Du mal à vous réveiller le matin ? à entreprendre quelque chose ? L’une des (nombreuses) causes de ces blocages moins anodins qu’ils en ont l’air pourraient être … que certaines parts de vous n’avaient aucune envie de s’incarner.
Et qu’elles vous le reprochent tous les jours, en particulier dans ce genre de circonstances. Et que chacune d’entre elles est un frein (petit, moyen ou énorme) à votre dynamisme et à votre joie de vivre.
Pourtant, un peu plus de 50% de vous-même VOULAIT vraiment faire cette expérience terrestre : sinon, vous ne seriez pas là.
Dans vos « élections » personnelles, ce choix était validé à quel pourcentage ?
Pourquoi ces freins ?
Ceux qui ont vécu une NDE (ou : EMI, Expérience de Mort Imminente) décrivent presque tous un tunnel de Lumière Blanche, une immense Energie d’Amour, un sentiment d’Unité avec l’Univers. On comprend qu’ils n’aient pas envie de quitter de tels ressentis, pour se plonger dans un « métro-boulot-dodo » terrestre.
Cependant, est-ce réellement tout l’un ou tout l’autre ?
Sans doute pas. Nous sommes multiples, comme le dit Rumi, « Nous sommes non seulement une goutte d’eau dans l’océan, mais aussi l’Océan dans une goutte d’eau ». Alors, il me semble logique que les parts de nous aient des opinions très variées sur les « joies » de l’incarnation.
– Certaines parts de l’Âme ont profondément envie de vivre de nouveau des expériences sur notre planète (ou sur d’autres).
Je suppose que pour une âme qui a pleinement conscience de Qui Elle Est, l’incarnation apparaît comme une sorte de jeu vidéo, qui ne devient douloureux que si on s’identifie trop au personnage de ce jeu; et si on oublie que quoi qu’il se passe, le Coeur du Joueur, son Esprit, la Vie en lui, n’est pas touché.
On pense aussi à la belle histoire de La Petite Âme et le Soleil.
– Cependant, d’autres parts n’ont aucune envie de quitter l’Unité, pour retrouver encore les difficultés de l’incarnation. Et comme toute partie de nous qui n’est pas prise en compte par notre conscience … elle se manifeste bruyamment. Comme un enfant qui pleure et dont on ne s’occupe pas. Comme les parts de nous qui ne sont pas écoutées pour d’autres raisons. Et même comme les ancêtres à qui on a refusé une place dans l’Arbre Généalogique.
Comment se manifestent ces parts de nous qui refusent l’incarnation ?
Elles la refusaient au moment de la conception, et tant qu’elles ne sont pas entendues, elles la refusent toujours.
Alors, dans tout ce qui ressemble à un début d’incarnation, elles freinent des quatre fers.
- comme on l’a dit, elles grognent le matin au réveil, au début de la journée. Même si on n’y attache pas d’importance, qu’on se dit que tout va aller mieux après « une bonne douche » ou « un bon café ».
- elles procrastinent à l’idée de commencer une action. Qu’il s’agisse d’un projet important (déménager, changer de métier, vivre en couple, avoir un enfant…) ou de petites activités nécessaires, qui ne présentent pourtant aucune difficulté.
Maintenant que je réalise l’importance de ce phénomène, je m’aperçois du temps qu’on peut perdre avec ces centaines de mini-procrastinations quotidiennes…
Ces parties contestataires sont sans doute souvent à l’origine de diverses erreurs qu’on qualifie « d’erreurs bêtes », qui font perdre du temps, revenir en arrière.
Je ne peux pas m’empêcher de faire l’analogie avec des fausses-couches : l’âme commence à s’incarner sans enthousiasme, puis après un court séjour dans un utérus, elle change d’avis, et se dit « Non, finalement, j’y vais pas; on verra plus tard. ». - Une autre manifestation de ces parts de nous est aussi, évidemment, un manque de joie de vivre. Et souvent beaucoup de découragement, et même des désirs de Partir, face à la moindre difficulté.
Pour garder quand même le sourire, il vaut mieux penser à la célèbre phrase de P’tit Gibus, dans La guerre des boutons : « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ».
Comment apaiser ces parties de nous ?
On a dit plus haut que toutes les parts de nous qui ne sont pas entendues font tout pour se manifester.
Comme un enfant qui a besoin d’attention : il commence par le dire doucement. S’il n’est pas entendu, il pleure, puis il trépigne. Si on exige son silence, il s’exprimera autrement : en faisant des « bêtises » d’enfant, puis des « grosses bêtises » d’adolescent, puis des « très très grosses bêtises » d’adulte mal dans sa peau : drogue, délinquance, criminalité; aussi rapport malsain avec l’argent, (voir « Argent et affectivité« ).
Conséquence logique : il est indispensable d’écouter ces parties de nous étranges, auxquelles il n’était pas évident de penser à priori.
Voici un protocole EFT pour prendre en compte les parts de vous qui ne voulaient pas venir, leur donner suffisamment d’empathie et d’Amour pour qu’elles commencent à réaliser que finalement, il y a des choses sympathiques à faire sur Terre.
Pour voir cette vidéo, cliquez ICI, ou sur l’image ci-dessous.
Cette vidéo fait partie de la playlist « Nos émotions et croyances limitantes » (225 vidéos).
Si cette vidéo vous a plu, merci de la partager parce qu’elle peut aider beaucoup de personnes : ce n’est pas un blocage auquel on pense facilement, mais il a beaucoup de conséquences au quotidien.
D’autres questions, et précisions
C’est clair : quand on a du mal à commencer les actions en général, c’est souvent dû aux parts de nous qui ne voulaient pas s’incarner.
Mais quand on a du mal à les finir ? Il semble logique que ce soit lié (souvent) à la peur de se désincarner ! On verra certainement cela plus tard, dans un autre article.
Bien sûr, je parle ici d’avoir du mal à commencer presque toutes les actions. S’il s’agit d’actions spécifiques, il faut voir ce qu’elles touchent en nous : que se passerait-il au pire du pire si on les rate, ou si on les réussit ?
De même pour la peur de finir, souvent liée au perfectionnisme.
Pour aller plus loin
Chaque individu est unique. Des généralités comme celles de cet article fournissent des pistes utiles, mais il peut être très bénéfique d’approfondir ces questions au cours de séances individuelles.
Merci. Je n’y avais pas pensé… et pourtant
Très belle année