« Surmulots », « mauvaises herbes », et maladies

Quand on se moque de quelqu’un qui défend les animaux, j’ai une grosse réaction de méfiance : les humains se croient tellement supérieurs aux animaux, sont tellement méprisants, que j’ai envie d’en savoir plus sur ce qui se passe. D’où mon interrogation sur cette histoire de « surmulots », pas si ridicule qu’on ne le dit. 

Quelques mots de Douchka Markovic, une représentante du Parti animaliste au Conseil de Paris, ont suscité de nombreuses réactions haineuses. 

Voilà l’affaire : au Conseil de Paris, un conseiller d’opposition (@Paul_Hatte) aborde la question de la prolifération de rats. Et la défenseuse des animaux propose une solution qui ne lui plaît pas. (On en parle plus bas). 

En effet, voici la solution considérée comme normale chez la plupart des humains : « ils nous gênent, on n’a qu’à les tuer. Aucun intérêt de se demander pourquoi ils sont là, et ceux qui se posent la question sont des c… et des emm… ; on devrait même pouvoir les tuer aussi. »

« Ils » nous gênent, on n’a qu’à s’en débarrasser

De qui parle-t-on ? Des rats, des « mauvaises herbes », des virus, des insectes, des délinquants, des partis politiques qui ne nous conviennent pas, des pays « ennemis » contre qui il « faut » faire la guerre, des habitants des pays colonisés qui ont l’audace de se défendre, de qui encore ?
Et aussi de ceux qui n’ont pas ce point de vue, et qui tentent de Respecter TOUS les êtres ? 

C’est un réflexe d’occidental « normal » du siècle actuel et dans les quelques siècles passés. Un réflexe qui contamine tous les peuples, malheureusement.
Pourtant, ce n’était pas celui des peuples autochtones d’Amérique, d’Afrique, ou d’Australie (sur le mode de vie et la philosophie des Aborigènes, il faut absolument lire le magnifique  « Message des hommes vrais au monde mutant »).
Je n’idéalise pas ces peuples, ils ne sont pas parfaits non plus, mais au niveau respect de la Nature, ils étaient bien meilleurs. 

Avec ce réflexe pire que des oeillères, l’ « occidental normal » ne se pose aucune question : 

  • ni sur la cause profonde de ce qui le dérange
  • ni sur les conséquences de ses destructions systématiques : la planète et ses habitants sont plus que malades, on va les détruire eux aussi ? 

Quelque chose nous contrarie ? Notre conscience bondit dans le cerveau reptilien, qui ne connaît que 3 solutions : la fuite, la sidération et l’attaque. On fait les trois, et ceux qui passent à l’attaque ont la réputation d’être forts et courageux (dire que « courageux » vient du mot « Coeur »…).

 

Les surmulots et le Conseil de Paris

Je résume l’histoire qui a rendu les surmulots célèbres (voir cet article : « Pourquoi les écolos parisiens ne veulent plus entendre parler de rats mais de surmulots »). 

Au Conseil de Paris, Paul Hatte s’alarme de la prolifération de rats dans les logements sociaux. Normalement, sans doute, les autres conseillers l’auraient écouté dire que c’est horrible, puis le Conseil serait passé au sujet suivant.
Mais …
la représentante du Parti animaliste au Conseil de Paris a fait une réponse inattendue. Elle a rappelé quelques notions objectives : 

  • Le rat noir, qui a diffusé la peste noire à travers l’Europe, est très différent du rat parisien actuel, dont le nom biologique réel est « surmulot ».
  • Ce rongeur n’est pas porteur de maladies graves pour les humains, ni plus ni moins que les chats et les chiens.
  • Mais surtout : les surmulots nous débarrassent de 95 tonnes de déchets par jour.(voir les travaux de Pierre Falgayrac, auteur de l’étude  Des rats & des hommes; et l’article très intéressant : Les rats à Paris : faut-il vraiment en faire tout un fromage ? ).
     95 tonnes de déchets par jour disparaissent ainsi des rues parisiennes, sans aucun effort des pouvoirs publics. 🐭🐁

– oui, mais : faut les tuer quand même. Ils passent par les trous et ils montent dans les immeubles. Alors faut les tuer. 

– Douchka Markovic suggère qu’il suffirait de boucher les trous, et de laisser les rongeurs faire le ménage tranquillement dans des lieux où ils ne dérangeraient pas les habitants. Mais non : c’est elle qui est folle et utopique. Mais oui bien sûr…

🐭🐁 On veut moins de rats ? Il suffit de consommer moins, et de recycler plus. Sinon, c’est eux qui s’occupent du recyclage. 

 

« Des fraises pour le renard »

« Des fraises pour le renard », c’est le titre d’un petit film où : 

  • un agriculteur explique que les renards sont les bienvenus dans ses champs : ils se nourrissent des nombreux campagnols qui s’attaquent à ses cultures. Même raisonnement que pour les surmulots : le renard « fait le ménage », l’agriculteur n’a pas besoin d’acheter des produits coûteux et toxiques contre les campagnols, c’est gagnant-gagnant. Un peu moins pour les campagnols qui servent de repas au petit carnassier, d’accord. Mais si les rongeurs avaient été trop nombreux, ils se seraient probablement entretués. Donc… 

  • un groupement d’éleveurs a mis en commun une plateforme où ils portent leurs animaux morts. Aussitôt les vautours dévorent les cadavres : pas besoin d’équarisseurs, de produits désinfectants pour au cas où les bêtes soient mortes de maladies. Auparavant, elles auront vécu leur plus belle vie, sans finir à l’abattoir. 
    Gagnant-gagnant encore : les éleveurs sont contents, les vautours aussi, la Nature aussi. Et sans doute même les âmes des animaux morts : cette façon de passer Là-Haut est plus naturelle, donc plus respectueuse. 

Il y a des perdants, d’accord : les équarisseurs, ceux qui travaillent dans les abattoirs, les marchands de produits pour tuer les campagnols et les rats parisiens. Mais ils peuvent changer de métier ! De plus, ils s’en trouveront certainement mieux. 

 

Les « mauvaises herbes »

D’abord : « mauvaises herbes », c’est un gros mot ! Non mais quand même…

  • Les plantes sauvages sont de la nourriture pour les insectes
  • Beaucoup d’entre elles sont bonnes pour la santé, elles peuvent être de la nourriture pour nous, aussi : on le sait, ça, quand même ! Même si on a réussi à persuader tant de gens que ça ne valait pas la bouffe industrielle.
    Pourtant, les géants de la chimie les appellent « mauvaises herbes » et gagnent des milliards d’euros parce qu’ils les détruisent. Eux aussi, souhaitons qu’ils changent de métier, et de Conscience. 
  • Elles permettent de faire un diagnostic des sols : on en parle souvent comme de plantes BIO-INDICATRICES. 
  • Mieux,  elles guérissent les sols : elles ne poussent pas n’importe où ! Elles sont comme nos « mal-à-dit » physiques, elles interviennent partout où il faut rétablir un équilibre. Et contrairement aux « mal-à-dit », elles ne font pas mal et en plus elles sont belles !!!

herbes sauvages

 

C’est là leur point commun avec les surmulots et les renards : elles rétablissent un équilibre. Trop de déchets ? Les rats arrivent. Trop de campagnols ? Les renards arrivent. 

 

Et les maladies, alors ? 

On peut penser au livre du Dr. Philippe Dransart : « La maladie cherche à me guérir« .  On pense aussi à l’alimentation macrobiotique, où tout est fait pour rétablir l’équilibre entre le yin et le yang, à tous les niveaux de notre corps. 

Je répète tout au long de ce blog que « Le corps physique est le tableau de bord du psychisme, de l’âme ». La mal-a-dit y exprime le mal-être, le mal-aise que ressent notre inconscient, quand il doit hurler pour qu’on veuille bien entendre son message. Comme le dit Jacques Salomé : « Si je m’écoutais, je m’entendrais« … il vaut mieux le faire le plus tôt possible (mais je ne dis pas que c’est toujours simple !). 

Le cerveau reptilien, l’ensemble du corps passent leur temps à rétablir tous les équilibres possibles. Si le mental ne les en empêche pas, et si la Conscience les aide, c’est encore mieux ! 
La Conscience participe en comprenant le message de l’inconscient, en déprogrammant les croyances toxiques, en menant les actions nécessaires.

Exemples : une allergie exprime un refus d’une situation, les maladies en « ite » (sinusite, méningite, …) expriment la colère, un écoulement excessif (sang, transpiration, ou nez qui coule) remplace des larmes et signale une tristesse refoulée. Une douleur au dos indique généralement qu’on « en a plein le dos » d’une situation, qu’on « porte trop lourd ».
Bien sûr, il ne s’agit que de généralités, chaque situation est unique. Il est nécessaire de cibler le problème avec une grande précision : plus l’analyse est précise, plus l’EFT permet de déprogrammer rapidement ce qui doit l’être.

Important : Même si de très nombreux témoignages montrent des résultats spectaculaires suite à l’utilisation de l’EFT, il n’y a aucune garantie que chaque personne obtiendra le même type de résultats.

D’autre part, l’EFT et le décodage biologique ne prétendent en rien remplacer un traitement médical, mais ils peuvent en être un complément appréciable.

 

« Oui, mais … il faut tuer les microbes ! »

Allez, on retrouve l’obsession habituelle : les microbes « dérangent », on va tuer les microbes sans chercher plus loin.
Sans chercher à comprendre pourquoi ils sont là, ni quel est leur message. Ils en ont un, aussi, comme tout ce qui nous « arrive » : terrain affaibli, défenses immunitaires fatiguées, maladies exprimant une souffrance émotionnelle. 

 

microbe (fait par l'IA)

On dégage les « méchants microbes », le patient semble aller mieux … et quelques temps après, des symptômes reviennent : ceux-là ou d’autres, tant que le VRAI problème n’est pas résolu, EN PROFONDEUR.  Tant qu’il n’y a pas eu retour à l’équilibre

– J’voudrais bien t’y voir, toi : quand on a mal, on a mal. On n’a plus envie de faire des beaux discours. 
– Bien sûr. Quand on a trop mal, on n’est même plus en état de chercher à comprendre le pourquoi de ce qui nous arrive, on a juste envie que ça s’arrête ! Mais de préférence sans que cela aggrave les choses à d’autres niveaux, tout de même.
Voir les articles D’INCROYABLES OUTILS pour apaiser des douleurs physiques , et EFT et médecine

 

Conclusion

Aïe aïe aïe ! Ce monde est fou. 🤔 🙃🙃🙃

Mais il se soigne… un peu.
On a (un peu) moins le réflexe brut de décoffrage « Il m’embête, je le cogne ». Parce que des techniques de communication non-violente, d’éducation bienveillante, s’infiltrent comme de l’eau dans le granit de nos vieilles certitudes.

On commence (un peu) à chercher les causes profondes de ce qui nous arrive. Parce que des connaissances bénéfiques se développent dans tous les domaines, parce que les techniques de développement personnel nous permettent de mieux nous comprendre et de nous humaniser un peu. 

Ce blog est une part de colibri qui vont dans ce sens. 
Comme tant d’autres informations positives qu’on peut trouver sur Internet, quand on regarde aux bons endroits !
On va y arriver ! 🌈🌞

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