Réponse à des commentaires sur les méditations et les soins énergétiques

Dans l’article « L’utilité des méditations pour la paix : des preuves scientifiques », j’avais partagé avec enthousiasme un documentaire bourré de preuves de l’influence de la pensée sur l’humanité, et sur la matière (CONSCIOUSNEWS® | L’ intention influence la matière [Preuves Scientifiques])

Ce qui m’a valu le commentaire suivant : « j’ai pas pu aller jusqu’au bout de ce documentaire bien lourdingue remplis de bullshiteurs non scientifiques; c’est écoeurant de pseudo-médecine; c’est grave et malhonnête ce qui est dit sur le cancer; documentaire vérolé d’escrocs ».

 

Pourquoi j’ai tenté d’y répondre, et pourquoi cet article ?

Le commentaire ci-dessus résume beaucoup de critiques contre les recherches les plus avancées de physique quantique, les neurosciences, les médecines douces, les soins énergétiques, et autres connaissances qui sont pour moi les clés les plus essentielles de compréhension de la vie. 

Comme ce type de critique se produit quelquefois (et qu’il est souvent asséné comme une certitude absolue), je choisis de l’analyser au maximum, pour les raisons suivantes : 

  • Cet article me permettra de répondre aux critiques de la façon la plus complète possible, simplement en mettant le lien vers cet article. Je remercie ces personnes de leur ouverture d’esprit si elles ont lu jusque là, et je les invite à continuer. 
  • Qu’elles le lisent ou non, qu’elles veulent entamer un dialogue ou non, cette analyse me permet de clarifier encore ma pensée, et de la pousser plus loin. 
  • Pour moi, c’est aussi un exercice de CNV (Communication Non Violente)

 

Les critiques ci-dessus : tentatives de clarifier les questions et d’y répondre. 

J’essaie d’entendre de véritables questions au-delà de ces jugements de valeur, « quelque peu » injurieux. J’y perçois : 

  1. c’est de la pseudo-médecine, non scientifique
  2. vous êtes des escrocs (donc : vous dites cela pour vous faire de l’argent ? de la notoriété ?)
  3. ce que vous dites met en danger la santé des gens, donc c’est : ou stupide et inconscient, ou délibérément criminel (donc : 3a. « vous ne connaissez pas votre sujet et vous ne réfléchissez pas »; ou pire : 3b. « vous cherchez à faire du mal aux gens »). 

Je vais tenter de répondre point par point, dans les 3 paragraphes suivants. Ces reproches s’adressant de façon collective à moi, aux intervenants du film, et à en juger par d’autres commentaires sur Facebook par la même personne, je dirai « les thérapeutes » dans les titres des paragraphes qui vont suivre. 

 

1. Comment PROUVER la réalité de ces phénomènes ? 

De mon point de vue, cette vidéo la démontrait déjà. Mais, que faire ? Décortiquer chacun des arguments présentés sur cette vidéo d’une heure, sachant que j’avais déjà passé plusieurs heures à transcrire et analyser un passage de 4 minutes ? Cela risquerait de mener à des discussions interminables et très probablement stériles. Et je n’ai pas le temps de toute façon. 

Alors, pourquoi chercher à prouver « scientifiquement » quelque chose qui est ma réalité quotidienne depuis presque quarante ans ? Et qui est aussi le vécu de milliers de thérapeutes, et de millions de guérisseurs de différentes cultures ? 

C’est comme si on me demandait de faire dix ans d’études de physique pour prouver que les avions peuvent voler. Il y a plus simple : j’ai déjà pris l’avion, et j’ai déjà vu des avions dans le ciel.
Expérience concluante : ils volent, même si je n’ai aucune idée du fonctionnement de leurs moteurs.

Je dis cela sans aucune ironie : après tout, qu’est-ce qu’une étude scientifique a de différent ? Claude Bernard a défini ainsi la méthode expérimentale : 1. expérience, 2. hypothèse, 3. vérification de l’hypothèse, par d’autres expériences (ou simples observations). Les statistiques ne sont pas toujours nécessaires pour cela. 

 

2. On est thérapeute pour l’argent et pour la gloire ? 

Sans tenir particulièrement à raconter ma vie, j’ai connu les soins énergétiques des années avant d’être thérapeute : j’en proposais bénévolement chaque fois que quelqu’un avait un problème, par un désir évident d’aider, et aussi parce que j’adorais faire cela (et j’adore toujours).


Quelquefois les personnes acceptaient avec plaisir et trouvaient le résultat très positif, d’autres fois je me faisais rabrouer méchamment, comme si je me moquais d’eux ou cherchais à les rouler (je rappelle que je proposais mon aide gratuitement). 

Tous les thérapeutes que je connais ont plus ou moins vécu la même chose… Sans parler de ceux qui ont toujours aidé bénévolement (les guérisseurs de village, par exemple) sans jamais en faire une profession. 

Alors, l’argent et la gloire, on ne les a pas beaucoup vus. 

– Oui, mais maintenant, vous vous faites payer ! Alors…
Comme tous les professionnels de n’importe quel métier. Je suppose que vous ne vivez pas de l’air du temps non plus; être rémunéré en échange de services, c’est le fonctionnement de la société actuelle. 

 

3a. Les thérapeutes réfléchissent-ils ? 

Voir les articles : 

 

3b. Les thérapeutes cherchent-ils à faire du mal aux gens ? 

Le mot « thérapie » signifie « le fait de prendre soin de ». Donc, dans le principe, ils ne semblent pas être des gens très méchants.

De quoi prennent-ils soin ? De mon point de vue, être thérapeute consiste à aider son client à trouver en elle sa propre vérité, pas celle de quelqu’un d’autre. Ce métier consiste à l’aider à sortir de ses conditionnements pour être de plus en plus en contact avec le Meilleur de lui-même, certainement pas à lui dire comment il doit vivre. 

D’autre part, être thérapeute consiste aussi à travailler sur soi, à être de plus en plus clair avec soi-même, à débusquer les façons dont on risquerait de se mentir à soi-même. Donc, je ne vois pas quel intérêt on aurait à mentir délibérément aux autres : ce serait une incohérence totale

 

Tout ce que j’ai écrit, c’est de la naïveté ? 

Bien sûr, il y a réellement des abus dans ces métiers, comme dans n’importe quel métier.

Mais si certains garagistes font mal leur travail, si certaines voitures sont fabriquées au rabais avec des matériaux trop fragiles, cela ne remet pas en question l’existence des voitures ni la nécessité des garagistes : comme partout, il faut que les échanges (argent contre service) soient justes, c’est tout ! 

 

Autres critiques, complémentaires de la précédente (venant d’autres personnes)

« Un peu de respect pour les personnes condamnées merci le faux espoir tue plus vite merci pour eux »

(c’est toujours un commentaire à « L’utilité des méditations pour la paix : des preuves scientifiques »),

Avoir chacun conscience de nos axiomes et de nos croyances, est une base indispensable pour une discussion constructive : sinon les mots et les concepts n’ont pas le même sens, c’est comme si des personnes jouaient aux cartes ensemble, sans réaliser que certaines jouaient au bridge et d’autres à la belote. 

Alors j’essaie d’imaginer quels sont vos axiomes (ou vos croyances) ? Peut-être les suivants : 

  1. Il n’y a aucun espoir de bonheur pour certaines personnes (très nombreuses)
  2. Dans ces situations, l’espoir conduira nécessairement à une déception, et ne peut pas leur donner une envie de tout faire pour résoudre leur problème. L’espoir les conduira à une déception, impossible qu’il en soit autrement… 
  3. Le psychisme a une influence sur le physique (puisque vous dites : « le faux espoir tue plus vite »). 

 

Mes axiomes à ce propos : 

  1. Le bonheur est TOUJOURS possible, quelles que soient les circonstances : il consiste dans le fait d’être en accord avec soi-même. 
  2. Si on a pris pour axiome l’axiome précédent, quelle que soit la situation, on « se bat » (bien que je n’aime pas ce mot) pour s’en sortir. Mieux : on met toute son énergie et son intelligence à s’en sortir. 
  3. Là, je suis d’accord à 100%. Et le vrai espoir, celui auquel on choisit de s’accrocher quoi qu’il arrive, ce vrai espoir fait vivre… ou, « au pire », passer dans l’Au-delà de façon sereine. 

Alors, la question du respect me paraît évidente : elle consiste à voir de plus en plus en chacun son potentiel infini.

 

Réflexions diverses 

Répondre de façon non-violente, quelle que soit le message

La non-violence résulte vraiment d’une décision ferme, et quelquefois, il faut vraiment s’y accrocher. Dans ces moments-là, il faut beaucoup de réflexion et de travail sur soi pour garder (ou retrouver !) un regard bienveillant quoi qu’on vous dise. Un regard bienveillant

  • sur l’autre, quoi qu’il dise ou fasse,
  • et sur soi-même (chercher ce qui peut apporter quelque chose dans les phrases irritantes, et ne pas me laisser  déstabiliser)

Quand a-t-on besoin de « preuves scientifiques », quand a-t-on besoin d’expérimentation personnelle ? 

Les « haters » ont du bon : ils amènent à se poser plein de bonnes questions (si leurs façons d’amener à cela était plus aimable, ça ne nuirait pas non plus…).
Je n’ai pas le temps maintenant de répondre à ces deux questions, mais je les note pour ne pas oublier de le faire, et je commence à y réfléchir.

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