4. Quand des personnes demandent de l’empathie, et la refusent en même temps… Que faire ?

On a vu que ceux qui ont sans cesse des raisons de râler ou de se plaindre , ont un énorme besoin d’écoute, d’empathie, d’Amour (comme on en a tous), mais qu’ils se l’interdisent simultanément. Pour de nombreuses raisons : quelques-unes sont détaillées ici.

On a vu aussi qu’aucune suggestion pour se sentir mieux n’a la moindre chance d’aboutir…  même très bénéfique, même donnée avec beaucoup d’Amour. 

La personne « mendie », demande… et rejette agressivement ce qu’on lui donne.

J’ai fait les frais de ce fonctionnement bien des fois, avant de commencer enfin à mieux le comprendre.

Que faire avec des « gens comme ça » ?

Avant même de chercher plus loin, ce tapping est fait pour vous aider à vous remettre de ces interactions désastreuses : Complainte de celui qui veut aider… et protocole EFT (+ audio)

Les « gens comme ça » vous envoient un fort message contradictoire (double bind) : 

  • Donne-moi de l’empathie !
  • ET : Ne me donne surtout pas d’empathie.

Cette contradiction vient du fait que deux groupes de parties différentes de lui qui s’expriment en même temps :

  • les enfants intérieurs qui manquent cruellement de tendresse
  • d’autres enfants intérieurs qui ont intégré que l’empathie était dangereuse . Ceux-là se sont développés un peu plus tard dans le temps, et tentent paradoxalement de protéger les premiers. (explications plus détaillées dans : « Protecteurs maladroits »)

Mais de votre point de vue, ça donne quoi ?

  • « Donne-moi de l’empathie !
  • ET : Ne me donne pas d’empathie ».

Une contradiction pareille, ça fait des noeuds dans le cerveau. Plus exactement, cela consomme énormément d’énergie mentale, parce que le cerveau rationnel essaie à toute force de traiter l’information, comme toute information intrigante. Il fait son travail ! Mais là, c’est impossible.

Simultanément, l’intuition donne un sous-titrage peu engageant :

  1. Si tu ne me donnes pas d’empathie tout de suite, je vais te le faire payer très cher ! 
  2. Si tu me donnes de l’empathie, je vais te le faire payer aussi. 

Ça ne vous tente pas ? C’est normal. 😉  .

Alors … « Courage, fuyons » ?

Dans cette situation, le message émis est réellement :

  1. Si tu ne me donnes pas d’empathie tout de suite, je vais te le faire payer très cher ! 
  2. Si tu me donnes de l’empathie, je vais te le faire payer aussi. 

Même si  « le paiement très cher » n’est « QUE » émotionnel, il  peut faire énormément de dégâts.

Prendre ses jambes à son cou  peut être la solution la plus simple, effectivement. Surtout s’il s’agit d’une relation de couple. Pensez tout de même à faire plusieurs fois le tapping   Complainte de celui qui veut aider… , avant la grande discussion finale, de préférence. Vous serez plus apaisé,  vous trouverez mieux vos mots. Et vous aurez moins de risque de « repartir pour un tour ». 

Vous pourrez donc fuir « aimablement », en limitant les dégâts pour l’autre et pour vous (au moins, en n’en rajoutant pas) : « Je souhaite sincèrement que tu sois heureux, mais je ne vois vraiment, vraiment plus comment contribuer à ton bonheur, et ça me fait très mal. Alors pour me préserver et parce que je vois bien que je ne t’apporte rien, on va se voir moins souvent, ou plus du tout. »

Confiez le mentalement à l’Univers et à sa Sagesse Intérieure chaque fois que vous pensez à lui, mais … prenez le plus vite possible une distance salutaire.

Autre solution : les « amis 5 minutes »

Quand il s’agit de proches, ce ne serait pas forcément une bonne idée de semer la zizanie dans la famille ou le groupe d’amis. Parce qu’une rupture nette, dans ce contexte, provoquerait certainement beaucoup de vagues de la part de la personne que vous souhaitez éviter.

Alors, il vous suffit de la transformer, dans votre tête, en « ami 5 minutes », au moins le temps de trouver une meilleure solution. Un « ami 5 minutes », c’est comme le nom l’indique, quelqu’un qu’on essaie de voir 5 minutes à la fois, pas plus; et de préférence en présence d’autres personnes.

L’idée est la même que ci-dessus : se préserver tout en faisant le moins de dégâts possible autour de soi. Mais comme ci-dessus : confiez le mentalement à l’Univers et à sa Sagesse Intérieure chaque fois que vous pensez à lui. IL n’est pas une « mauvaise personne », l’idée de « mauvaise personne » n’a aucun sens. Simplement,  VOUS ne savez PAS ENCORE comment l’aider, c’est tout. 

Si vous en rencontrez souvent, des « comme ça »…

De mon point de vue, les solutions ci-dessus n’ont d’intérêt que si vous n’êtes pas souvent confronté à ce genre de problème. Votre Sagesse Intérieure vous a peut-être mis face à cette personne  juste pour dire : « Envoie-lui de l’Amour parce qu’il en a bien besoin, puis passe à autre chose. »

Par contre si vous êtes souvent confronté à de telles situations, éjecter les « comme ça » de votre vie les uns après les autres, n’est pas une solution : il en reviendra d’autres, de plus en plus toxiques. Et un « comme ça » très toxique peut être réellement dangereux: lire « Perversion narcissique, un autre regard« .

C’est plutôt le moment de réfléchir sur l’effet miroir. Mais là aussi, le tapping Complainte de celui qui veut aider… peut vous aider à préparer le terrain : on n’entreprend pas une rando avec les pieds (ou le psychisme) en sang… C’est important de cicatriser d’abord.

  • Quelles parties de vous ont des points communs avec eux ? ( Il ne s’agit pas de vous en entier : beaucoup d’autres parties de vous vont très bien, à commencer par votre Sagesse Intérieure)
  • Dans quels domaines de votre vie vous interdisez-vous l’empathie ? On en a tous plus ou moins. Mais maintenant, pour vous, c’est lesquels, et pourquoi ? Le comportement de vos « casse-pieds habituels » est certainement une indication. Qu’est-ce qui vous dérange en eux ? Qu’est-ce qui vous attire vers eux ?
  • Est-ce que vous voulez à tout prix sauver le monde, à n’importe quel prix ? C’est généreux… mais peut-être « un peu » ambitieux. Même Jésus, Bouddha, et tant d’autres n’y sont pas arrivés, ils ont seulement fait évoluer l’humanité et c’est déjà énorme.Il y a certainement une vraie question, derrière cet « arbre » tellement beau qu’il cache la forêt : Qui voulez-vous sauver, au fond de au fond ? Papa, Maman, l’un de vos « enfants intérieurs » en mauvaise posture (justement parce qu’il croit qu’il doit sauver Papa ou Maman à lui tout seul) ? Celui à qui vous pouvez réellement apporter de l’aide, c’est toujours l’un de vos  « enfants intérieurs ».
    Occupez-vous de le sauver, lui : alors, vous irez mieux, et le monde ira (un peu) mieux en conséquence. Et pour cela aussi, le comportement de vos « casse-pieds préférés » peut être une source d’informations utiles.. Hé, c’est eux qui vont vous aider, maintenant. Même sans le faire exprès… Juste retour des choses. 😉

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