Résumé d’une interview réalisée par Catherine Depaz,
dans le cadre du sommet « Osez les projecteurs »  de mai 2018

 

Il ne s’agit pas ici d’une transcription exacte de l’interview. Ce texte en suit globalement le plan, il est souvent plus détaillé sur certains points. De plus, des liens vers d’autres articles du blog « J’aime l’EFT » vous permettront d’approfondir certaines idées.

 

 

Pour commencer, Claude, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours ?

Je suis maintenant thérapeute, surtout thérapeute EFT (Emotional Freedom Technic), j’utilise aussi d’autres techniques (entre autres : Rêve Eveillé, soins énergétiques), mais l’EFT reste le fil conducteur de ma pratique.

Toute ma vie m’y a probablement préparée :

–  depuis toujours, j’avais l’intuition que la réalité était bien plus vaste que ce que nous en percevions, ce qui m’a amenée à m’intéresser un peu pêle-mêle à tout ce qui se situe au-delà des apparences  (parapsychologie, et religions de différentes civilisations).

 

 

– J’ai fait ensuite de multiples stages concernant différentes techniques de développement personnel, que j’ai appliquées au maximum sur moi-même.

– en tant qu’enseignante : j’ai vite pris conscience que les difficultés scolaires étaient en grande partie dues à des blocages émotionnels qui empêchent les élèves d’apprendre (manque de confiance en eux, en particulier).

Voir « Qui suis-je » et « Les zig-zags de l’âme »

 

 

Qu’est-ce qui t’a amenée à être thérapeute, et particulièrement à utiliser l’EFT ?

– A travers me stages et mes lectures, je m’étais passionnée pour de nombreuses techniques, en particulier la sophrologie et la pensée positive : mais à l’époque, j’étais bien trop négative pour en profiter pleinement. Pas vraiment dépressive, je traînais tout de même un « vieux fond de déprime » qui ne m’aidait pas du tout.

–  Puis, le 1e avril 2009 (une date pareille, ça ne s’invente pas !), je découvre l’EFT grâce à quelques vidéos sur Internet. Après une heure d’expérimentation, j’ai bénéficié d’un petit signe de l’Univers. Le voilà : je laisse la parole à « ma première cliente », ma fille qui avait 12 ans à l’époque. « J’étais en pleine forme le matin, mais quelques heures plus tard, j’étais affalée sur le canapé, très fatiguée et avec mal à la tête, sans doute un état grippal. J’avais déjà eu cela, et chaque fois j’étais très « à plat » pendant plusieurs jours.

Voyant cela, Maman me dit : « Je viens de voir sur Internet un truc qui a l’air intéressant, si tu veux, on essaie ».

Nous faisons une ronde d’EFT, et à notre grande surprise à toutes les deux, j’allais déjà mieux !

On continue : une autre ronde, puis une troisième. Et je me lève, de nouveau en forme : « Merci Maman, je vais faire du vélo avec mes copines ».  Terminé, l’état grippal, il n’est pas revenu ! »

Suite à cette expérience « magique », je me suis lancée avec passion dans l’EFT et je n’ai plus arrêté.

 

 

Que peux-tu nous dire à propos de la confiance en soi ?

Il me paraît très important de faire la différence entre confiance en Soi et confiance en soi. (c’est seulement la majuscule qui change).

 

Confiance en Soi

Quand je parle de confiance en Soi, il s’agit du Soi, de notre Sagesse intérieure.

La confiance en Soi, c’est la Connexion à l’Univers, par l’intermédiaire du Meilleur de nous-mêmes. Elle se manifeste par exemple par des intuitions, par ce que nous vivons en faisant un soin énergétique, de l’écriture intuitive, utilisons un pendule, ou quand nous nous sentons « dans le flow », alignés.

On peut la comparer à une connexion Internet (pour les connaissances et les intuitions), et à une antenne qui capte l’Amour et l’Energie de la Source.

 

 

Confiance en Soi … ou en nos programmations ?

Nous avons énormément de schémas, de programmations, auxquels nous sommes identifiés. Et nous oscillons entre des moments de Connexion plus ou moins grande, et de longs moments où nous réagissons en fonction de nos programmations : c’est donc à elles que nous « faisons confiance » … involontairement.

 

Différentes parties de nous se disputent la place ; c’est tantôt l’une tantôt l’autre qui s’exprime. Voici leurs croyances :

  1. Nous avons tous une Valeur infinie, nous sommes donc parfaitement égaux, mais différents ; nous jouons chacun notre note dans l’orchestre de l’Univers, toutes ces « notes » ont pleinement leur place et sont d’une importance égale. Ou bien :
  2. « Je suis plus important que les autres », ou encore :
  3. « Je suis moins important que les autres ».

 

 

Nous allons voir que ces deux dernières croyances, issues bien sûr de nos programmations et « auto-programmations » sont comme les deux faces d’une même pièce (normal, nous sommes  dans le monde de la dualité, tout y fonctionne ainsi).  Même si chez certains, une seule de ces deux faces est clairement perceptible, l’autre est tout de même présente.

 

 

Confiance en Soi ou confiance en soi ?

Quand on dit que quelqu’un a « confiance en lui », on ressent probablement qu’il prend des décisions facilement, qu’il n’a pas (ou peu) de doute sur ses décisions ni sur ses actes.

 

Et souvent, une telle personne est impressionnante pour les gens qui eux, doutent beaucoup d’eux-mêmes ; elle les désarçonne très facilement, renforçant encore leur croyance qu’ils n’ont pas de valeur et ne peuvent que se taire, face à elle.

 

 

Pourtant, une bonne question est la suivante : sur quoi se basent ses décisions ou ses actes ?

  • sur de véritables intuitions et un désir de respecter tous les êtres ?
  • ou sur une certitude aveugle qu’il a toujours raison et qu’il est meilleur que les autres ?

 

Dès qu’on ose se poser la question, la réponse est souvent évidente, encore faut-il se la poser…

 

 

La croyance : « Je suis le meilleur / le plus important, plus important que tous les autres »

Quand la croyance de base d’une personne, c’est : « je suis le meilleur / le plus important, plus important que tous les autres », cette personne va être très sûre d’elle, entreprendre plus de choses que beaucoup d’autres, ce qui va renforcer sa « confiance en elle ».

Mais elle risque de tout écraser autour d’elle… ce qui aura des conséquences dramatiques, pour tous, et un jour pour elle aussi. Malheureusement, les gens qui ont ce schéma ne se remettent en question que quand tout s’écroule autour d’eux.

 

Le problème n’est pas de se prendre pour Dieu, c’est d’oublier que les autres le sont aussi.

Par contre, quand une personne qui a « tout réussi » sur le mode bulldozer se met à réaliser cela, c’est positif pour elle et pour tout le monde : elle met enfin ses compétences et ses acquis au service de tous.

 

 

Qu’est-ce qui amène des gens à se croire les meilleurs ?

  • la plupart du temps, cela vient aussi d’un conditionnement : les ultra-riches, les « élites » auto-proclamées se transmettent mutuellement l’idée qu’ils sont supérieurs au reste du monde : cf les travaux des sociologues Monique et Michel Pinson-Charlot sur leur mode de vie, entre autres un livre au titre très explicite : « Les ghettos du Gotha ».
  • il peut s’agir aussi d’une sorte de revanche sur la vie : quelqu’un issu d’un milieu défavorisé décide que ça suffit, que lui aussi a droit à sa part de gâteau, et qu’il l’aura.  Sans la moindre intention de partager quoi que ce soit.

 

 

Et l’autre face de la pièce, en ce qui les concerne ?

  • chez les enfants de l’« élite », la pression est souvent insoutenable ; c’est « tu dois faire partie des meilleurs, sinon tu n’es rien » ; on pense à la phrase « Si on n’a pas une Rolex à 50 ans, on a raté sa vie ». Inconsciemment, ils se croient « moins bons » que ceux à qui ils se soumettent ou se sont soumis étant petits (leurs parents, d’autres membres de l’élite).

  • Quant à ceux qui sont animés par l’esprit de revanche, des parties d’eux se sentent aussi inférieurs à ceux qu’ils veulent « égaler » ou dépasser.

 

Bien sûr, chaque individu, chaque groupe social est unique et son histoire aussi. Ces réflexions sont donc trop générales, mais elles donnent des pistes qui me semblent utiles : elles permettent de prendre de la distance par rapport à ce que renvoient certaines personnes : « tu es nul, je suis génial », en devinant l’enfant blessé derrière leur attitude hautaine.

 

 

La croyance : « je suis le moins bon, moins

important que tous les autres »

Dans les domaines où elle s’applique pour quelqu’un, elle l’empêche d’avancer (échecs répétitifs, procrastination, tendance à l’immobilisme) ; comme le dit Maxwell Malta, « Manquer d’estime envers soi-même, c’est comme conduire une voiture avec le frein à main levé. »

 

Qu’est-ce qui amène des gens à se croire moins bons, moins importants que les autres ?

  • Dans ce cas aussi, il y a un conditionnement social: tant de gens sont persuadés qu’un métier passionnant et lucratif, un mode de vie vraiment agréable, ce n’est pas pour eux. Au XIXe siècle, les domestiques appelaient leurs maîtres « our betters » (« nos meilleurs »).
  • L’horrible mot d’« employé» donne une clé de compréhension : employé = utilisé = considéré comme un objet = nié en tant que personne, en tant que « fractale de l’Univers », en tant que Sagesse Intérieure incarnée. C’est la chose la plus douloureuse qui puisse arriver à un être, et ça se produit (pour tous) des centaines de fois par jour. On y est tellement habitué qu’on trouve (presque) ça normal. Et on se résigne à tout et n’importe quoi pour éviter de le ressentir.
  • Toutes les humiliations, les critiques, vécues par les enfants quel que soit leur milieu social, leur font intégrer qu’ils sont inférieurs aux adultes, au moins au niveau de certaines parties d’eux-mêmes. Puis les blessures non guéries se réactivant toujours, les mêmes schémas se rejouent des années plus tard, entre un employé et son patron par exemple.

 

 

Et l’autre côté de la pièce, en ce qui les concerne ?

  • En dessous de la croyance que le bonheur n’est pas pour eux, la frustration et le désir de vengeance s’accumulent souvent. Ce qui se manifeste par les incessantes critiques des dirigeants à tous les niveaux (critiquer quelqu’un c’est ressentir qu’on est meilleur que lui), et au pire par les révolutions violentes qui ont déchiré toutes les civilisations au cours de l’histoire.
  • En ce qui concerne les enfants, c’est au moment de l’adolescence que l’autre côté de la pièce apparaît : la plupart des ados sont convaincus qu’ils comprennent la vie bien mieux que leurs parents.

 

 

Qu’est-ce qui nous empêche d’être plus en contact avec notre Soi ?

On a vu que nos actions n’étaient issues que de l’une ou l’autre de ces deux causes :

  • Nos conditionnements
  • Notre Soi, en d’autres termes : notre Sagesse intérieure.

Entre les deux, il est facile de savoir où est le meilleur guide. Mais il ne suffit pas de le savoir : nos conditionnements nous empêchent souvent d’accéder à ses conseils et à sa bienveillance.

 

Nos conditionnements sont basés sur la peur que nos besoins ne soient pas satisfaits ; ces besoins peuvent se répartir en 3 grandes catégories :

– besoin de survie / sécurité,

– besoin d’expression (à tous les niveaux, y compris celui du Meilleur de nous-mêmes).

– besoin de relations / d’amour, d’échanges, de contribution au monde.

 

 

Chaque fois qu’on se sent menacé sur l’une de ces catégories de besoins, on élabore aussitôt une stratégie de survie.

Exemple : Kévin, 3 ans, est réprimandé parce qu’il pleure (« Un garçon, ça ne doit pas pleurer, un garçon, ça doit être courageux. »). Il va vite renoncer à son besoin d’expression, au profit de son besoin de sécurité.

 

Et des petits chemins de synapses commencent à se créer. Un sentiment de tristesse ? Il doit le refouler en urgence. Et comme « rien ne se perd, rien ne se crée », cette tristesse se transforme en colère, par exemple, ça au moins, c’est « viril ». Non seulement c’est accepté mais c’est quelquefois même valorisé.

 

A l’âge adulte, les synapses ne formeront plus des petits chemins, mais de véritables autoroutes, qui amèneront la pensée et le ressenti toujours vers les mêmes destinations.

 

Outre le conditionnement vécu dans l’enfance, suite à des comportements explicites de l’entourage, il faut encore prendre en compte :

  • Les auto-conditionnements : toutes les idées qu’on se répète en boucle au moindre déclencheur… elles ne sont pas toujours très joyeuses.
  • Les conditionnements énergétiques (normal, nous sommes tous des champs magnétiques qui interagissent entre eux)
  • Les conditionnements par mimétisme : l’enfant imite inconsciemment les adultes, ce qui lui permet aussi d’apprendre des choses essentielles (langage, entre autres) … mais pas seulement.
  • Ce qui a été perçu pendant la période fœtale, et avant l’incarnation
  • La puissance des inconscients collectifs : ceux issus de la famille (psychogénéalogie), du pays, du groupe social, bref de tous les groupes auxquels on appartient : depuis la famille proche, jusqu’à l’Univers entier.

Heureusement qu’il existe de plus en plus d’outils pour effacer tout cela.

 

Des articles complémentaires à ce texte :

 

 

Comment effacer ces conditionnements ?

On a vu avec l’exemple ci-dessus (le petit Kévin qui n’avait pas le droit de pleurer) que derrière la plupart des conditionnements, se trouve un « enfant blessé », qui étouffe sa peine depuis des années. Avec tant de cris de douleur, comment peut-on entendre la voix de notre Sagesse Intérieure ? Pas étonnant qu’elle ne se manifeste pas autant qu’on ne l’aimerait.

Accueillir cette partie qui souffre, l’écouter avec bienveillance dans toutes les émotions réprimées qui vont enfin pouvoir la traverser, puis lui annoncer qu’elle peut désormais exprimer ses émotions en toute liberté, permettront au Kévin adulte de retrouver beaucoup d’énergie et de joie de vivre :

  • L’énergie que l’enfant s’interdisait d’exprimer
  • Et l’énergie que Kévin a employé toute sa vie à lui faire ravaler ses larmes.

 

L’EFT fait cela très bien :

  • Dans une première partie, on dit tout le « négatif » qui vient : en fait, c’est l’enfant qui hurle sa souffrance et qu’on écoute enfin, sans aucun jugement. Il n’a pas besoin de le faire pendant des heures : quelques minutes suffisent.
  • Il peut alors s’ouvrir à une autre vision du monde : « Et si je voyais les choses autrement ? »
  • A ce stade, enfin, il devient réceptif à des paroles libératrices, optimistes, qui seront encore amplifiées par le tapotement de l’EFT.

 

 

Qu’est-ce que l’EFT ?

Très schématiquement, l’EFT (sigle qui correspond à « Technique de Libération Emotionnelle ») est une technique EnFanTine mais Très EFFicace. Elle consiste à stimuler des points d’acupuncture qui effacent des émotions douloureuses.  Pas besoin d’aiguilles : on stimule ces points soi-même, avec les doigts, ou mentalement, ce qui permet de pratiquer l’EFT n’importe où et n’importe quand.

Si vous débutez, repérez rapidement les points à l’aide du schéma ci-dessous, avant de les appliquer au protocole EFT que vous allez faire : tapotez un point par phrase.  Vous en savez assez pour commencer.

 

 

Vous pouvez voir une démonstration d’EFT dans la vidéo de l’interview faite par Catherine Depaz : « Une méthode efficace pour oser s’affirmer : l’EFT ».
Vous pourrez aussi trouver des explications supplémentaires dans les articles suivants :

 

Vous pourrez approfondir l’EFT, à l’aide de nombreux conseils gratuits, de façon à savoir pratiquer l’EFT « n’importe où et n’importe quand » (puis, par la suite, à être au courant de mes nouveaux articles et conférences). Pour cela, cliquez ici.

 

Des questions sur l’EFT ? Regardez dans « Plan du blog« , tout en bas de la liste, dans la catégories : « Questions souvent posées »: vous y trouverez une vingtaine de questions, et leurs réponses.

Si vous souhaitez d’autres renseignements, n’hésitez pas à me contacter.

 

Quelques informations supplémentaires sur l’EFT :

EFT et pensée positive :

L’EFT permet d’évacuer les pensées et émotions douloureuses.  C’est souvent une étape nécessaire avant de pouvoir faire des affirmations positives. En effet, si on se force trop à dire du positif, alors que notre inconscient n’est pas du tout d’accord, on va créer :

  • une synapse rose « Je vais bien tout va bien »
  • et 10 000 synapses noires (car l’inconscient va « hurler » : Mais non, ça ne va pas bien du tout !

D’où l’importance de nuancer, de « faire du goutte à goutte » à l’inconscient quand il en a besoin. On pourra dire : « il est peut-être imaginable qu’un jour, peut-être ça aille de mieux en mieux pour moi ». On dosera les « peut-être » d’une façon où on sente qu’on accepte vraiment la nouvelle vision du monde; et ils tomberont progressivement d’eux-mêmes.

 

Articles complémentaires :

 

Les bénéfices partagésdans un groupe, il suffit que quelqu’un travaille sur un problème précis pour que la plupart des personnes présentes ressentent un mieux, durable, même si leur difficulté n’a apparemment rien de commun avec le problème traité. Un exemple vécu et des explications plus détaillées ici.

 

 

Exemple de ronde EFT : parler en public / faire un exposé.

 

Point karaté : Même si j’ai tellement peur de faire cet exposé, je m’aime et je m’accepte complètement, même avec cette peur

Même si je n’ai aucune envie de faire cet exposé, avec tous ces gens qui vont me regarder, je m’aime et je m’accepte complètement, et j’envisage que peut-être, peut-être, ça pourrait bien se passer.

Même si j’ai trooop peur de faire cet exposé, je m’aime et je m’accepte complètement, et j’envisage que peut-être, quand même, ça puisse bien se passer… et que je sois contente après, et même pendant.

Sommet de la tête (après, on déroule tous les points) :

  • J’ai peur de faire cet exposé, j’veux pas y aller.
  • Je déteste les exposés, j’en ai raté un quand j’étais en 6ème, depuis, je veux plus en entendre parler.
  • Ils s’étaient moqués de moi, ils n’étaient pas sympas
  • et puis j’avais eu une mauvaise note, en plus.
  • Alors, je ne veux pas faire cet exposé. Ils vont sûrement se moquer de moi, trouver ça nul…
  • Puis je vais peut-être perdre tous mes moyens !
  • Je ne vais plus me souvenir de quoi il s’agit.
  • Je vais en oublier la moité et paniquer en plein milieu…
  • et tout le monde va se moquer de moi.
  • Oh lala… J’ai trop peur.
  • Les gens sont pas sympas, je les aime pas
  • Sûre qu’ils ne vont pas m’aimer.

 

  • Bon, peut-être que j’exagère un tout petit peu, quand même…
  • Mais juste un petit peu.
  • Peut-être quand même qu’il y en a des sympas dans le groupe…
  • Peut-être qu’ils seront contents d’apprendre quelque chose par mon exposé.
  • Parce que j’ai quand même travaillé sur ce sujet.
  • Et puis il m’a intéressée pas mal, au fond…
  • même beaucoup !
  • Alors peut-être que je vais savoir partager ça,
  • peut-être que des gens vont apprendre quelque chose ?
  • peut-être même qu’ils seront contents et qu’ils me féliciteront à la fin ?
  • Au fond, pourquoi j’avais peur comme ça ?
  • ça peut être très bien, cet exposé…

 

Pour finir, quelques afformations ( = des phrases comme « Pourquoi ça va si bien ? ») : 

  • Pourquoi je vais peut-être aimer faire cet exposé ?
  • Pourquoi je suis en train de le faire et j’ai plaisir à le faire ?
  • Pourquoi mon public a l’air content ?
  • Pourquoi ils ont l’air tellement intéressés ?
  • Pourquoi ils ont l’air vraiment contents d’apprendre quelque chose ?
  • Et pourquoi moi, je suis si contente de leur transmettre ?
  • Et pourquoi j’adore faire des exposés, finalement ?
  • Et pourquoi je me demande quand je referai le prochain ?
  •  Et pourquoi maintenant que c’est fini, les gens me félicitent ?
  • et qu’ils posent plein de questions intéressantes ?
  • C’est quand mon prochain exposé ?
  • Finalement, j’aime bien ça.
  • Et c’est bien pour moi, et pour toutes les personnes concernées.

 

 

Est-ce qu’on peut pratiquer l’EFT tout seul ? Ou faut-il toujours se faire aider ?

Quand peut-on pratiquer l’EFT tout seul ?

Dans 80% des situations, à condition d’être très à l’écoute de son ressenti, de ne pas se laisser embarquer dans des émotions trop fortes ; l’inconscient a des mécanismes de protection, il ne laisse généralement apparaître que ce qui n’est pas trop dangereux.

 

Des astuces pour tapoter tout seul, quand on a du mal à trouver quelles phrases dire :

  • partir d’un mot stressant pour nous, par exemple le nom d’une personne, d’un lieu, et de le répéter en tapotant. Si cela suscite des émotions trop fortes, appuyez sur le frein : toujours en tapotant, vous pouvez dire : « il est peut-être imaginable qu’un jour, peut-être, je puisse prononcer ce nom en me sentant bien ». (voir « Pensée presque positive »).
  • partir d’une croyance ; si possible formuler son contraire, et tapoter sur les deux :  exemple :
    1. croyance : J’ai eu des échecs plusieurs fois dans un domaine, j’en aurai toujours /
    2. contraire :  J’ai eu des échecs à un moment où j’avais tels blocages ; j’ai changé depuis, pas de raison qu’ils se renouvellent.
  • râler ou se plaindre autant qu’on veut, mais : en tapotant. En faisant de l’EFT, on enlève des synapses noires, sans en faire, on s’en rajoute.

 

Quand faire de l’EFT ?

après un stress pour l’évacuer immédiatement.

– quand on a des insomnies : pas « Même si je n’arrive pas à dormir », ça aggraverait sans doute les choses (ce n’est pas une règle générale), mais sur le souci qui vous donne des insomnies. Vous ne savez pas lequel ? Tapotez (mentalement) sur le premier qui vous vienne à l’esprit.

juste avant une situation stressante, un examen par exemple. Une amie chanteuse fait quelques minutes d’EFT avant son entrée en scène. Elle trouve que ça l’aide énormément.

en fait, n’importe quand : dans tous les moments d’attente, même de quelques instants … (je rappelle qu’on peut faire de l’EFT mentalement, sans que personne ne s’en aperçoive).

 

Quand a-t-on besoin d’accompagnement ?

L’EFT permet de prendre en charge vous-même 80% de vos difficultés… reste un « noyau dur » de 20%.

  • Justement parce que l’inconscient a des bons mécanismes de protection (les Gardiens, dont je parle dans « Retourner sous les projecteurs »), certains problèmes répétitifs de notre vie peuvent nous paraître insolubles: problèmes de couple, d’argent, professionnels, addictions …

C’est donc un vrai travail de détective pour repérer où se situent les parties blessées que ces difficultés expriment et dissimulent à la fois : on ne peut les écouter et les guérir que quand elles arrêtent de se cacher. Il faut donc repérer les « Gardiens », les apprivoiser, les convaincre qu’on veut vraiment guérir la partie blessée. Et ça, on ne peut presque jamais le faire tout seul : c’est un peu comparable à essayer de voir nos propres yeux sans avoir de miroir…

 

  • Autre situation où un accompagnement est nécessaire : quand une émotion est très forte.

Un exemple : Sonia pleure dès qu’il est question de séparation, même dans un film. Ça a l’air anodin, et ça l’est peut-être … ou pas. Il est possible que le chagrin sous-jacent ait beaucoup de conséquences sur sa vie actuelle, même sans qu’elle nesache lesquelles.

Elle n’a pas envie de l’explorer elle-même parce qu’elle sent qu’il y a en-dessous une bombe à désamorcer. Désamorcer les bombes en douceur, et même souvent avec humour, ça fait partie du métier de thérapeute, et l’EFT s’y prête très bien.

 

  • On ne peut pas savoir à priori ce qui se cache sous une difficulté récurrente de notre vie actuelle; ce n’est pas toujours simple à trouver : on a vu que les clés pouvaient être dans la vie fœtale, les vies antérieures, l’inconscient collectif, ou encore dans des souvenirs de cette vie tellement douloureux ou inexplicables que la mémoire n’y a plus accès ….

Essayer tout seul est important, mais si ça ne marche pas facilement, un accompagnement fera gagner beaucoup de temps, d’énergie, et de joie de vivre.

 

 

Tu nous as préparé une offre spéciale pour le sommet, peux-tu nous en parler ?

Je propose des séances individuelles à des prix moins élevés que d’habitude, valables uniquement le temps du Sommet.

 

Pourquoi des séances plutôt qu’autre chose ?

Parce qu’en ce moment, je finis d’écrire un livre « Déménagez en douceur avec l’EFT », et que je l’aurai probablement terminé à peu près au moment de ce Congrès. Avant qu’il ne soit fini, je ne prenais pas de nouveaux clients.

 

Comment se passe une séance ?

  1. Pendant la première partie de la séance, par une écoute attentive et bienveillante, je m’’efforce de situer avec précision les points de blocage.
  2. Ensuite : un protocole EFT, créé « sur mesure » pour les parties blessées puissent s’exprimer enfin, et guérir.
  3. Ce protocole est enregistré, je l’envoie après la séance ainsi qu’un fichier Word contenant : les notes que j’ai prises au cours de cette séance et des précédentes, des liens vers des articles et des vidéos qui peuvent aider la personne.

Davantage de précisions ici.

 

 

Pourquoi pas seulement des séances uniques ? Pourquoi des suites de séances ?

Il y a bien sûr la possibilité de prendre une séance unique, ce qui permet d’atteindre un objectif ponctuel, et / ou de déterminer si on souhaite continuer le travail.

 

Cependant, choisir de prendre une suite de séances me semble souvent le plus profitable, dans la plupart des situations.

Pour une raison essentielle : limiter le risque de fuir le cœur du problème, dès qu’on commence à s’en approcher.

L’inconscient a des mécanismes de protection quelquefois bien trop efficaces ! Quand les Gardiens voient qu’on s’approche du vrai problème, ils font tout pour qu’on s’en éloigne, par peur qu’on souffre de nouveau.
Alors, au moment précis où le thérapeute se dit que « bingo, la prochaine séance c’est la bonne, cette cliente va lâcher le problème qui lui gâchait la vie depuis si longtemps », la cliente rappelle pour annuler son rendez-vous :

  • « Finalement, tout va bien.
  • Tu as résolu ce problème que tu traînes depuis 20 ans ? Ton 4e mari ne te tape plus dessus comme les 3 précédents ?
  • Si, mais c’est pas grave. ».

Les packs de plusieurs séances, c’est surtout pour éviter qu’il ne se produise ça.

 

Pour d’autres raisons :

– Justement quand on approche du nœud du problème, on a besoin de se sentir davantage soutenu : savoir qu’il y aura une nouvelle séance rapidement, expliquer son ressenti dans un mail quand on a un coup de blues (j’y réponds toujours le plus vite possible, bien sûr), ça aide vraiment.

– Savoir qu’on a une séance quelques jours plus tard motive à :

  • retravailler sur la séance précédente, refaire les tappings des séances, choses qu’on remettrait si facilement à plus tard (en d’autres termes : à jamais)
  • réfléchir à ce qu’on travaillera à la séance suivante. Le simple fait de la prévoir met déjà l’inconscient au travail, il se prépare déjà.

 

– une difficulté présente souvent de multiples causes (aspects), qu’on ne peut pas toutes résoudre en une seule séance. Et aussi : un problème enraciné depuis longtemps se ramifie dans de nombreux domaines. Il a généralement des conséquences multiples, il suffit d’en travailler quelques-unes pour que les autres tombent.

Dans ces deux cas, c’est comme une porte à plusieurs serrures : tant qu’elles ne sont pas toutes ouvertes, on a beau avoir réellement progressé, la porte ne s’ouvre pas, et on reste frustré.

 

 

A qui s’adresse ton produit, que soigne-t-il précisément, quel résultat concret peut-on en attendre, peux-tu donner des exemples ?

Vous trouverez des exemples concrets dans « témoignages : séances individuelles »

 

Mieux se connaître concerne vraiment tout le monde. On a vu à quel point les conditionnements collectifs et individuels sont lourds, à quel point ils nous éloignent du Meilleur de nous-mêmes, ils nous donnent une vision erronée de nous-mêmes et de la Vie.

Plus je pratique ce merveilleux métier de thérapeute, plus je prends conscience de nouveaux conditionnements, et plus je suis convaincue qu’il est vital que nous nous en dégagions de plus en plus.

Vital pour nous-mêmes, pour notre entourage, et vital pour le monde : « Sois le changement que tu veux voir dans le Monde » (Gandhi), et « En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement les autres. » (Marianne Williamson).

 

On se pose souvent la question suivante :

– Je comprends que le développement personnel puisse influer sur les émotions : la timidité, les phobies, la dépression… mais beaucoup de choses sont complètement en dehors de son domaine, non ? L’argent, la réussite professionnelle, l’intelligence, la santé…  Le développement personnel, l’EFT, peuvent-ils avoir une influence sur tout cela ?

Oui, bien sûr. Parce la grande majorité de nos problèmes sont basés sur :

  • des émotions douloureuses.
  • des croyances limitantes
  • et des stratégies qui en découlent, qui mènent en conséquence  … dans le mur.

De plus, on se dissimule le tout avec des rationalisations.

 

L’argent, le métier

Quelques croyances, parmi des centaines : « tous les riches sont des pourris (sous-entendu : on n’a pas envie de leur ressembler, en quoi que ce soit) », « dans ma famille, on a toujours été exploités et sous-payés » (sous-entendu : par « solidarité », je dois faire pareil.).

Il en découle une stratégie évidente : rester fauché ! Ou s’arranger pour le devenir, avec des dépenses compulsives, ou des investissements catastrophiques. Les émotions : ces croyances entraînent à très court terme une certaine fierté (si elles ne nous apportaient pas un peu de positif, nous ne les aurions pas), mais surtout de l’inquiétude, de l’humiliation, de la frustration, à la « fin du mois » (qui commence quelquefois bien avant le 30).

Bien sûr, certaines parties de nous savent bien que ces croyances sont absurdes (et encore, on n’en a pas toujours conscience). Mais certaines autoroutes de synapses sont là et bien là… tant qu’on ne les a pas enlevées : et les séances individuelles servent à ça.

 

L’ « intelligence », la mémoire, la réussite scolaire et professionnelle

Pour moi, l’intelligence, c’est notre capacité de nous connecter à l’Univers dans certains domaines précis, comme une connexion Internet. Einstein avait une connexion en excellent  état en ce qui concerne la physique, Mozart, pour la musique, et beaucoup de bricoleurs de génie sont très bien connectés en matière d’habileté manuelle… même si à eux, notre société n’élève pas de statues.

Là aussi, les croyances limitantes font des ravages : « Je n’ai pas de mémoire; dans la famille, personne n’a réussi à l’école… alors moi non plus ». Quelles émotions cela génère-t-il ? Humiliations, tristesse, dévalorisation de soi, colère. De plus, le cerveau rationnel (logique, mémorisation) ne fonctionne plus, quand le cerveau émotionnel est en pleine action, comme dans ce genre de situation : on voit à quel point ces émotions entravent les apprentissages !

Et dans une telle situation, quelle est la meilleure stratégie (à part celle de travailler sur soi pour effacer ces croyances) ? C’est la fuite !  Voilà pourquoi tant d’ados aiment tellement mieux faire des jeux vidéos que leur travail scolaire…

 

 La santé

De plus en plus de médecins s’intéressent à la psychosomatique, au décodage biologique : l’idée que nos émotions s’inscrivent directement sur notre corps physique commence à faire son chemin…

Quelques exemples dans les articles suivants : rhumes et problèmes ORL, allergies, mal au dos, fibromyalgie. Certains sont suivis d’un protocole EFT qui a vraiment fait ses preuves.

Très important : je ne suis pas médecin, et je ne conseillerai jamais à qui que ce soit d’interrompre son traitement médical.  Mais comme le physique et l’émotionnel sont étroitement liés, travailler sur l’émotionnel est un complément très utile du travail sur le physique. Je développe ce point de vue dans « EFT et médecine ».

Quelles croyances accompagnent souvent les problèmes de santé ?

  • ça ne peut pas guérir;
  • à mon âge, c’est normal, ça va s’aggraver, c’est inéluctable;
  • on a toujours eu ce problème dans ma famille, c’est dans les gènes… ».

Tout ça ne contribue pas à être en pleine forme, c’est évident.

 

En conclusion : quel que soit votre souhait conscient, si votre inconscient s’y oppose, vous ne pourrez pas atteindre votre but. Heureusement, il y a de plus en plus de solutions simples et même agréables pour les mettre d’accord. Et l’EFT est un outil particulièrement efficace pour y arriver. 🙂

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