la plupart des points, il y a des arguments pour et des arguments contre »

 » Il faut qu’il y ait des controverses, où l’on voit s’affronter, pendant 6 mois, pendant 1 an. Il faut une mise en scène des conflits pour que nous voyons les uns s’empailler avec les autres; pour que progressivement, nous apprenions les tenants et les aboutissants de ce sur quoi on va voter. Et une fois qu’on a passé 6 mois, un an, à discuter d’un sujet, le peuple va pouvoir voter. »

Question « d’empaillage les uns avec les autres », vous vous doutez que je n’aime pas l’idée, surtout quand on voit comment se déroulent la plupart des débats à la télé : pire que dans une volière.
Mais on peut aussi apprendre à communiquer de manière pacifique et constructive : avec la CNV, la mise en évidence de nos axiomes, la conscience de nos conditionnements, etc.

 

« Il est plus facile pour les lobbys de corrompre 500 personnes que d’en corrompre 40 millions ».

Exact, et un peu rassurant. Mais… reste le risque que les 40 millions et plus continuent à se faire manipuler de la manière habituelle : avec les médias, le conditionnement à consommer, et de tant d’autres manières. 

 

Plus je me réponds à des bouts de question, plus je m’en pose d’autres…
Le RIC pourrait être un superbe outil pour évoluer collectivement. A condition de rester vigilants à tous les points qui me semblent poser problème… et à ceux que je n’ai pas encore vus. 😉

 

Beaucoup d’autres SOLUTIONS qui visent à rendre le monde plus heureux, dans ce groupe Facebook (gratuit) :

 

 

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